Travailler mon oreille

Rappel du dernier message de la page précédente :
ed_wood
Perso c'est pas tellement par des vidéos ou des mecs refont leur licks au ralentit, mais plutôt par des mecs comme phil x qui te balance 3 riff excellent sur une vidéo, et impossible de retrouver la chanson (et d'ailleurs parfois c'est rien de connu) donc à ce moment la faut bien trouver par soit même.
En regardant des mecs comme hendrix ou gallagher j'ai appris pas mal de nouveaux licks aussi.
shenton
TomTomAtomic a écrit :

?

C'est marrant, je trouve que ça sonne presque mieux en lent qu'a vitesse normal

si ça interresse quelqu'un, j'ai fait une transcription sur guitar pro.
http://www.4shared.com/file/Ax(...).html
jben2
  • jben2
  • Special Supra utilisateur
  • #32
  • Publié par
    jben2
    le 03 Juil 2010, 19:17
cool, merci, Tom.
Shinolofofora
Voilà quelques petites astuces qui m'ont permises d'apprendre très rapidement la reconnaissance des intervalles :

- Se mettre à un instrument de type "clavier" (piano, synthé etc...) car mine de rien c'est un support beaucoup plus pratique que la guitare pour travailler l'oreille ou bien l'harmonie...Ca apprend aussi à résonner avec le nom des notes, et pas par des écarts de cases...Ca évites de se dire :"attends, là je te fais une quarte, mais je sais pas quels sont les deux notes qui la composent..."

-Se faire des références musicales toutes connes, et ce pour tous les intervalles (genre la Marseillaise pour la quarte, Sweet Dream de Manson pour la quinte, Il pleut bergère pour la tièrce mineur, pour la sixte majeur moi j'ai un morceau tiré de Final Fantasy 9, etc...)
Ca c'est THE astuce qui t'aide selon moi à identifier les intervalles, après il faut s'entraîner un peu chaque jour, au bout d'un moment, le cerveau ne passe même plus par cette étape et la reconnaissance de n'importe quelle intervalle est immédiate...

-Essayez de vous foutre ce putain de LA 440 avec le diapason dans l'oreille...Ca vous servira de référence pour trouver les notes...

- Chanter!!!
C'est ESSENTIEL, chanter, c'est comme respirer, un musicien qui ne chante pas est un musicien mort!!!
Chantez tous vos intervalles, vos accords, vos arpèges...Quand vous improviser, vous devez chanter intérieurement dans la tête ce qui va suivre...

-Pratiquer les intervalles sur support musical avec l'instrument pour assimiler la façon dont ils colorent la musique...
mirak63
Shinolofofora a écrit :
-Se faire des références musicales toutes connes, et ce pour tous les intervalles (genre la Marseillaise pour la quarte, Sweet Dream de Manson pour la quinte, Il pleut bergère pour la tièrce mineur, pour la sixte majeur moi j'ai un morceau tiré de Final Fantasy 9, etc...)
Ca c'est THE astuce qui t'aide selon moi à identifier les intervalles, après il faut s'entraîner un peu chaque jour, au bout d'un moment, le cerveau ne passe même plus par cette étape et la reconnaissance de n'importe quelle intervalle est immédiate...


J'ai utilisé cette astuce au début, et on la retrouve dans des bouquins, mais dans d'autres elle est déconseillée.

La raison c'est que par exemple la quarte de la marseillaise n'est fonctionnellement pas la même que la quarte de la progression de louis louis.
Une c'est degré V vers degré I, et l'autre c'est I -> IV de la tonalité.
Si tu veux identifier la quarte de louis louis avec la quarte de la marseillaise ça t'oblige à penser à un intervalle hors contexte, car même si les notes sont les mêmes si tu as transposé pour que ça corresponde, la tonique n'est pas la même, et ça créé une difficulté, car le contexte tonal et la hauteur des notes de l'intervalle par rapport à la tonique aide beaucoup à se repérer.
L'effort à faire est plus dur, tu dois penser une modulation.

