Que pensez vous d'utiliser des Béta Bloquant pour le stress?

attention, les antibio' faut quand même respecter la durée prescrite sinon, resistances, rechutes...
Pour les bêta-bloquants celui qui est prescris en ponctuel pour le stress c'est en général le propranolol, mais pour les gens qui n'en ont jamais pris, faut passer par un toubib de toute façon, après sur cette classe il n'y a pas d'accoutumance comme pour les benzodiazépines (lexomil par exemple), mais si les prises doivent être systématiques à la moindre situation de stress, faut envisager le psy, les médocs dans ce domaine, ça dépanne, rien de plus...

Une tite pipe avant le concert, ca detend pas ca ?

Bon au pire, une tite branlette

Je dis ca sérieusement hein !

Sûr ça détend, peut-être trop même.....

Plus y'a de stress avant plus y'a de plaisir pendant! Je suis un traqueux fou, mes premières notes ont toujours un léger trémolo dans la voix et ça frise à la gratte mais je l'accepte.
je me souviens de mon premier examen à la gratte classique, ça a été catastrophique, quand je repense à cette salle à la lumière froide et la gueule du jury j'en stress encore...
Chez moi en jouant souvent le trac ne diminue pas mais j'apprécie plus lorsqu'il disparait au fil des morceaux.
En règle général si le trac ne disparait pas alors qu'on tourne souvent ça traduit un manque de confiance en soit qui dépasse le cadre de la musique ou des objectifs trop hauts par rapport à ce qu'on est capable de faire...Quoi qu'il en soit les beta bloquants doivent être envisagés après l'échec de tout le reste!

Ah tiens un topic qu'il est bien...

Alors étant un TRES grand anxieux... et étant musicien... je n'ai que le cas de figure de batteur, pas celui de guitariste (encore que j'ai tenu la basse pour un concert). Avec le groupe dans lequel je joue actuellement... c'est pas mal. Le trac de la scène je l'ai, il s'est légèrement amoindri avec le temps, mais il est toujours là. De toute façon, le jour où il n'y en a plus, j'arrête.

Dans les premiers temps de pratique scénique musicale (donc avant Slam&Co), j'avais des nausées, je me sentais mal à l'aise, envie de chier aussi (bah quoi...). Avec le temps et l'expérience, c'est passé au sixième plan. Je suis maintenant plus sûr de moi avant de monter sur scène. Une fois sur scène, c'est les premières mesures les plus difficiles. Après ça roule... ou pas... voire des fois ça plante en cours de route. Mais on n'est pas des machines, donc...

En fait, maintenant, je m'aperçois que je suis hystérique de la jambe droite (grosse caisse)... tendance fâcheuse à vouloir taper trop souvent, alors qu'en répet aucun problème. Certainement dû au fait que j'ai l'impression que le public n'entende pas la grosse caisse. Et puis l'impression aussi que je vais par moments quelque part où je ne devrais pas, l'impression de faire planter les autres (alors que le pianiste sous ses airs autistes est d'une précision chirurgicale)... et j'ai insisté pour ne pas être au fond au milieu, mais sur un côté de scène, et pas sur une estrade. Bref.

Je pense qu'avant d'envisager les médocs et ce qui va avec, il faut se pencher sur soi et surtout sur le groupe (si groupe il y a). Savoir se poser les bonnes questions, et en premier se demander si on est vraiment fait pour la scène. Ca peut paraître con, mais il y a des musiciens qui ne sont pas faits pour la scène. Ils sont bons quand le public est restreint aux ingés sons, aux assistants et aux autres membres du groupe. Même en club de jazz, ils ne passeraient pas. Les raisons sont propres à eux, à leur façon d'être. Ce n'est pas forcément une question de timidité ou de niveau ou quoi d'autre encore, c'est simplement que le musicien en question... est comme ça. Chacun étant différent, on ne peut pas tracer de généralités.

En parler avec les autres membres du groupe, faire une sorte de briefing-debriefing en répét et en concert, ça peut aider. Sinon, la case psychologue et/ou médecin traitant (si tu t'entends très bien avec), peut faire l'affaire. C'est en en parlant de vive voix à quelqu'un qui ne portera pas de jugement (et je préfère le psy pour le coup) que ça te fera avancer, au moins dans la compréhension du stress et du trac (liés de toute façon).

