Comment vivre de sa musique aujourd'hui ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
TheSoulsRemain
Pour illustrer mon propos, des sociétés spécialisées dans le divertissement :

Stage Entertainment, The Really Useful Group, et le plus connu peut être Le Cirque du Soleil :

https://www.cirquedusoleilente(...)om/fr


On est à des années lumières des performances de SupaDog.....
TheSoulsRemain
Doc Loco a écrit :


Et là je suis pas mal d'accord avec lui: trop souvent, les musiciens s'enferment dans leurs habitudes, leur région, leur milieu musical, tout ce qui les a formé mais maintenant les enferme un peu. Pas convaincu qu'il faille nécessairementaller s'embrigader dans les troupes kpop pour vivre de sa musique (et ce n'était pas le propos à mon sens) mais par contre, penser en dehors des clous, prendre des risques, aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte, rencontrer d'autres scènes musicales, ouvrir ses horizons ... en fait, c'est ce que beaucoup de musiciens "qui ont réussi" (sans abîmer leur intégrité artistique) ont fait dans le passé - je pense aux Beatles à Hambourg puis en Inde, à Björk qui quitte son Islande natale pour tenter l'aventure à Londres, à Cheap Trick qui explose au Japon (et retour), à Hendrix qui quitte les bars de NYC pour une improbable aventure british etc etc ... tous auraient pu se dire "trop loin, trop risqué, trop différent" et ne pas y aller.


Tu mets le doigts sur une partie du problème :

Est-ce qu'un musicien DOIT vivre de sa musique ? Si j'ai bien compris ton propos ( tu me diras si j'ai tort ), un musicien pour vivre de sa musique doit peut - être changer son message, son style si celui qu'il exprime ne lui permet pas d'en vivre ?
SupaDog
Effectivement.. Et en vous lisant je suis effectivement plus dans l'agit prop que dans l'entertainment.. Sans doute du à mes gout initiaux en tout cas pour moi quelque soit le medium, vid', peinture,musique, "performance" tout ça fait partie d'un grand tout qui me permet de m'exprimer et de ne pas passer à la lutte armée ou finir en H.P ... Donc si je pousse le raisonnement jusqu'au bout je n'ai jamais cherché à vivre de ma musique mais je fais plutot de la musique (et tout le reste sus cité) pour rester en vie (ah c'est beau ça!! ) ) ou du moins pour ne pas péter totalement un câble
Et puis tant qu'à continuer dans l'auto analyse ,ça coute moins cher que mon psy et on ne parle bien que de soi-même il parait,gagner ma vie avec le système médiatico-culturel que je conchie allégrement par ailleurs il y aurait un problème de cohérence philosophico politique..

Bon c'est pas tout ça mais il faudrait peut-être que je fasse semblant de mériter mon salaire que vous payez avec vos impôts n'est-il pas..... à plus tard donc...
Doc Loco
TheSoulsRemain a écrit :


Tu mets le doigts sur une partie du problème :

Est-ce qu'un musicien DOIT vivre de sa musique ? Si j'ai bien compris ton propos ( tu me diras si j'ai tort ), un musicien pour vivre de sa musique doit peut - être changer son message, son style si celui qu'il exprime ne lui permet pas d'en vivre ?


A ton avis, c'est le cas de ceux que j'ai cité? (question sérieuse)

Et donc je pense que tu n'as pas compris mon propos - je parle d'ouverture là où tu comprend travestissement (je force le trait peut-être aussi). Je ne dis en aucune façon qu'un artiste doit se renier pour gagner sa croûte. Mais je dis que l'ouverture et la curiosité, ainsi que la prise de risque, sont à mon sens partie intégrante de la nature d'artiste. Et que ces caractéristiques sont peut-être encore plus nécessaires que jamais. Après, que tous les musiciens soient des artistes est un autre débat.