Du coup l'alternative c'est d'apprendre doucement les intervalles un par uns par rapport à une note fixe pour bien les intégrer, de les chanter et de vérifier avec instru. (enfin c'est juste le début)
TomTomAtomic
Au risque de partir en pugilat, encore une fois mirak63 tu confond tt encore une fois, un intervalle n'as aucun rapport avec une quelquonque notion de fonction.
Quand tu ecoute une mélodie et que tu l'analyse par intervalle ça donnera :
2deM/3cem/2m ets ets (exemple fictif)...

Si je te fait un C et un D tu me dira que c'est une 3ce Majeur et c'est ça l'objectif...
Parce que je te souhaite bon courrage pour m'affirmé que quand je joue C - D je fait absolument un IV VI en G majeur...
mirak63
Tu peux analyser ou retrouver les notes d'une mélodie par les intervalles entres chaque notes consécutives.
Mais ça ne changera rien au fait qu'une mélodie se conçoit au sein d'une tonalité (parfois plusieurs), dans laquelle il y a une note importante, la tonique qui est la note de repos, et autour de laquelle les notes s'articulent. (dans le cas basique ça va pas plus loin)

C'est plus facile et efficace de repérer la tonique, et de situer les notes par rapport à elle que de tenter d'entendre l'intervalle entre chaque notes consécutives.

prend au clair de la lune.
do do re mi re, do mi re re do.
la mélodie est en tonalité majeure, et la tonique est do, donc on est en do majeur.
Les notes sont jouées unes par unes à la suite des autres.
Quand tu joues mi, ce mi se perçoit au sein de la tonalité do majeur. Comme une tierce majeure de la tonique do, qui s'appelle médiante.
C'est la fonction tonale, et il faut s'entrainer à l'entendre et à le percevoir.
Ce n'est pas parceque do et mi ne sont pas joués en simultané que ça ne se perçoit ni ne "s'entend" pas.

Acoustiquement une seule note est jouée bien entendu, pas besoin d'un spectrometre, mais la tonalité est quelque chose qui reste ancré dans l'esprit et la mémoire, c'est ce qui fait qu'on peut situer les notes de cette façon globale et directe par rapport à la tonalité justement.

peut être qu'un jour tu vas tilter ce qu'est une tonalité, mais c'est pas gagné, car tout indique que tu ne comprends pas ce que c'est.
Si tu savais déterminer la tonique d'oreille, tu comprendrais immédiatement et tu ne ferais pas des messages comme tu fais.
Pickasso
Tu radotes. En plus tu prends Shino pour un idiot; pas très "class" de ta part.

Arrête de faire le schtroumpf à lunettes deux secondes.
mirak63
mais non je prends pas shinolofora pour un idiot

c'est juste ton interprétation foireuse qui veut ça

difficile d'empêcher tomtom de faire sa désinformation habituelle, et toi de faire tes remarques à deux balles qui n'apportent rien au sujet
Shinolofofora
Bon allez les gars on essaie de se reprendre un peu là...

Mirka, je pense, pour t'avoir beaucoup lu, que tu veux absolument bien faire, que tu sais des choses, mais que tu t'emmêles les pinceaux car il y a encore des points qui ne sont pas claires pour toi...

Quand on parle d'entendre des intervalles, ça peut se passer dans un contexte tonal comme pas, de toute manière ça n'a aucune importance car:

- un intervalle (donc deux notes) ne te donnera jamais un degré (à part peut être la quinte du bon vieux powerchord, la quinte étant une redondance de la fondamentale, difficile de se tromper), un degré aura souvent besoin d'être affirmé par d'autres choses...

- le jour où te retrouves dans un contexte atonal, ce qui arrive très vite dans les examens de solfège, tu es vite baisé avec ta méthode, là tu n'a pas de degré pour repérer quoi que ce soit si tu veux...

-Si j'enrichis les accords à fond et que j'utilise des mouvement de quartes à vides (Ravel par exemple) je doute sérieusement que tu arrives à sortir grand chose avec ça...

Bon bref, c'est pas la peine de s'entretuer sur de la théorie , il y a des toutes façons plein de contresens qui existent...
Y a qu'à voir en Jazz dans les conservatoires, sur une bête II V I, la moitié des profs pensera une seule gamme, l'autre utilisera 1 mode pour chaque accord...A l'arrivée l'un ne joue pas mieux que l'autre, ça joue juste différemment...

