Blow Up a écrit :
Changer les habitudes et les circuits de consommation, je pense que c'est le premier combat à mener et principalement pour les végans si ils veulent changer les choses.
Le fait d'être une part marché ou un nouveau débouché pour l'industrie alimentaire, ça ne changera pas grand chose à l'industrie alimentaire et aux habitudes de consommation de la majorité des gens.
Ton discours c'est exactement la preuve que tu ne comprends pas la démarche du véganisme.
Le véganisme c'est le fait de penser que les animaux ont des droits, et qu'ils ne sont pas des marchandises dont l'humanité peut disposer, et de là découle de nombreuses conséquences et idéologies, comme le fait que "tu es ce que tu consommes".
Le véganisme n'a pas pour but de s'opposer à la grande distribution ou au mode de vie consumeriste moderne. Le véganisme c'est respecter la vie des animaux et ne pas les tuer, point.
Ce que tu décris est une conséquence indirecte du véganisme, mais pas son objectif. Le véganisme c'est très simple : il n'y a aucune raison valable de tuer des animaux à notre époque, donc on ne les tue pas, point. Stop.
Il n'y a pas de combat, pas de lutte, pas de grand soir. C'est une initiative personnelle emprunt de compassion envers les animaux.
Blow Up a écrit :
Quel rapport, c'est toi qui vient nous parler de l'énorme difficulté de faire une sortie à l'improviste. Moi plutôt que bouffer de la merde de l'industrie alimentaire, je préfère sauter un repas.
Il y a de moins en moins de difficulté dans les grandes villes à faire des sorties. La gastronomie et le patrimoine culturel français ainsi qu'une importante part de manque d'ouverture sur le monde et de métissage culturel fait que la France à un gros retard en terme de variété gastronomique. Dans bien d'autres pays, être vegan est très simple et chaque restaurant, si il n'est pas vegan, propose une option vegan.
Encore uen fois le veganisme ne lutte pas contre l'industrie agro-alimentaire. Le veganisme a pour but de ne pas tuer des animaux, point.