Le Tour de France 2009

Au sujet de la course en elle-même, je suis bien content de voir des coureurs français briller sur ce Tour : trois victoires d'étapes dont celle de Voeckler connu pour sa probité.
Les équipes françaises sont d'ailleurs celles qui s'impliquent le plus dans la lutte contre le dopage et ce n'est pas faire preuve de chauvinisme gratuit que de souligner ça.
Pour la suite de la compétition, j'espère que un ou plusieurs coureurs auront le cran nécessaire pour briser l'hégémonie du train Astana rappelant grandement l'US Postal en son temps...

Cela s'adresse t-il a un illustre membre de ce forum ?

ben à tous les ivrognes qui ralent

Ceux qui sont cons ce sont les gens qui disent cycliste = EPO

un peu comme arabe = voleur ,mais il y a pas que les arabes qui volent.

Non bien évidement, il y a aussi les manouches et les oiseaux.

t as oublié les ritals aussi

Il y a UN truc que je trouve intéressant dans le cyclisme, c'est que ça pose vraiment la question des limites que peut atteindre un corps humain trafiqué par la chimie....

Je veux dire, d'un point de vue physique, en termes de thermodynamique et de résistance des matériaux, il y a forcément un seuil critique, non?
Quelles seront les performances des coureurs dans 50 ans, avec les progrès actuels de la biochimie, de la génétique et des nanotechnologies?

A votre avis qu'est-ce qui mettra fin à la course à la puissance? Quand les tendons et les muscles et les des coureurs se disloqueront sous la contrainte, ou quand un coureur entrera en combustion spontanée en montant l'aiguille du midi parce que son corps ne pourra plus évacuer le trop plein de chaleur généré par la combustion de toutes ces calories? (remarquez ça ça mettrait de l'animation...)

Y'aurait-il des médecins, des biologistes et des physiciens suffisamment calés pour répondre?

D'un point de vue purement physique, la limite supérieure absolue est l'énergie de masse de l'ensemble cycliste+vélo, c'est à dire 2.10^17 (un deux suivi de dix sept zéros) fois l'énergie dissipée par la bombe d'Hiroshima.

Là c'est vraiment une limite supérieure en imaginant que certains produits dopants puissent donner lieux à des réactions thermonucléaires qui utilisent pour combustible le coureur lui-même. Mais là on ne touche plus vraiment à la chimie ou à la génétique.

En dessous de ce seuil, tout est imaginable.

Il y avait eu un très bon sketch des Guignols il y a quelques années: Gérard Holtz présentait l'émission d'après le Tour, et cette émission commençait avec l'annonce des coureurs qui étaient morts dans la journée à cause du dopage.

Les mêmes qui nous disaient que l'homme ne pouvait pas descendre sous les 9'70" sur 100 m quelques semaines avant qu'Usain Bolt n'explose cette barre ?

Je crois me souvenir que la limite théorique était à 9''67 et que justement on parlait beaucoup de la possibilité que son record soit jamais battu parce qu'il l'a presque atteinte.

C'est pas nouveau: des les années 20 des scientifiques avaient calculé qu'on ne pourrait jamais courir le 100m en moins de 10 sec... Mais le fait qu'ils se soient trompés ne signifie pas qu'il n'y a pas de limite: d'un point de vue physique il y obligatoirement une limite (mais je n'étais pas allé jusqu'à imaginer le déclenchement d'une réaction thermonucléaire intra-cycliste )

Plus sérieusement je pense que les performance vont continuer de croitre de plus en plus lentement, avec une limite asymptotique jamais atteinte, le tout est de savoir quelle est cette limite!

Bon reprenons notre étude scientifique


D'un point de vue commercial, je ne pense pas qu'on puisse rentablement transformer un cycliste -même cramé jusqu'aux os- en réacteur à fusion: le problème est qu'il faudrait porter le cycliste aux températures d'initiation de la fusion et le dispositif de détonation (Laser à haute énergie, génératrice à cavitation, super aimants cryogéniques ou bombe A) serait difficile à faire tenir discrètement sur un vélo ou dans les cavités naturelles du cycliste. Par ailleur je crains que la fédération internationale de cyclisme n'homologue le record si la perte de masse de l'ensemble courreur+velo excède 50% à la fin de la réaction. Il naturellement impératif que ni le coureur ni le velo ne se désintègrent totalement avant la fin de l'etapent: les autorités internationales sont précises sur ce point: le coureur doit franchir la ligne d'arrivée sur son vélo, et en aucun cas sous la forme d'un flux de neutrons.

Je pense donc qu'il faut s'en tenir dans nos calculs aux quantités d'énergie disponibles a partir des réactions chimiques conventionelles, éventuellement catalysées par des nanotrucs, et les capacités de résistance des tissus humains aux contraintes mécaniques et à l'effet Joule, éventuellement boostées par des nanomachins...

Messieurs, j'attends les résultats de vos travaux et n'oubliez pas: de vos recherches dépendent peut-être la création d'une catégorie vélo au Paris Dakar ou l'homologation du parcours d'étape Bombay/Moscou/Santa Cruz au tour de France 2029, comme suggéré par L. Armstrong qui a déja prévu de participer

Il a fait 9"69 et il pourrait bien descendre en dessous de cette limite théorique des 9"67 (si tant est que cette formule de "limite théorique" ait encore un sens...) puisque son record a été établi alors qu'il a relaché son effort à 20 mètres de la ligne et en écartant les bras...
Une étude sortie peu après a montré que s'il avait "couru" jusqu'à la ligne, il aurait fait entre 9"55 et 9"61...
Pfiou...


Moi je dis, y'a pas de limite

J'ai oublié de considérer un truc dans mon étude.

Lors de la conversion de la masse, disons, d'un mollet droit de Armstrong en énergie, l'accélération subie va nécessairement déformer l'espace temps (c'est pas des conneries) et entre autres contracter les distances. Pour éviter que le tour de France ne soit l'équivalent d'un tour de stade, il faudrait effectivement comme le propose Josh43 étaler la grande boucle sur tout le continent eurasien.

Vous m'avez bien fait marrer avec vos théories :mdr:

A une époque, c'était 9'28. Mais je voudrais bien savoir comment on peut calculer ça. Et qui perd son temps à ce genre de trucs