Quant à la question: est-ce qu'un musicien DOIT vivre de sa musique? Non s'il veut être un musicien amateur (c'est notre cas pour la plupart). Mais à mon sens OUI s'il dédie sa vie à la musique, sa passion, parce que pratiquer la musique sérieusement à côté d'une activité qui remplit la marmite, ça va bien quelque temps quand on est jeune et bourré d'énergie, mais ça use vite et il faut rapidement faire des choix qui ne vont jamais dans le sens d'une plus grande activité artisitique.

Est-ce qu'il faut pour autant se renier et "vendre son âme"? A chacun de poser ses limites, je ne jugerai jamais les choix d'un musicien sincère mais c'est clair - et je l'ai déjà exprimé - que par exemple les groupes de cover (en particulier ceux spécialisés dans une seul groupe ou artiste) me mettent mal à l'aise. Pour moi c'est le baloche 2.0 .

edit: je comprend la détestation, voire le mépris, pour la kpop. Je n'aime pas ça non plus à la base. Le côté délibérément industriel, le formatage forcené, l'exploitation kleenex des interprètes est tout ce que je déteste dans le monde de l'entertainment. Mais je crois comprendre aussi le point de vue plus nuancé d'IzzyU2 - qui sans être un spécialiste, connaît mieux le sujet que quiconque ici.
Ca fait un peu mal de le reconnaître mais il y'a un vrai savoir-faire et oui, il y'a des musiciens talentueux cachés derrière, dans les rouages du monstre industriel. Rappelez-vous ces équipes de musiciens qui étaient de tous les coups de la variét' des années 60 et 70, que ce soit aux states, en Angleterre ou en France, et dont on a découvert le talent qu'a posteriori quasiment. Sans comparer la kpop à la motown (!), être un faiseur nécessite un certain talent. Et les interprètes de la kpop, de leur côté, ne sont sans doute pas tous des marionettes désincarnées.

Et bien sûr, cette conception Fordienne du divertissement musical s'oppose frontalement à notre vieil idéal de l'artiste un peu maudit qui doit forcément galérer seul dans sa chambrette pendant des années en crachant à la gueule de l'industrie du disque . Gainsbourg résumait merveilleusement ce dilemme en déclarant avec un peu de provoc' "j'ai retourné ma veste le jour où je me suis aperçu qu'elle était doublée de vison" ... éternel débat!
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
SupaDog
L'exil en Brittany avec de la gueule, de l'energie à revendre
et à genre 25 balais ça peut le faire... Mais bon à mon avis il faut bien s'accrocher..
Elles à la base elles sont françaises par exemple

et j'ai l'impression que ça tourne pas mal pour elles depuis 4/5 ans maintenant (enfin la batteuse s'est tirée je crois)
a voir la poignée de clips et de live sur le tube
Brigido
Aujourd'hui en France, tu as clairement deux circuits, le premier avec le main stream ("chanson française" et musiques "urbaines" commerciales) et le second (tout le reste...).
Les musiques urbaines sont relayées par les plus jeunes générations qui ne connaissent presque que ça, elles génèrent un gros business parfaitement cynique (où la qualité artistique n'est évidemment pas un critère essentiel). La chanson française quand à elle est portée par quelques gros médias, événements et institutions (victoires de la musique, Francofolies, France Inter, Telerama, Taratata...)...petit milieu, avec ses roitelets qui se cooptent allègrement...
Si tu n'appartient pas à une de ces deux catégories main stream tu es condamné à rester dans l'anonymat (pas d'exposition grand public, aucune carrière possible sur du long terme, royaume de la démerde). Ceux qui y survivent ont du mérite et un certain panache.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Brigido
edit.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
TheSoulsRemain
Doc Loco a écrit :
TheSoulsRemain a écrit :


Tu mets le doigts sur une partie du problème :

Est-ce qu'un musicien DOIT vivre de sa musique ? Si j'ai bien compris ton propos ( tu me diras si j'ai tort ), un musicien pour vivre de sa musique doit peut - être changer son message, son style si celui qu'il exprime ne lui permet pas d'en vivre ?