Mais bon, Mirka, là ton truc ça tiens pas vraiment debout...
mirak63
Shinolofofora a écrit :
Bon allez les gars on essaie de se reprendre un peu là...

Mirka, je pense, pour t'avoir beaucoup lu, que tu veux absolument bien faire, que tu sais des choses, mais que tu t'emmêles les pinceaux car il y a encore des points qui ne sont pas claires pour toi...

Quand on parle d'entendre des intervalles, ça peut se passer dans un contexte tonal comme pas, de toute manière ça n'a aucune importance car:


La notion de tonalité n'est jamais vraiment loin.
On recherche la présence de tonalité aussi naturellement qu'on cherche le haut et le bas.
Même si tu joues des notes au hasard tu vas éssayer de trouver un repère et de t'accrocher à quelque chose.
Si t'as une chaise dans une pièce vide t'aura tendance à t'assoir dessus, plutôt que par terre.
Si on te joue une note seule, si tu te mets à imaginer de la musique à partir de là, il y a des chances que tu la prennes de fait en tonique.(voir pkoi pas dominante ou sous dominante).
C'est juste une tendance psychologique.

C'est tout con, c'est comme l'envie de terminer un morceau sur la tonique, t'es pas obligé, mais voilà, si tu le fais pas ça serait aussi chiant qu'un type qui finis jamais ses phrases.

Avec la musique sérielle par exemple ils ont tenté de faire des choses totalement atonales mais c'est en fait pas réellement possible de ne pas avoir des notes qui occupent une place plus importante, sauf à utiliser que des gammes symétriques, tenter d'avoir des notes de durée et répétition identiques, pour faire tout son possible pour qu'il y ai pas de centre tonal qui se dégage.
C'est pas vraiment naturel ... et ça correspond à une infime pourcent de ce que le commun des mortel voudra faire ou entendre.



Shinolofofora a écrit :
- un intervalle (donc deux notes) ne te donnera jamais un degré (à part peut être la quinte du bon vieux powerchord, la quinte étant une redondance de la fondamentale, difficile de se tromper), un degré aura souvent besoin d'être affirmé par d'autres choses...


Quand tu joues 2 notes hors de tout contexte, tu auras toujours naturellement tendance à en prendre une des 2 comme tonique.


Shinolofofora a écrit :
- le jour où te retrouves dans un contexte atonal, ce qui arrive très vite dans les examens de solfège, tu es vite baisé avec ta méthode, là tu n'a pas de degré pour repérer quoi que ce soit si tu veux...


Mais ça couvre une minorité des cas.
La musique atonale est apparue après la musique tonale
pour appréhender de la musique tonale ça parait logique d'utiliser les outils de la musique tonale.
Tu peux te dire qu'en procédant par intervalles successifs tu vas couvrir toutes les formes de musique possibles, mais c'est un peu comme aller au tour de France avec un VTT en te disant qu'avec un VTT t'es sur de pouvoir rouler sur toutes les routes.

Si tu prends des séquences chromatiques par exemple, la notion de tonalité n'est jamais loin.
Si tu prends do fa mi re do# fa# fa re# re sol fa# mi
Tu peux le concevoir comme 4j 2m 2M 2m 4j 2m 2M 2m 4j 2m 2M si tu veux, mais au fond quel que soit le contexte, si c'est joué sur une cadence ou non, tu te rends immédiatement compte en l'entendant que c'est un même motif 1 4 3 2, 1 4 3 2, 1 4 3 2, décalé d'un demi ton à chaque fois, c'est en fait comme si tu décalais une petite cellule tonale, et en fait si tu t'en rends compte, t'as aussi vite fait de le concevoir ainsi, car c'est surement à ça que le compositeur pensait, et ça sera plus facile à appréhender.

Shinolofofora a écrit :
-Si j'enrichis les accords à fond et que j'utilise des mouvement de quartes à vides (Ravel par exemple) je doute sérieusement que tu arrives à sortir grand chose avec ça...


Ravel n'a pas commencé la musique directement avec des trucs aussi complexes, pas mal de choses qu'il fait se basent surement sur la connaissance préalable des bases, tonales etcetera, pour pouvoir les contredire, les brouiller, en jouer.

