Le Blues...Pourquoi ? Comment ?

Brigido
  • #1
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    Brigido
    le 27 Juin 2023, 17:55
Pour continuer une bonne discussion sur le Blues entamée sur le topic Epiphone (à partir de la page 510), et pour ne pas polluer ce dernier, je vous propose de venir discourir ici.

Ethnologues, musicologues, docteurs en harmonie, experts BFM, ingénieurs en mur du son, retraités de la fonction publique, bluesmen en tongues...vous êtes tous les bienvenus pour la ramener ici (même si vous dites pleins de conneries ).

Attitude respectueuse oblige, nous sommes des gens de bonne compagnie.

Un des sujets issu de ces échanges :

Les bluesmen de l'âge d'or du blues noir américain (pour simplifier, on va dire de 1950 à 1980), avaient ils une connaissance consciente de l'harmonie et de ses théories ?

à vous.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
SupaDog
  • #2
  • Publié par
    SupaDog
    le 27 Juin 2023, 18:07
Certains oui et d'autres non je pense....
Mais bon le blues c'est 3 accords et une vie de merdre!! )
Plus sérieusement certains on commencé avec une corde tendue contre un mur (diddley bow) et un bout de goulot pour slider...
Un truc qui n'a pas grand chose à voir pour illustrer mon propos... mais c'est la seule scène que je kiffe dans ce film...
oldamp
  • oldamp
  • Vintage Méga utilisateur
  • #3
  • Publié par
    oldamp
    le 27 Juin 2023, 18:25
Big Bill Broonzy était complètement illettré, mais quel musicien ! Un de mes premier disque.
Doc Loco
Une chose qui me pose toujours problème, c'est l'image qu'ont la plupart des gens du blues : un vieux black assis qui se plaint en grattant son instrument (en bonus: devant un public de blanc quadras cadres sup ).

Alors que ces mecs, à l'origine, étaient jeunes, pétant d'énergie, très souvent fouteurs de merde, grandes gueules, pas très recommandables, filous, arnaqueurs, infidèles, camés ou/et alcoolo (ou en voie de le devenir) et jouant dans tous les endroits mal fréquentés possible. Il suffit de lire leurs (auto)biographies pour être édifié.

Mais comme le public rock ne les a découvert qu'après que les angliches pâlichons les ont mis en évidence en leur renvoyant l'ascenseur, trente ans après leurs débuts, ils étaient un peu décatis lorsque les projecteurs se sont enfin braqués sur eux, et c'est cette image qui a percolé dans le public.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Fenson66
Comme disait le grand philosophe musical Eddy LeQuartier "c'est pas dur le Blues, tu te mets dans un champ, tu cries".
Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre.

"La religion est une insulte à la dignité humaine. Que ce soit avec ou sans elle, il y aura toujours des gens bien qui font de bonnes choses, et des mauvais qui font de mauvaises choses. Mais pour que des gens bien agissent mal, il faut la religion." S.WEINBERG

https://www.droitaucorps.com/
rhum66
  • rhum66
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  • #6
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    rhum66
    le 27 Juin 2023, 19:37
Dans la génération que tu décris, 1950 environ, pas de grandes connaissances théoriques de la musique pour ces gens.
Par contre des milliers d’heure A jammer pour apprendre et tester et bien entendu piquer des plans à droite et à gauche.
Sans évoquer la nécessité de “bouffer” en jouant de la musique là où les gens venaient danser.
Souvent une vie de bohème incompatible avec une vie rangée.
Sauf quelques exceptions comme muddy waters ou BB King.
Pour le reste; “son of a gun”.
C’est pareil pour le jazz des années 20 / 30; peu de lecteurs de musique mais un formidable apprentissage empirique aux compteurs des aspirants musiciens.
Charlie Parker a eut une grande envie de s’instruire, il a commencé à écouter des compositeurs européens: il voulait comprendre par la mathématique ce qu’il faisait naturellement.
Pareil pour Django, Charlie Christian fantastique chez Bennie Goodman et encore meilleur sur les jam du Minton’s avec Monk au piano.
Il faut attendre la Juilliard school de NY pour que Les musiques improvisées aient leurs théoriciens et commence à sortir des musiciens non seulement “éduqués” mais aussi techniquement monstrueux (années 60).

