Je n'ai jamais eu ce modèle entre les mains, donc dur de donner(et plusieurs, plus objectif!) ça devient assez marrant toutes ces variantes... entre la D- GE, la D-GE 1934, la D- Authentic 1937....
rappelons nous que 80% de la production de Martin sont des Dreadnaught! soit quand même au moins 56000guitares...
je crois qu'il est surtout important de maîtriser la connaissance de l'essence utilisée pour la table, n'oublions pas que "quasiment" tout viendra de là... adirondack ou sitka, une différence incroyable, combien de modèles avons nous essayé en Adirondack? Est ce le son ou ce côté mystique des modèles d'avant guerre que nous aimons??? c'est sonore, historique ou du snobisme.....?
le barrage est biensûr lié au résultat final... le fait de scalopper une table est vraiment un bon point, on permet de faire plus vibrer une zone voulue(ceci fut arrêté fin 1944), les appellations 5/16''(= 8mm)... euh... signifient justes que comme les vieilles Martin d'époques s'éfondraient car la hauteur du barrage était souvent inférieur à 6,5 ou 7mm, on prend de nos jours la précaution de ne pas descendre en dessous de 8mm!
Puis l'idée de réavancer le X vers la rosace(chose changée fin des années 30) est à nouveau une bonne idée(appelation "Forward")...on libère à nouveau la table et des fréquences basses, elle est moins "bridée".
après dire que la meilleure époque d'avant 1944 est que quand la partie X du barrage était plus haute ou basse...pffff????
Le simple fait que le barrage soit fait d'Adirondack ou de sitka jouera aussi, si le grain est serré, coupé parfaitement ou non au quartier...
à nouveau aux vues de vidéos de chez Martin, le scaloppage se fait rapidement... c'est une facture industrielle... qui cherche sans cesse à reprouver que eux sont capables de faire les "meilleures" copies de Martin des époques 1931 à 1944...
Puis les bois du fonds auront leur rôle, ils colorent le son, le reflète, projette... le Rio est un "Must", un Luxe... mais ça devient vite honéreux!!! au vu des vidéos de chez Martin, je pense qu'ils le choisissent pour son côté visuel, je n'ai jamais encore vu une personne choisie, qui les tapotent, écoutent ou des tests plus physiques afin de voir les qualités sonores...
la taille de l'instrument joue aussi, pour favoriser des fréquences ou d'autres, pour le volume(souvent que flatteur), la projection, la profondeur de caisse... la largeur du spectre, la richesse harmonique, la reverb naturelle... pfff.... comment juger tous nos goûts en un nom, une marque, une appelation, une référence... ce ne sera jamais "1" nom universel.
apres... l'association Adirondack et Indien... froid? quand on met beaucoup de richesses ensemble, on ne sait plus trop bien gérer, ou regarder, ou écouter? peut etre? l'acajou a ce côté "terre à terre", plus bois...
voilà ma simple réponse...(relatif!???)
Benoit de Bretagne