A ton avis, c'est le cas de ceux que j'ai cité? (question sérieuse)

Et donc je pense que tu n'as pas compris mon propos - je parle d'ouverture là où tu comprend travestissement (je force le trait peut-être aussi). Je ne dis en aucune façon qu'un artiste doit se renier pour gagner sa croûte. Mais je dis que l'ouverture et la curiosité, ainsi que la prise de risque, sont à mon sens partie intégrante de la nature d'artiste. Et que ces caractéristiques sont peut-être encore plus nécessaires que jamais. Après, que tous les musiciens soient des artistes est un autre débat.

Quant à la question: est-ce qu'un musicien DOIT vivre de sa musique? Non s'il veut être un musicien amateur (c'est notre cas pour la plupart). Mais à mon sens OUI s'il dédie sa vie à la musique, sa passion, parce que pratiquer la musique sérieusement à côté d'une activité qui remplit la marmite, ça va bien quelque temps quand on est jeune et bourré d'énergie, mais ça use vite et il faut rapidement faire des choix qui ne vont jamais dans le sens d'une plus grande activité artisitique.

Est-ce qu'il faut pour autant se renier et "vendre son âme"? A chacun de poser ses limites, je ne jugerai jamais les choix d'un musicien sincère mais c'est clair - et je l'ai déjà exprimé - que par exemple les groupes de cover (en particulier ceux spécialisés dans une seul groupe ou artiste) me mettent mal à l'aise. Pour moi c'est le baloche 2.0 .

edit: je comprend la détestation, voire le mépris, pour la kpop. Je n'aime pas ça non plus à la base. Le côté délibérément industriel, le formatage forcené, l'exploitation kleenex des interprètes est tout ce que je déteste dans le monde de l'entertainment. Mais je crois comprendre aussi le point de vue plus nuancé d'IzzyU2 - qui sans être un spécialiste, connaît mieux le sujet que quiconque ici.
Ca fait un peu mal de le reconnaître mais il y'a un vrai savoir-faire et oui, il y'a des musiciens talentueux cachés derrière, dans les rouages du monstre industriel. Rappelez-vous ces équipes de musiciens qui étaient de tous les coups de la variét' des années 60 et 70, que ce soit aux states, en Angleterre ou en France, et dont on a découvert le talent qu'a posteriori quasiment. Sans comparer la kpop à la motown (!), être un faiseur nécessite un certain talent. Et les interprètes de la kpop, de leur côté, ne sont sans doute pas tous des marionettes désincarnées.

Et bien sûr, cette conception Fordienne du divertissement musical s'oppose frontalement à notre vieil idéal de l'artiste un peu maudit qui doit forcément galérer seul dans sa chambrette pendant des années en crachant à la gueule de l'industrie du disque . Gainsbourg résumait merveilleusement ce dilemme en déclarant avec un peu de provoc' "j'ai retourné ma veste le jour où je me suis aperçu qu'elle était doublée de vison" ... éternel débat!


Voilà qui est plus clair.

Pour percer, il faut absolument utiliser les réseaux sociaux.......sauf pour les réfractaires et les anciens.

Trèves de conneries, le média TV étant voué à disparaitre sous sa forme actuelle, les générations sont sur d'autres médias. Et donc il faut aller là dessus.

A titre perso, je n'ai jamais pensé pouvoir vivre de la musique pour la simple et bonne raison que tous ceux que je connais en France qui ont essayé ont échoué parce que nous n'avons pas le public pour ça. (Thrash...) Ce n'est pas un problème de qualité, mais un problème de publique.
Gojira est l'exception qui confirme la règle....Et le publique de Gojira n'a jamais été le publique de LoudBlast/Agressor ni l'autre groupe dont le nom m'échappe dont Mouss est le chanteur et l'ancien guitariste de Watcha est un membre maintenant.

