skynet a écrit :
Oui, au moment du G7 , do est une note ambigüe, tout dépend du contexte.
même si on ne pense pas "mode" et donc mixo , la tonalité est plutôt le centre de gravité de la suite d'accord.
Je suis d'accord que le do sur le G7 est gênant, mais si il l'est pour moi, c'est que là ou G7 est un accord qui est instable (présence du VII et du IV qui voudront résoudre sur I et III), et bien on amène un Do qui est la note de tension zéro, la tonique, I, on va briser trop tôt l'instabilité.
Je suis d'accord qu'on peut dire que ça créé une tension, mais c'est plutot parcequ'on joue une note stable sur un accord instable, que parcequ'on joue une note instable sur un accord stable.
Hougo a écrit :
Je crois franchement que tu n'y es pas Mirak.
Déjà les degrés font référence à des ACCORDS, pas à des notes.
Ensuite, quelle que soit la manière dont tu penses ton impro sur ton II V I (je joue Do majeur tout du long, je joue penta, je pense arpège, je pense chordscale, je joue altéré sur le V, etc), la trame harmonique reste un II V I, donc ça n'a aucun sens de dire que tu modules à chaque accord.
Quand tu joues un standard en n'utilisant que les arpèges d'accord, est-ce que t'as l'impression de moduler toi? c'est tout le contraire. Alors pkoi en utilisant les chord scales, cad en rajoutant simplement les enrichissements aux arpèges, tu modulerais? Ca n'a aucun sens.
Les degrés font référence à des notes, ou plus précisément à la fonction de la note dans la tonalité.
Quand t'écris V pour un accord, en fait c'est une abréviation qui sous entends V VII II.
Quand t'écris V7 ça sous entends V VII II IV.
I7 ça sous entends I III V bVII.
Quand tu te borne à entendre une arpège comme étant 1 3 5 7b en fait tu n'entends que unisson tierce quinte septieme.
Tu places la fondamentale comme le repère principal, et tu le prends quasiment comme une tonique du coup, et c'est poussé jusqu'au bout quand tu commences à entendre un mode à partir de cette fondamentale, c'est que là c'est carrément une tonique.
Si tu entends I III V bVII ce n'est pas la même chose que V VII II IV, même si les intervalles entre les notes sont les mêmes.
Dans une arpege tu entends tonique mediante sous tonique, et dans l'autre t'entends dominante sensible sus tonique sous dominante.
En fait les fonctions tonales des accords et des notes, c'est pas juste un truc vaguement conceptuel, en fait ça s'entend et se reconnait aussi bêtement qu'un intervalle au sens ou on le connait, sauf que c'est par rapport à la tonique. La tonique dans la musique actuelle on ne la joue plus explicitement, mais pourtant elle reste le point central vers lequel on va, ou qu'on choisit d'éviter.
On a je pense beaucoup plus à gagner à savoir entendre que G7 c'est V VII II IV de la tonalité que de se borner à juste 1 3 5 7b. (et même savoir faire les deux)
En fait là j'ai pas l'impression de suggérer une obscure méthode, car c'est tout simplement ce que la théorie formalise dans sa notation analytique.
Le chiffre V c'est pas juste un chiffre, c'est une réalité perceptible musicalement, c'est l'intervalle de la note par rapport à la tonique. (et on y donne les noms dominante, sous dominante etcetera)
Des exercices pour s'entrainer à l'entendre et le réaliser il y en a, j'avais filé un lien.
amotrio a écrit :
quoi que tu fasse ton II V I reste un II V I la gamme que tu joue dessus ne peut pas chager la tonique c est une question de rythme harmonique
sauf si tu reste longtemps sur sol genre 8 mesure de D /8 de G / et 8 de C
Prend do re mi fa sol la si do re mi fa sol la si do.
A ton avis qu'est ce qui fait qu'avec cet ensemble de note dans un cas tu vas entendre du dorien, ou dans un autre do ionien ?
C'est parcequ'en fait dans un cas tu vas considérer dans ton esprit que le centre tonal est ré pour du dorien, et do pour du ionien.
Et en fait le faire ça se note tout simplement.
I : ré
II : mi
III : fa
IV : sol
V : la
VI : si
VII : do
pour du ionien c'est
I : do
II : ré
III : mi
IV : fa
V : sol
VI : la
VII : si
En fait la notation théorique est vraiment très liée à ce qu'on est censé entendre.
C'est pour ça que quand tu dis que tu entends du dorien sur un accord II de do majeur, ça se passe dans ton esprit, tu considères que la note qui avait la fonction tonale II possède maintenant la fonction tonale I.
Comme les degrés sont organisés selon l'échelle dorienne, alors tu entends une autre couleur, ici du dorien.
Et ça en fait quelque soit l'harmonie de la musique que tu vas entendre avec tes oreilles, ça ne changera rien à la façon dont toi tu peux préférer percevoir les choses. Mais ça peut s'avérer plus dur à faire.
Par exemple pour II V I en do majeur, l'enchainement de l'harmonie ne fait qu'une chose, c'est suggérer que le centre tonal c'est do, car tout converge vers do, et donc te fait entendre du ionien.
Donc si tu entends du dorien sur un II d'un II V I, c'est que tu as fait une modulation. Même si c'est dans ta tête, tu as fait une modulation, c'est la définition.
Après si pour toi entendre du dorien sur une grille en tonalité majeure c'est pas faire une modulation, il va falloir que tu m'indiques le terme théorique le plus adapté, car "utiliser la couleur dorien" ça me parait un peu un terme qui réinvente la roue.
amotrio a écrit :
de plus en do majeur B se résoud sur C et pas le contraire donc la tirece du V (B) vas vers le I (C) pour un II V c est la base
fais le test joue un G7 avec un C comme note la plus aigue tu vas voire que même en résolvant vers do y a un truc qui vas pas
le seu!l moyen est de consideré do sur sul come une note de passage
et ce que tu joue modal ,tonal , avec des arpége , bref je suis pas d accord
mais bon si ca marche pour toi je veut pas jouer a qui a raison qui a tort !!!! je vien ici pour partager pas pour avoir raison
La théorie dit que la sensible veut résoudre sur la tonique, pas l'inverse, c'est qu'il y a un truc qui cloche dans ton explication non ?