Tenter de prendre un raccourci en sautant la case tonalité au sens basique, c'est je pense se priver de pouvoir comprendre pas mal de choses qu'ils font ou qu'ils font pas, car eux même ne sont pas arrivé là de but en blanc.

Et c'est pareil en jazz pour moi.

Shinolofofora a écrit :
Bon bref, c'est pas la peine de s'entretuer sur de la théorie , il y a des toutes façons plein de contresens qui existent...


oui il y a pas mal de contresens
et la théorie ne décrit pas tous les phénomènes, il y a toujours une part de subjectivité, et ça reste pas évident de communiquer là dessus.

Shinolofofora a écrit :
Y a qu'à voir en Jazz dans les conservatoires, sur une bête II V I, la moitié des profs pensera une seule gamme, l'autre utilisera 1 mode pour chaque accord...A l'arrivée l'un ne joue pas mieux que l'autre, ça joue juste différemment...


chacun fait ce qu'il veut mais si il y a moyen de se simplifier la vie quand c'est possible moi je cracherait pas dessus

Shinolofofora a écrit :
Mais bon, Mirka, là ton truc ça tiens pas vraiment debout...


ça me parait tenir debout quand on commence par le début et qu'on tente pas de griller des étapes
la musique c'est pas faite en un jour, et l'oreille non plus
Pickasso
Au fond, vaut mieux te laisser faire, si tu gardes tout ça en-dedans tu finiras par exploser.
TomTomAtomic
Shinolofofora a écrit :
- un intervalle (donc deux notes) ne te donnera jamais un degré (à part peut être la quinte du bon vieux powerchord, la quinte étant une redondance de la fondamentale, difficile de se tromper), un degré aura souvent besoin d'être affirmé par d'autres choses...


Mais completement.

mirak63 a écrit :
prend au clair de la lune.
do do re mi re, do mi re re do.
la mélodie est en tonalité majeure, et la tonique est do, donc on est en do majeur.
Les notes sont jouées unes par unes à la suite des autres.
Quand tu joues mi, ce mi se perçoit au sein de la tonalité do majeur. Comme une tierce majeure de la tonique do, qui s'appelle médiante.


Mais n'importe quoi, je suis sur que si je te fais un exercice de mon cru la dessus tu va encore te viandé, parce que c'est completement nawak.

Intervalle et fonction = aucun rapport.
Il faut pas oublier que méme en musique modale (donc dénué de toute fonction tonale) on recherche des intervalles.

Citation:

C'est plus facile et efficace de repérer la tonique, et de situer les notes par rapport à elle que de tenter d'entendre l'intervalle entre chaque notes consécutives.

C'est plus facile et efficace... et pourtant, encore une fois, excuse moi de te contredire mais c'est pourtant ce qu'on fait dans TOUTE les ecoles de musique un peu serieuse...
Ce que tu n'as pas compris c'est que tu veux faire le mec enfermé dans le systeme tonale (méme si a mon avis tu n'en comprend pas le quart) mais le travaille de l'oreille et des intervalles ne rentre pas dans un cadre specifique, c'est une notion absolue qui permet justement de faire en sorte qu'un genie comme Ravel ou Debussy entend quelque chose au dela du tonale et arrive a faire exploser ce systeme.
mirak63
TomTomAtomic a écrit :
mirak63 a écrit :
prend au clair de la lune.
do do re mi re, do mi re re do.
la mélodie est en tonalité majeure, et la tonique est do, donc on est en do majeur.
Les notes sont jouées unes par unes à la suite des autres.
Quand tu joues mi, ce mi se perçoit au sein de la tonalité do majeur. Comme une tierce majeure de la tonique do, qui s'appelle médiante.


Mais n'importe quoi, je suis sur que si je te fais un exercice de mon cru la dessus tu va encore te viandé, parce que c'est completement nawak.

Intervalle et fonction = aucun rapport.
Il faut pas oublier que méme en musique modale (donc dénué de toute fonction tonale) on recherche des intervalles.