Le seul artiste que je connais de loin qui a percé c'est Dirk Verbeuren, il a joué dans tellement de groupe pour accumuler les expériences... Sinon tous les autres devait avoir un métier à côté ou être du côté technicien/intermittent
Mr Park
Brigido a écrit :
Aujourd'hui en France, tu as clairement deux circuits, le premier avec le main stream ("chanson française" et musiques "urbaines" commerciales) et le second (tout le reste...).
Les musiques urbaines sont relayées par les plus jeunes générations qui ne connaissent presque que ça, elles génèrent un gros business parfaitement cynique (où la qualité artistique n'est évidemment pas un critère essentiel). La chanson française quand à elle est portée par quelques gros médias, événements et institutions (victoires de la musique, Francofolies, France Inter, Telerama, Taratata...)...petit milieu, avec ses roitelets qui se cooptent allègrement...
Si tu n'appartient pas à une de ces deux catégories main stream tu es condamné à rester dans l'anonymat (pas d'exposition grand public, aucune carrière possible sur du long terme, royaume de la démerde). Ceux qui y survivent ont du mérite et un certain panache.


Bullshit. Tu as un tas de groupes français ou belges qui s'exportent très bien sans avoir besoin d'être particulièrement mainstream. Phoenix ça vous parle? Deus, Girls in Hawaii, Deportivo,... Y en a beaucoup trop à citer ici.

Il y a un monde entre la chanson française et les musiques urbaines.
Brigido
Mr Park a écrit :
Brigido a écrit :
Aujourd'hui en France, tu as clairement deux circuits, le premier avec le main stream ("chanson française" et musiques "urbaines" commerciales) et le second (tout le reste...).
Les musiques urbaines sont relayées par les plus jeunes générations qui ne connaissent presque que ça, elles génèrent un gros business parfaitement cynique (où la qualité artistique n'est évidemment pas un critère essentiel). La chanson française quand à elle est portée par quelques gros médias, événements et institutions (victoires de la musique, Francofolies, France Inter, Telerama, Taratata...)...petit milieu, avec ses roitelets qui se cooptent allègrement...
Si tu n'appartient pas à une de ces deux catégories main stream tu es condamné à rester dans l'anonymat (pas d'exposition grand public, aucune carrière possible sur du long terme, royaume de la démerde). Ceux qui y survivent ont du mérite et un certain panache.


Bullshit. Tu as un tas de groupes français ou belges qui s'exportent très bien sans avoir besoin d'être particulièrement mainstream. Phoenix ça vous parle? Deus, Girls in Hawaii, Deportivo,... Y en a beaucoup trop à citer ici.

Il y a un monde entre la chanson française et les musiques urbaines.


Prends un Tranxene Mr Park, tu m'as l'air un peu tendu (j'ai insulté ta famille ou quoi ? )
Je parlais de la France (en schématisant un peu l'organisation générale), de ce qui se passe dans les salles et théâtres en France, pas des groupes Français qui s'exportent (et en plus à part Phoenix, ceux que tu cites n'ont pas une envergure si importante que ça, et ils sont surtout d'une autre génération).
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Biosmog
  • Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
TheSoulsRemain a écrit :
Pour illustrer mon propos, des sociétés spécialisées dans le divertissement :

Stage Entertainment, The Really Useful Group, et le plus connu peut être Le Cirque du Soleil :

https://www.cirquedusoleilente(...)om/fr


On est à des années lumières des performances de SupaDog.....


Je ne trouve pas. Il y a moins de watts et les affiches sont en noir et blanc. Mais tu sens la filiation quand même.
Vous battez pas, je vous aime tous
Doc Loco
Brigido a écrit :
Mr Park a écrit :
Brigido a écrit :
Aujourd'hui en France, tu as clairement deux circuits, le premier avec le main stream ("chanson française" et musiques "urbaines" commerciales) et le second (tout le reste...).
Les musiques urbaines sont relayées par les plus jeunes générations qui ne connaissent presque que ça, elles génèrent un gros business parfaitement cynique (où la qualité artistique n'est évidemment pas un critère essentiel). La chanson française quand à elle est portée par quelques gros médias, événements et institutions (victoires de la musique, Francofolies, France Inter, Telerama, Taratata...)...petit milieu, avec ses roitelets qui se cooptent allègrement...
Si tu n'appartient pas à une de ces deux catégories main stream tu es condamné à rester dans l'anonymat (pas d'exposition grand public, aucune carrière possible sur du long terme, royaume de la démerde). Ceux qui y survivent ont du mérite et un certain panache.