Cette éducation a selon moi, formatée le son de générations entières; au point que tout saxophoniste sonne comme son voisin (ce qui n’etait Pas le cas avec la génération précédente, Parker/Hodges/Young, m), sur la suivante place à un certain académisme formel , fini la fantaisie, la chasse à la fausse note est lancée.
Il y aura tout de même Coltrane/Hendrix/ Coleman pour déranger l’ordre nouveau.
Ensuite le British blues, je suis franchement pas fan même si je respecte.


Dorénavant, c’est même une certaine forme de sincérité qui n’est plus là (années 70)
Le moule est cassé il faut l’accepter; c’est ce manque de technique et c’est l’appropriation Du son par chacun, qui fait la musicalité.
Et non l’uniformisation des voix.

On l’a bien vu avec le jazz rock et la fusion; des machines à jouer vite, finalement saoulante.
Les seules que je retiens; Stern/Scofield, qui par leur jeu « out » ont su garder une forme impure.
Seul Miles Davis a sorti une fusion hirsute et géniale.
Zappa pour sa folie.

Perso, j’aime avant tout ce que j’appelle le vieux son; cette musique apprise à la sueur de la répétition, ces phrases essayées et retenues pleine d’atmosphère.
Je peux aimer le reste, mais le vieux son c’est le vieux son.

Ma culture blues, je l’ai faite en 1980 environ, le blues était plus qu’au fond du creux.
J’avais les vinyls de la collection « living Chicago blues » et aussi les disques des tournées européennes « folk blues » des 70’.
Bref, que des blacks avec des Guild ou des 335 sherry (exception pour T-bone Walker)
C’est celle là mon école.
Bien avant les trois King.
Bien avant Jimi (enfin presque)
Bien avant Clapton & Mayall

Le boogie est venu après; j’ai une immense admiration pour John Lee Hooker, c’est celui que j’écoute Encore le plus.

Je me suis plongé dans le blues delta acoustique bien plus tard avec Elmore James et lighting Hopkins.
Cette musique ne m’a jamais lâché, c’est un peu la mienne, elle m’a remonté le moral des milliers de fois.
Cela a été un honneur de l’aimer et d’apprendre à la jouer à peu près correctement avec un peu de sincérité.
Quand je serai à l’église, entre quatre planches, « in my time of dying », j’espère Qu’il y aura quelqu’un pour passer un blues.
Voilà
SHUT UP AND PLAY YOUR GUITAR (f.ZAPPA)
pour ceux qui aiment les jams-impro, sur backtracks:
https://www.youtube.com/user/r(...)ideos
Mikka Grytviken
Brigido a écrit :
Les bluesmen de l'âge d'or du blues noir américain (pour simplifier, on va dire de 1950 à 1980), avaient ils une connaissance consciente de l'harmonie et de ses théories ?


Tu as légèrement changé l'orientation du propos à l'origine du débat car au départ de la discussion il n'était pas question du fait qu'ils en soient conscients ou non mais plutôt qu'ils utilisaient ou non toute une palette d'éléments harmoniques en dehors de la simple pentatonique mineure.

Du coup j'en déduis que tu es peut-être finalement d'accord avec mes propos qui ont été à l'origine du débat sur la page des guitares Epiphone - et que je remets ci-dessous - en réponse à Ruhm66 et Room335.

Mikka a écrit :
Au contraire, le Blues est omniprésent dans le Jazz. C'est deux styles sont d'un point de vue historique, culturel et musicologique indissociables. Il faut juste l'approcher en tenant compte des modulations intrinsèques au mouvements harmoniques imposés par les II V ou II V I le VI de l'anatole n'étant rien d'autre qu'un I déguisé derrière sa relative mineure. Parfois cela t'impose juste de penser mineur et parfois majeur en fonction de l'accord résolvant à venir joué ou juste sous entendu par le II V. C'est une approche autant tonale que modale. Le véritable souci vient surtout que beaucoup pensent savoir jouer le Blues alors qu'il n'en est rien car se limitant à la simple pentatonique mineure, ils se prive de 80% de ce qu'est réellement le Blues et passent à côté de l'essentiel.