Il y a un truc qu'on m'avait appris quand j'étais au CMCN (l'ancêtre du MAI, merci papa Hans) : lorsque tu es sur scène, ce n'est pas le public qu'il faut regarder et chercher une réaction chez lui, mais regarder quelque chose de statique, comme le fond de la salle, ou une chaise... ne pas se focaliser sur comment te regardent les gens.
Il y a aussi le coup de s'imaginer qu'ils sont tous à poil... mais bon, s'il y a une belle fille dans le public (ou plusieurs), t'es mal barré (d'où l'avantage d'être batteur derrière les fûts encore que mon set soit d'une simplicité monacale (GG,CC et cymbale crash)...

Personne n'a encore parler de la respiration abdominale.
C'est une des méthodes les plus simples, les plus anciennes(yoga) et très intéressantes pour le trac en public (assez discrète).
Je mets un lien mais il y a pléthore de pages web qui en parlent http://www.onlinetri.com/actus(...)d=226

+1

Ma femme m'a prescrit du propranolol voyant que le trac me bouffait avant les "grands rendez vous". J'ai obtenu le permis (3eme fois) et passé de bons entretiens grâce à ça. Après, une bonne préparation reste nécessaire c'est pas non plus magique.
Maintenant je m'aperçois que je commence à faire sans, peut être un début de gestion du trac et d'assurance.

+10000 également sur les précautions à prendre c'est pas de l'euphitose (encore qu'il parait que ça constipe )

+1
C'est ce que je fais quand le trac commence à me submerger, et respirer par le ventre le fait partir en quelques secondes.

Autrement, je suis convaincu que la façon dont on travaille à la maison est très important: S'exercer le plus détendu possible fait que quand on commence à jouer, au début du set le trac disparaît automatiquement, parce qu'on a l'habitude de jouer relaxé.

Un détail à propos des beta-bloquants: dans une proportion non négligeable, ça peut gêner l'érection. Autant savoir ...

Ah bon? pas trop remarqué.

quel est le rapport en ostéopathie et médecine chinoise?

L'origine du nom beta-bloquant enfin révélée.

C'est marrant d'avoir besoin de recourir à des médocs pour un truc qui n'est finalement que du plaisir ...
personnellement j'ai bcp de plaisir à stresser ,je sais ça parait con à raconter mais j'ai un boulot très très stressant (le même que le doc loco a priori) et j'ai grand plaisir à focaliser mon attention pendant quelques jours sur autre chose que mon boulot ...Lorsque je monte sur scène ,je transforme mon trac en énergie j'ai envie de tout bouffer ,si je ne suis pas suffisemment stressé ,je rate des débuts de solos etc ...
Impossible pour moi de joouer avec un verre dans le nez car je ne suis plus attentifs ...faut que je sois sous pression !!!
je suis pour des techniques simples : bien bosser ses sets ,toujours commencer par un truc ou deux qui vont te mettre en confiance ..ne jamais commencer par des trucs super difficiles qui ne passent qu'une fois sur 2 ...Discuter avec ses potes avant le concert ,faire des petits brieffings simples ,ne pas essayer de mettre en place un truc au dernier moment 15mn avant de monter sur scène,avoir un matos rodé et irréprochable ...
Il m'est arrivé 1 fois un concert calamiteux du fait du stress mais c'était lié aux circonstances : un son pourri ,obligé pendant la balance de modifier tous mes presets (une bonne douzaine) ,Le floyd de ma gratte qui part en couille et qui désaccorde la guitare à tuot bout de chant (et pas de gratte de rechange ...) etc ...
il m'est arrivé de traiter des patients intermittents du spectacle pour le trac ,mais ils ont arrété de se produire au bout de quelques mois ...
Le trac c'est partie intégrante du plaisir si ya pas de plaisir à se faire une petite frayeur ben il vaut mieux ne pas se produire sur scène...

il était pas calamiteux ce concert

j'en garde un souvenir de merde !!!
la tête vide je reflechissais comme un con à ce que je devais jouer ça tombait tout le temps à coté !!! caramba encore raté !!

oui , car il sera impossible de profiter du succès obtenu grace au médicament en question et de satisfaire ensuite toutes les groupies histériques.