Blow Up a écrit :
Même dans nos contrées occidentales privilégiées, la principale préoccupation d'une grande partie de la population, ce n'est pas de savoir ce qu'il y a dans son assiette, mais plutôt de la remplir. Pour améliorer les choses, à tous les niveaux c'est peut être à ça qu'il faut s'attaquer en premier, donner les moyens aux gens d'avoir le choix de manger ce qu'ils veulent. Ce serait sans douteplus efficace que de parler de génocide.
Tu sais bien que les plus démunis sont aussi les plus vulnérables à la publicité en général et à la propagande des divers lobbies euh... en général aussi.
Le problème, c'est qu'on a mis dans la tête des gens qu'il faut manger d'une certaine manière, soit énormément de produits animaux qu'on prendra à différentes hauteurs dans les linéaires des supermâchés selon qu'on a ou non du fric.
Pas pour rien que c'est dans ces populations qu'on trouve le plus grand nombre d'obèses.
Mais penser qu'il faut dépenser beaucoup pour se nourrir, c'est risible : un plat de pâtes-lentilles, par exemple, ça coûte que dalle, et de bons légumes, ça commence à se trouver partout à prix raisonnables.
Après, on ne parle pas de « génocide », du moins pas tous les jours
Mais ne pas voir l'abomination qu'est la traite des non-humains (non, je ne parle pas uniquement des vaches
), c'est tout connement un refus de regarder les choses en face, comme quelques personnes profondément malhonnêtes intellectuellement l'ont démontré hier par leurs réactions face la vidéo de Matthieu Ricard, un type dont les propos sont extrêmement mesurés, limpides et oui, je l'ai déjà dit, réconfortants
Masha a écrit :
tiboard a écrit :
si on part de l'idée qu'une marque non vegan ne peut pas proposer un produit réellement vegan [...]
Je pense que c'est pas impossible, ça dépend de la manière dont c'est produit.
Par contre, certains vegans boycottent les marques qui ne le sont pas entièrement, par principe
Oui, s'ils en ont la possibilité, pourquoi pas ? Il s'agit de produits qui n'ont rien de nécessaire, comme à peu près tout ce qu'on achète en supermâché, et on peut tout à fait se nourrir sans traîner dans ce genre de lieux de perdition.
Reste que l'apparition de produits vegan ou au moins végétaliens dans ces temples de la consommation(TM) est une excellente nouvelle : cela témoigne de la vitalité du mouvement et en décuple la visibilité.