Bullshit. Tu as un tas de groupes français ou belges qui s'exportent très bien sans avoir besoin d'être particulièrement mainstream. Phoenix ça vous parle? Deus, Girls in Hawaii, Deportivo,... Y en a beaucoup trop à citer ici.

Il y a un monde entre la chanson française et les musiques urbaines.


Prends un Tranxene Mr Park, tu m'as l'air un peu tendu (j'ai insulté ta famille ou quoi ? )
Je parlais de la France (en schématisant un peu l'organisation générale), de ce qui se passe dans les salles et théâtres en France, pas des groupes Français qui s'exportent (et en plus à part Phoenix, ceux que tu cites n'ont pas une envergure si importante que ça, et ils sont surtout d'une autre génération).


Dans la génération actuelle, on peut citer Brutus par exemple, ou Amenra.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Mr Park
Brigido a écrit :

Prends un Tranxene Mr Park, tu m'as l'air un peu tendu (j'ai insulté ta famille ou quoi ? )


Désolé, je ne voulais pas paraître agressif C'est le ton définitif de ton affirmation qui m'a fait réagir un peu à chaud.

Brigido a écrit :
Je parlais de la France (en schématisant un peu l'organisation générale), de ce qui se passe dans les salles et théâtres en France, pas des groupes Français qui s'exportent (et en plus à part Phoenix, ceux que tu cites n'ont pas une envergure si importante que ça, et ils sont surtout d'une autre génération).


Deus et Girls in Hawaii c'est quand même une envergure internationale importante, si. Mais la question est de savoir si on peut vivre de sa musique aujourd'hui, et oui, sans être dans des cases mainstream.

J'ai un exemple tout con vu que c'est celui d'un ami avec qui j'ai joué. Il joue maintenant dans Mutiny on the Bounty, groupe franco-luxo-belge (ah, les frontières ) peu reconnu dans le coin mais très célèbre dans sa niche, le math-rock. C'est pourtant une musique où il doit y avoir très peu de pros, mais il y arrivent, sans être millionnaires bien sûr. Les gars ont joué partout, tout le temps, parfois sans être payés, pendant des années. Maintenant, ils ont fait un album chez Steve Albini, tourné au Japon ou au States (même en Islande, j'étais hyper jaloux de mon pote, je lui avais dit ), ont fait des gros festivals comme South by Southwest au Texas,... Le tout en répétant à Thionville

Pourtant, c'est pas du tout une musique "facile" ou commerciale:



EDIT: Doc, pas sûr que Brutus soit pro, si?
AethelBridd
La musique est super sympa, merci de m'avoir fait découvrir ce groupe, je vais m'intéresser à leurs autres titres. S'ils réussissent, c'est tant mieux parce qu'ils le valent bien.
(La chorégraphie, par contre, je suis moins fan, ça fait plus choré...e de Huntington, spasmes intestinaux, etc. Mais ce n'est qu'un détail qui n'enlève rien à leur musique très réussie)
Quod gratis asseritur gratis negatur.
SupaDog
Je crois que dans les musique de niche et underground avec un circuit relativement développé (scène garage, punk etc..)tu peux encore vivre avec ta musique... Sachant que ça veut aussi dire passer la moitie de cette vie dans un van. dormir dans des endroits bizarres et voyager au minimum en Europe voire plus... Par contre ça risque de ne durer au mieux qu'une dizaine d'années grand max.... Quand tu regarde un peu le parcours de tous les zikos qui étaient dans la vague alternative par exemple et dans des groupes connus voire culte... Il y en a quand même les 3/4 qui sont passés à autre chose vers la trentaine... Et c'est peut-être très bien comme ça.. Parce que je sais pas mais jouer dans un groupe de hard core ou autre après disons 40 ans je trouve qu'il y a quand meme un truc un peu pathétique...
AethelBridd
D'ailleurs :

"I'm a professional, God damn it. I live in a car." (Bob Log III)
Quod gratis asseritur gratis negatur.

En ce moment sur groupes / artistes pros...