Pickasso a écrit :
Un type qui joue un bout d'un air connu dans son solo n'improvise pas vraiment, faire un bout de gamme "automatique" n'est pas un acte "d'improvisation pure", jouer des "licks automatiques" n'est pas "improviser", je pense qu'on peut comprendre ça... Mais l'impro, c'est aussi juxtaposer des "séquences" de notes (gammes, arpèges, etc) d'une façon inattendue, de façon à rester cohérent avec la grille (prédéterminée ou pas), on n'est pas "obligé" de ne jouer que des notes éloignées d'une quarte au minimum ou des séquences complètement décousues, juste pour pouvoir dire "c'est de l'impro PURE". Le but c'est quand même de raconter quelque chose, et aussi de garder l'intérêt des auditeurs!
Jouer une note cohérente avec la grille, ça implique qu'on sait ce qu'on fait, même chose pour une gamme ou un arpège, ou une gamme brisée, un 4/4, etc. On ne joue que ce qu'on sait, alors à la limite, "l'impro pure" n'existe pas selon ta définition, Blueburd... Une "phrase musicale" n'est pas obligatoirement construite de façon non-linéaire en impro, et jouer une gamme "apprise" n'est pas différent de jouer des notes "apprises" aussi décousues soient-elles! Si tout le solo n'est qu'une empilade de "licks" appris préalablement, alors ce n'est plus de l'impro au niveau de la
construction des phrases, mais ça peut rester une impro au niveau de la
construction du discours, non?
Voila une bonne explication on est pas mal la