Adam Bopel a écrit :

Tu peux préciser quels sont ces 80 % essentiels, pour jouer le Blues ?


Mikka Grytviken a écrit :
Gamme pentatonique majeure, gamme blues, gamme diatonique majeure avec en particulier le mode mixolydien sur un accord de septième de dominante mais aussi les modes aéolien, phrygien et dorien sur les accords mineures dans un contexte de blues mineur mais pas que, lesquels sont d'ailleurs extrapolables sur penta majeure et mineure, et puis différents modes harmoniques mineures et mélodiques mineures ainsi que la gamme diminuée et quelques autres gammes pentatoniques ainsi que la gamme bebop etc ... que de nombreux bluesmen tel que B.B.King, ses contemporains et même avant ont su utiliser avant même la vague Blues Fusion qu'on a connue durant les 70' et 90' et que Hendrix a aussi largement balayées dès 1968-1969...

... J'ai même omis un éléments fondamental ... ... l'usage du quart de ton via les bends, fréquent chez les trois Kings et Albert Collins par exemple mais aussi dans l'accordage comme par exemple peut l'exploiter John Lee Hooker en accordant sa corde de Sol 1/4 de ton tantôt en-dessous ou tantôt au-dessus suivant les enregistrements que j'ai pu écouter de lui.

On pourrait aussi souligner les aspects rythmiques ...


Brigido a écrit :

Beaucoup de mots savants qu'aucun des bluesmen précités n'auraient sans nul doute jamais compris BB King et ses contemporains du postwar blues ont trouvé quelques plans à l'oreille (piqués à droite à gauche), ce qui a contribué a amener quelques "raffinements" dans leur jeu, mais pas plus. (les fameuses "boxes").

Le blues est effectivement omniprésent dans le jazz, sauf qu'aucun bluesman ne saura vraiment improviser sur une grille de jazz/blues et sonner jazz, et qu'aucun véritable jazzman ne saura "sonner" blues. Le monde est injuste Ces deux deux musiques sont de la même famille, mais bien différentes malgré tout. Le blues est une musique de tradition "orale" et le jazz est une musique "savante" (même si toutes les deux sont des musiques d'improvisation).
Le Jazzman le plus blues qui soit, c'est Kenny Burrel, et pourtant Kenny Burrel c'est déja totalement hors de portée d'un bluesmen en terme d'improvisation...

Moralité : si tu veux sonner vraiment blues (j'entends "blues noir"), n'apprend surtout pas l'harmonie, sinon tu finiras comme Robben Ford. Et, si tu es un bluesman et que tu veux sonner comme Kenny Burrel, prépare toi à bouffer quand même des traités d'harmonie.


Mikka Grytviken a écrit :


Et rien que l'intro de Red House, ce sont des intervalles tritoniques donc diminués ... les Bluesmen ont toujours eu une culture musicale bien supérieure à ce que le "petits blancs" de chez nous s'imaginent pour n'avoir qu'effleuré le sujet et ce par facilité et pauvreté culturel ... je parle pour le Français en particulier car des guitaristes comme Clapton, Keith Richards ou encore Jimmy Page sont eux très conscients de ce que je souligne.


Brigido a écrit :
C'est à chaque fois la vidéo que l'on me ressort (je l'attendais)
BB fait des efforts pour plaire à l'homme blanc, il parle d'harmonie avec un niveau de guitariste du dimanche, il n'y connait presque rien, parce qu'en réalité il s'en fout, ce n'est pas comme ça qu'il a avancé dans sa musique. Tradition orale, repiquage de plans à l'oreille qu'on incorpore dans son jeu , c'est comme ça que ça marchait à l'époque et c'est précisément ça qui a fait le son des grands du blues et de leurs styles (avant tout basé sur l'expression, de bonnes idées originales et non l'étude de l'harmonie !). C'est pareil pour TBone Walker, T Bone Walker (et je connais très bien) c'est 4 ou 5 plans en boucle, c'est pas dans l'harmonie que résidait son génie. Il n'a jamais fait évoluer son jeu, il en était incapable et il s'en foutait (bah oui, c'était T Bone Walker quoi !).


