mirak63 a écrit :
et là il se met à parler de gammes à tire larigot, alors qu'il dit lui même :
"although the analysis of some of my recorded solos have been referred to as modal, personally I’ve never operated in that way. I’ve always depended upon my own melodic instinct, instead of scale like formulas."
ici
http://forums.allaboutjazz.com(...)04541
Cette citation est la raison que je posais la question de la pertinence de parler de modes et gammes pour expliquer son jeu.
Mais force est de constater qu'il en parle quand même dans sa méthode.
C'est clair que la finalité d'un martino, d'un metheny, d'un scofield c'est la musicalité de leur improvisation, Ils considèrent qu'une impro est musicale si elle est mélodieuse à leurs oreilles, la musicalité d'un scofield ne sera pas la même que celle d'un martino, ou d'un peter bernstein (Dieu merci). ça c'est la finalité de leur travail. Pour arriver à ça il utilise des outils et des matériaux qui leur permettent d'y arriver: les gammes, les modes, les arpèges (dans toutes leurs explorations possibles) ça c'est leur moyens.
Si on leur pose la question ou si ils écrivent une méthode devant expliquer leur musique, ils vont devoir parler de la manière d'y parvenir c'est pour ça que Martino finit par parler gamme.
Si tu parles avec un architecte de la superbe construction qu'il vient de réaliser, il y a fort à parier qu'il te parlera des moyens qu'il a utilisé pour la construire (calcul de charges, matériaux, etc). C'est pareil.
j'ai anbandonné la méthode de martino, car il parle positions, comme j'ai abandonné la méthode arpège de degryse pour la même raison. Mon prof veut que je pense en terme de notes: les rapports des notes par rapport à l'accord et par rapport à la cadence.
Les deux méthodes que j'utilise sont les méthodes altération et tonalité d'eric boell, et je vais m'offir bientôt du même auteur le jeu in et out.
je suis de plus très d'accord avec ce qu'il raconte.
bonne journée
Thank heavens the Ampeg doesn't sound like a Deluxe Reverb!