En musique modale tu as une note référent, c'est la finale.
C'est l'ancêtre de la tonique du système tonal.

en musique modale il y aussi une organisation des notes, sinon ça n'aurait aucun sens de parler de modes dorien ionien aolien, on aurait juste une échelle diatonique ... 2 2 1 2 2 2 1 2 2 1 2 2 2 1 2 2 1 qui tourne en rond et t'entendrais jamais la couleur d'un mode.
Il y a tout de même une organisation des notes autour d'une note référent.
Il y a un lien dans tout ça, la musique tonale n'est pas née de rien, c'est des années d'évolution, et le principe de note référent, que ça soit appelé finale ou tonique, auditivement le phénomène c'est vraiment bonnet blanc blanc bonnet.
Si tu sais entendre une tonique tu sauras aussi entendre une finale, et l'inverse aussi est vrai sauf si tu débarques du 15 ième siècle et que t'as jamais entendu de musique tonale de ta vie la tu seras surement un peu paumé.

Je te rappelle tout de même que t'es la seule personne ici qui a trouvé le moyen de dire que la tonique de au clair de la lune ça pouvait être sol, car il y a pas de fa ou fa# pour savoir si on est en do ou sol majeur.
C'est qu'il y a un truc que tu ne comprends pas, c'est pas possible.


TomTomAtomic a écrit :
Citation:
C'est plus facile et efficace de repérer la tonique, et de situer les notes par rapport à elle que de tenter d'entendre l'intervalle entre chaque notes consécutives.

C'est plus facile et efficace... et pourtant, encore une fois, excuse moi de te contredire mais c'est pourtant ce qu'on fait dans TOUTE les ecoles de musique un peu serieuse...


pourtant les gens qui ont fait du classique et qui sont pas capable de repiquer un truc d'oreille il y en a des légions, je vois vraiment pas comment on peut se servir de ça comme argument tangible
ceux qui sont bons y arrivent d'eux même, mais les autres c'est poubelle !! C'est comme ça que ça marche dans le système élitiste du conservatoire lol

TomTomAtomic a écrit :
Ce que tu n'as pas compris c'est que tu veux faire le mec enfermé dans le systeme tonale


Tu ne saisis pas, car tu reste enfermé dans les définitions et les mots des trucs que tu as appris scolairement.
La notion d'organisation des sons autour d'un son prépondérant (finale ou tonique), ça va au delà du "système tonal" ou du modal.
On le voit bien dans le cas d'une séquence décalée chromatiquement, l'organisation d'un groupe de notes autour d'une note fixe qui va se décaler est claire.

TomTomAtomic a écrit :
mais le travaille de l'oreille et des intervalles ne rentre pas dans un cadre specifique, c'est une notion absolue qui permet justement de faire en sorte qu'un genie comme Ravel ou Debussy entend quelque chose au dela du tonale et arrive a faire exploser ce systeme.


L'organisation des notes autour d'une note référent, c'est présent dans toutes les formes de musiques à divers niveau.
Ces mecs là ont de toutes façons appris les bases.

Je pense pas qu'ils aillent au delà du tonal juste en se disant tient là je vais enchainer quinte, tierce majeure, seconde juste, sixte mineure sans qu'il y ai un lien et une organisation entre ces notes.
Quand tu penses uniquement en intervallique tu t'interesses pas d'aussi près aux autres interactions qui peuvent être à l'origine des enchainements.

Exemple tout con, si t'es en do majeur et que tu joues un do maj7.
Si tu joues une ligne mélodique qui à un moment ferait par exemple do re mi fa# sol# fa# sol#.
Est ce que ce qui est vraiment intéressant à entendre et constater c'est que fa# sol# ça fait un intervalle de seconde majeure, un intervalle plutôt consonant ?


et sinon si t'es pas convaincu t'as qu'a lire la littérature existante sur le sujet
http://www.amazon.com/Fanatics(...)4419X
http://www.amazon.fr/Hearing-W(...)49671
http://www.miles.be/index.html
ça reste des ouvrages intéressants pour ceux qui veulent avancer

sinon tu ne dis rien de concret et utilisable, tu restes à fond dans le négatif
propose au moins un seul exercice concret et précis

En ce moment sur théorie...