Mikka a écrit :

La tradition orale n'empêche en rien la sophistication ni la compréhension. La musique n'a pas besoin d'être écrite pour être "savante", riche, complexe et sophistiquée.

Il n'y a qu'à voir la richesse rythmique et harmonique de tout un tas de musiques africaines ou "créoles" apparues avant qu'on ne les théorises sur le papier et quid de la musique indienne avec à la fois tous ses rythmes et ses gammes et modes (et ses intervalles tellement plus fins que ceux de la culture occidentale savante alors qu'il s'agit d'une musique transmise uniquement oralement depuis des millénaires.

B.B.King qui veut plaire aux blancs en s'appuyant sur la musique des gitans ou des afro-américains qui ont fortement contribuer à la naissance du Jazz et ensuite du Bebop !


Voilà, je pense que il y en aura qui seront d'accord mais surtout en désaccord avec ce que je dis et c'est normal et tant mieux, ça devrait bien lancer le sujet.



Tiens d'ailleurs en passant Wes Montgommery n'avait absolument aucunes connaissance en solfège ou harmonie à l'instar de son mentor précurseur du Jazz Bebop Charlie Christian.

Et je pense que le guitariste de Jazz parmi les grand de l'époque que tu sites et qui serait le plus influencé par le Blues ça n'est pas de mon point de vue Burrel mais Grant Green.

Exemple ... mais bon sang je suis déjà HS !!!

Bigalbert
Le problème du blues c'est que c'est aussi large que quand on dit le jazz.
Ca va du noir avec sa guitare :

Jusqu'aux australiens enragés :

En passant par le Texas...
La liberté comme base, l'égalité comme moyen et la fraternité comme but. - Ricardo Mella -
Blow Up
  • #9
  • Publié par
    Blow Up
    le 27 Juin 2023, 20:10
Les grands oubliés du Blues, ce sont les amérindiens.
Les influences africaines, irlandaises, murder ballads de troubadours etc... sont bien documentées, les influences indiennes beaucoup moins.

Pourtant elles sont évidentes. Beaucoup de métis chez les bluesmans (de Charley Patton à Hendrix). Des similitudes et influences dans les mêmes thèmes de parias opprimés, les rythmes, les chants (il y a aussi des tierces tordues chez les indiens, si regarde a posteriori avec une grille de lecture harmonique).
Même les surnoms de certais bluesman, Howlin' Wolf, Muddy Waters etc... c'est typiquement des noms indiens.

Le film Rumble en parle un peu.

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Mikka Grytviken
Citation:
Les grands oubliés du Blues, ce sont les amérindiens.
Les influences africaines, irlandaises, murder ballads de troubadours etc... sont bien documentées, les influences indiennes beaucoup moins.

Pourtant elles sont évidentes. Beaucoup de métis chez les bluesmans (de Charley Patton à Hendrix). Des similitudes et influences dans les mêmes thèmes de parias, les rythmes, les chants (il y a aussi des tierces tordues chez les indiens, si regarde a posteriori avec une grille de lecture harmonique).
Même les surnoms de certans bluesman, Howlin' Wolf, Muddy Waters, c'est typiquement des noms indiens.


Sujet que je comptais aborder ... tu fais bien d'en parler !



+1 pour la tierce "tordue" !

La première des blue notes c'est bien cette tierce mineure présente dans la pentatonique mineur qui vient frotter avec la tierce majeure de l'accord.



Le Blues c'est par essence une musique construite sur des dissonances.
Ahouimaisnon
Bon j'ajoute mon grain de sel, sans beaucoup de culture, juste des trucs que j'essaie de piger à mon très petit niveau.

