Dead Novalys a écrit :
Lao a écrit :
BiZ a écrit :
Si on regarde un peu toutes les réponses, on reste quand même sur sa faim. Les buts dans la vie de la plupart sont des buts à court terme, surtout chez les plus jeunes. D'un autre côté doit on vraiment avoir un but précis dans sa vie pour être heureux? Un truc particulier qui fait qu'on a envie de se lever le matin? Je ne crois pas. Le fait de se dire qu'on a encore plein de choses à voir/découvrir, de m'épanouir dans ce que je fais maintenant sans savoir ce que je ferai dans 10 ans avec certitude, suffit à me faire lever le matin, et pourtant y a rien de plus vague
+1
Ceci dit
BiZ a écrit :
D'un autre côté doit on vraiment avoir un but précis dans sa vie pour être heureux?
finalement le but c'est peut-être juste d'être Heureux.
H EU R EU (Roger le lapin)
Bof. Etre heureux c'est un but assez naze, parce que tu ne sais jamais très bien quand tu l'atteins, et ce n'est pas parce que tu l'as atteint que tu ne va pas le perdre du jour au lendemain. L'idée de bonheur (même si elle n'est plus tout à fait neuve en Europe) c'est quelque chose d'assez contemporain et finalement d'assez superficiel. Quitte à marcher sur les plates-bandes d'un autre membre actif de ce forum, je dirais comme Kant que le but de l'homme c'est plutôt d'être libre que d'être heureux.
Dire que le bonheur est une idée contemporaine, ça me surprend.
Je ne parle pas du bonheur au sens confort matériel. Mais plutôt comme un état de contentement psychique. Je parle du bonheur que pouvait déjà connaitre l'homme de néenderthal et donc pas superficiel.
Evidemment Kant ne connaissait pas l'homme de Néenderthal et ça ne l'interessait pas, moi oui! Mais je suis d'accord pour dire que le bonheur est indissociable d'une certaine liberté.
Le type de bonheur référencé par le monde politico-médiatique et la société spectaculaire marchande ne m'interesse pas. Il me révolte plutôt et par là-même me gêne pour devenir heureux. Voilà comment transformer un débat philosophique en débat psychologique.