(et la vidéo qui va avec le topic en haut de ce lien), je me dis que oui, ce qu'il dit sur Hendrix n'est pas un fake.
Allez, et un coup de Google translate pour ceux qui ont du mal avec l'anglais :
sluprok a écrit :
piccupstix a écrit :
De nombreux commentaires sur cette vidéo mentionnent qu'Albert était très dur avec les batteurs. Le regarder me fait grincer des dents. J'ai travaillé une fois avec Al Wilson ("Show & Tell") et il était très pointilleux sur le sujet. J'aime toujours la science et la technologie, mais chaque fois que je l'entends, j'évoque des fléchettes empoisonnées.
Salut à tous, je sais que c'est un sujet plus ancien mais je viens de le trouver et il fallait que je réponde parce que je jouais de la batterie pour Albert quand j'avais 19 ans... c'était à la fois éducatif et atroce. C'était en 1987 et son bassiste de l'époque, Rueben Fairfax, me connaissait un peu et nous avions joué un concert ensemble une fois sur Beale Street ici à Memphis, alors quand Albert cherchait un batteur, Rueben a jeté mon nom dans le chapeau. J'ai passé l'audition et j'ai immédiatement obtenu un poste, sans même savoir que j'étais le cinquième batteur qu'Albert avait eu en deux mois. Chaque soir, sur scène, il me traitait de « Blanc, connard de punk rock, mère de famille… ! » Hahaha, c'était terrible.
Il voulait que beaucoup de grooves soient joués plus rapidement que les enregistrements originaux, comme Born Under A Bad Sign, par exemple, et il a exigé que je joue des doubles croches au lieu des croches comme le faisait Al Jackson sur cette chanson. Mais j'étais paresseux et je n'avais pas encore la facilité dans ma main droite pour jouer des doubles croches cohérentes sur les chapeaux pendant une chanson entière et il devenait fou comme l'enfer... "SEIZIÈME, MOTHERFU....!"
Hahaha.
Il y a beaucoup plus à dire mais sans ennuyer tout le monde à mort, je dirai juste que la nuit où il m'a viré, il l'a fait juste avant le concert et m'a quand même fait jouer mais avait mon remplaçant assis dans la foule juste à côté du scène et le gars m'a regardé toute la nuit. Rueben a bien sûr trouvé ça hilarant et avec le recul, je suppose que ça l'était. Mais à ce moment-là, j’étais totalement blessé. D’autres de mes amis jouaient avec Albert et racontaient des histoires similaires où il les injuriait sur scène. Peut-être que j’ai eu la peau plus épaisse grâce à cela, je ne sais pas mais je dirai que ce furent trois semaines et demie très mémorables avec le « Parrain du Blues ».