Le blues pour moi c'est basé sur la répétition lancinante, trois accords des fois un seul, rien ou presque. Tirer la note c'est juste introduire une dissonance qui fait que la répétition est presque complète mais pas tout à fait, ce qui crée le côté hypnotique. On s'approche des musiques africaines ou indiennes faites pour créer la transe. Il faudrait entendre les grecs qui chantaient l'odyssée, le poème est plein de répétitions et pourtant ça avance.

Le coup de l'ambiguïté mineur majeur c'est ce qui crée le vertige. Quand j'ai commencé la gratte, on m'a appris qu'un accord est mineur ou majeur, point. Et ben non, c'est ni l'un ni l'autre, un peu les deux, t'es perdu, si t'es pressé c'est mort, si tu acceptes tu passe dans une autre dimension.
El Phaco
Blow Up a écrit :
Les grands oubliés du Blues, ce sont les amérindiens.
Les influences africaines, irlandaises, murder ballads de troubadours etc... sont bien documentées, les influences indiennes beaucoup moins.

Pourtant elles sont évidentes. Beaucoup de métis chez les bluesmans (de Charley Patton à Hendrix). Des similitudes et influences dans les mêmes thèmes de parias opprimés, les rythmes, les chants (il y a aussi des tierces tordues chez les indiens, si regarde a posteriori avec une grille de lecture harmonique).
Même les surnoms de certais bluesman, Howlin' Wolf, Muddy Waters etc... c'est typiquement des noms indiens.

Ca commence peut-être avec marronnage. Certains esclaves marrons s'étaient réfugiés parmi les tribus indiennes. Il y a aussi une volonté des noirs américains de rendre hommage aux Amérindiens qui ont comme eux souffert des incursions européennes, comme on peut le voir dans les défilés des Black Indians à la Nouvelle-Orléans où les costumes (magnifiques !) font la part belle au syncrétisme Yoruba/Sioux (entre autres) :

https://en.wikipedia.org/wiki/(...)dians

https://www.lemonde.fr/culture(...).html
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

Vds preamp M-Audio DMP3 60€ : https://www.guitariste.com/for(...).html
Slash-36
Le Blues c'est une partie de ma vie, c'est le Blues qui ma reconnecté à la guitare et à la musique.

BB King, Stevie Ray Vaughan, J.Lee Hooker, Albert King, ...

Mais Pour moi la meilleure synthèse moderne de tout ça, c'est Joe Bonamassa.







Raah j'en ai presque la larme à l'œil
Tyromancien.


Stop: Parce qu'échanger avec des fous, c'est un métier, Logan, Slash du 36, l'ingé pro du son des hlm, ce sont des médecins qu'il vous faut.

Masha: Non mais je me fais traiter de mec lourd, ridicule et de puceau alors que je b**se à co**lles rabattues, faut pas pousser

Blow Up: Bref tu ne va pas bosser en vélo et tu ne circules pas dans une grande ville, tu pédales dans le vide.

Bigalbert
Je rebondis sur Joe Bonamassa qui est l'archétype du gars qui fait des albums studio discutables, par contre quand tu le vois sur scène ça déchire à mort.
J'ai eu la chance de le voir avec son bassiste surnaturel Eric Czar.

Pour ceux qui ne voient pas qui c'est :
La liberté comme base, l'égalité comme moyen et la fraternité comme but. - Ricardo Mella -
tn.s
  • tn.s
  • Special Cool utilisateur
  • #15
  • Publié par
    tn.s
    le 27 Juin 2023, 22:28
Bonsoir,
en tant qu'amateur de blues, je ne pense pas que ces mecs connaissaient la théorie musicale, mais qu'ils ETAIENT le blues.
Quand on les regarde jouer, chacun avec une technique inventée par lui même, on sent que l'académie est trèèèès loin à l'autre bout de la rue.
Un peu comme la musique tzigane et la famille de Django, les gamins savaient déjà presque jouer avant d'avoir touché leur première guitare!
Et puis pour jouer cette musique, profonde et légère en même temps, faut l'esprit qui va avec, il faut la comprendre, sinon ça sonne faux ou ce n'est pas tout à fait ça, même avec de bons techniciens.

En ce moment sur bla bla et guitare...