Hougo a écrit :
-En conservatoire, ce qu'on nomme degrés, ce sont les accords qui naissent de chaque note de la gamme du système majeur ou mineur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/D(...)ue%29
Je pense que c'est plutot qu'on nomme un accord par le numéro de degré de la note fondamentale sur lequel il est construit
C'est pas parcequ'on utilise plus souvent cette notation pour parler de l'accord que ça signifie qu'un degré n'est pas en réalité une note.
Hougo a écrit :
-le travail d'oreille passe par la reconnaissance de chacun des intervalles mélodiques, depuis la seconde mineure jusqu'à la septième majeure (qu'on peut étendre au-delà de l'octave, notamment les intervalles de dixième, cad les tierces à l'octave). J'ai donné un lien en ce sens.
http://www.musictheory.net/exe(...)erval ?
ces exercices font bosser les intervalles c'est certains, mais sans prendre en compte le rapport à un centre tonal, donc la tonalité
en fait les exercices dont je parle consistent à s'entrainer d'abord avec une note fixe qui fera office de centre tonal.
par exemple on prend do comme note fixe, et on tente de repérer l'intervalle fait avec les notes jouées.
do fa, quarte, 4
do sol, quinte, 5
do si, septieme majeure, 7
do si, septieme mineure, 7b
Hougo a écrit :
-La reconnaissance de chaque degré diatonique, une fois harmonisé (on parle donc d'accords ici) n'a pas forcément grand intérêt pour qui a un peu de pratique musicale, puisqu'il importe surtout de reconnaitre les degrés forts de la tonalité, cad les degrés I, IV, et V, les autres degrés diatoniques étant surtout des substitutions à vocation mélodique des degrés précités.
je vois pas comment tu peux décider qu'il n'est pas intéressant de savoir entendre les autres degrés et je vais prendre le cas le plus simple
sentir si un morceau est mineur ou majeur c'est déterminer si le degré III (l'intervalle fait avec la tonique) est mineur ou majeur
En général on se contente de sentir si c'est gai ou triste sans trop analyser, mais au final c'est ce qu'on fait.
L'idée est de développer cette perception, afin d'être un peu plus conscient de ce qu'on entend dans la tonalité.
Par rapport au fait que I IV V sont dits forts, là où tu prends le problème à l'envers, c'est que tu dis que comme ils sont forts, c'est les plus importants, donc les autres on s'en fout de savoir les reconnaitre.
Mais comment à t'on pu déterminer qu'ils sont forts ?
La reconnaissance des degrés, tous, me parait justement être ce qui permet de comprendre, entendre et ressentir pourquoi on les dits forts, vu que c'est nécessairement par rapport aux autres.
Hougo a écrit :
-le travail d'oreille se poursuit par la reconnaissance d'accords qui ne sont pas diatoniques, et qu'on retrouve très fréquemment. On pourrait parler ici des substitutions tritoniques, du VIIb7, des différents types de cadences, notamment la cadence plagale et son évolution jazz.
beh oui faut bosser
Hougo a écrit :
Mais c'est une perte de temps, puisque que sur ce forum, on n'arrive même plus à se mettre d'accord sur les fondamentaux.