DJayNot a écrit :
Je vois mal comment la translation de "présidentielles" vers "patates=légume" s'est opérée, mais c'est certainement cohérent quelque part.
Citation:
« Moi aussi, je voulais être du côté de ceux qui s’organisent. Plutôt de ce côté-là que de l’autre. Celui des
patates. Parce que je venais des patates. Je venais superlativement des
patates. Des générations d’ouvriers agricoles me précédaient, qui avaient dû passer une partie de leur vie à les planter, les
patates. Au tournant XIXe-XXe, ils étaient passés à l’usine, toujours en cultivant leurs
patates parallèlement, pour pouvoir bouffer ; mais ça n’avait pas duré longtemps, les usines avaient fermé, les jeunes étant devenus employés dans les banlieues,
rêvant aux patates, au moment où ils pourraient enfin reprendre leur culture. Toute mon enfance, et toute ma jeunesse, j’avais habité Pierrefitte, qu’on appelait Pommes de terre frites ; alors j’en connaissais un bout, sur les
patates.
Découvert sur le blog de l'Humaginaire.
La patate c'est la base de toute civilisation. Faut un sol riche et bien préparé, bien fumé. Planter, surveiller le Mildiou et les doryphores. Puis faut les butter avec amour, les biner, les arroser modérément. Un purin d'ortie ou de consoude sera bienvenu en engrais foliaire en accompagnement de la rosée matinale.
Plus qu'un légume, la patate est un véritable Art De Vivre.
Cette société va mal car elle a échangé le sens de la patate contre le sens du parpaing. (Comme le chante si bien un grand philosophe Breton)
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