L'égalité hommes-femmes

Rappel du dernier message de la page précédente :
Mr Park
Oui, vrai ou faux, mais ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est de voir le choc de générations. Les jeunes acteurs ne veulent plus accepter des comportements qui étaient tolérés il y a quelques décennies.

Quant à Depardieu lui-même, si je ne sais évidemment pas si il a violé ou pas, ses phrases bien réelles filmées le disqualifient définitivement. On est au-delà du beauf aviné qu'on nous présentait depuis 20 ans, on est dans le pathologique, le toxique et éventuellement le dramatique (je parle bien uniquement de ses phrases prononcées dans le reportage - que je t'encourage à regarder). Oui (une fois de plus, c'est toujours le même débat de puis Céline), on peut être un grand artiste et un parfait connard dangereux. Perso un artiste dangereux pour autrui est d'abord dangereux avant d'être artiste.

Au passage, tout ses "amis", en plus de ne pas avoir un mot pour les victimes, n'ont pas dénoncé de lynchage quand Depardieu défendait Poutine, vantait ses mérites et bouffait avec lui... Ils se taisaient avec gêne et rasaient les murs. D'ailleurs ce serait intéressant de leur poser la question maintenant avec la guerre: "Que pensez-vous de la relation entre votre ami et Poutine?". Dénonceraient-ils un lynchage? Invoqueraient-ils le droit à la vie privée?

Je suis mortifié ce matin de voir Poelvoorde dans la liste des signataires ce matin (je ne l'avais pas vu), cet homme que j'ai toujours respecté, pas si vieux, que j'ai rencontré plusieurs fois (il habite à 10 bornes de chez moi). Je peux comprendre son attachement à Depardieu, en tant qu'ami la loyauté doit être un truc délicat à gérer dans des moments pareils, mais ne pas avoir un mot pour les victimes me déçoit énormément de lui, et même ici où il est une gloire quasi inattaquable, les fissures apparaissent depuis cette tribune de la honte.
Parzival
Sybelle a écrit :

Bien résumé. Mais le problème reste vrai OU faux.
Là, les procureurs médiatiques ont déjà requis et appliqué la peine de mort. Et les avocats de la défense passent pour de gros salauds.
Ça me dérange.


Ca me rassure que je ne sois pas le seul que cela dérange. Si Lucie Lucas veut porter plainte contre Victoria Abril au tribunal, qu'elle le fasse et qu'elle apporte des preuves. Le lynchage médiatique des militants qui sous couvert de morale instaurent leur propre justice n'ont pas à occulter la présomption d’innocence. Que Gégé ou Victoria soient coupable, c'est à la justice de le décider.
Lao
  • Lao
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    Lao
    le 28 Déc 2023, 10:19
Oui le problème c'est la propension à "instaurer leur propre justice".
Un peu d'instruction civique sur le fonctionnement de la justice en démocratie ne serait pas de trop.
Parzival
Mr Park a écrit :

Au passage, tout ses "amis", en plus de ne pas avoir un mot pour les victimes


Plaignantes, victimes et coupables.

À proprement parler, c’est seulement à l’issue d’un jugement juridique qu’une personne portant plainte peut passer du statut de plaignant à celui de victime : et prétendre assimiler ces deux statuts est impossible.

Que la jeune génération ne supporte plus les comportements sexistes et le harcèlement qui peut y être associé, c'est un progrès, mais qu'on se garde de condamner sans preuve...
Sybelle
Mr Park a écrit :
Perso un artiste dangereux pour autrui est d'abord dangereux avant d'être artiste.


Je te soumets cette réflexion, non pour te contredire ou faire polémique :

Je connais des musiciens qui pensent musique, qui vivent musique, qui réfléchissent et rêvent musique, ils en sont tellement imprégnés qu'ils en deviennent des sortes d'extra-humains, parfois soulants, jamais méchants.

Je ne connais pas d'artiste de scène, mais je me demande si en quelques sortes, certains ne sont pas en fait entrain de «jouer» leur vie comme s'ils jouaient un rôle et que de ce fait leur propre personnalité leur échappait au profit d'un «paraître» totalement incarné.
Peut-être même avec des tendances schizophréniques.
Pas dit pour excuser, mais pour dire le pourquoi d'un rôle outrancier différent d'une nature plus «paisible».
Ainsi j'aimerais savoir comment se comporte Mr Bean dans la vraie vie, ou justement Pierre Richard incriminé ou bien d'autres «ultra typés» de gré ou de force. (Je pense aussi à Nicholson)

J'en veux pour «preuve» l'acteur qui jouait Dracula (je sais plus lequel !!!) qui parait-il fut tellement marqué par son rôle qu'il dormait dans un cercueil... Ça ne fait pas de lui un vampire pour autant...
(Je ne suis pas certaine de l’anecdote, un vague souvenir)

EDIT : Sarah Bernhardt s'installe donc dans ce cercueil pour dormir et raconte même, dans ses mémoires publiés en 1907, s'y réfugier régulièrement pour apprendre ses rôles…
Je suis vulgaire et j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

La méchanceté est gratuite. Si elle était payante les cons seraient ruinés.

https://www.youtube.com/@sybel(...)ideos
Slyonline2
Sybelle a écrit :


J'en veux pour «preuve» l'acteur qui jouait Dracula (je sais plus lequel !!!) qui parait-il fut tellement marqué par son rôle qu'il dormait dans un cercueil... Ça ne fait pas de lui un vampire pour autant...
(Je ne suis pas certaine de l’anecdote, un vague souvenir)


Béla Lugosi
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
lartistafred
Mr Park a écrit :
Oui, vrai ou faux, mais ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est de voir le choc de générations. Les jeunes acteurs ne veulent plus accepter des comportements qui étaient tolérés il y a quelques décennies.

Quant à Depardieu lui-même, si je ne sais évidemment pas si il a violé ou pas, ses phrases bien réelles filmées le disqualifient définitivement. On est au-delà du beauf aviné qu'on nous présentait depuis 20 ans, on est dans le pathologique, le toxique et éventuellement le dramatique (je parle bien uniquement de ses phrases prononcées dans le reportage - que je t'encourage à regarder). Oui (une fois de plus, c'est toujours le même débat de puis Céline), on peut être un grand artiste et un parfait connard dangereux. Perso un artiste dangereux pour autrui est d'abord dangereux avant d'être artiste.

Au passage, tout ses "amis", en plus de ne pas avoir un mot pour les victimes, n'ont pas dénoncé de lynchage quand Depardieu défendait Poutine, vantait ses mérites et bouffait avec lui... Ils se taisaient avec gêne et rasaient les murs. D'ailleurs ce serait intéressant de leur poser la question maintenant avec la guerre: "Que pensez-vous de la relation entre votre ami et Poutine?". Dénonceraient-ils un lynchage? Invoqueraient-ils le droit à la vie privée?

Je suis mortifié ce matin de voir Poelvoorde dans la liste des signataires ce matin (je ne l'avais pas vu), cet homme que j'ai toujours respecté, pas si vieux, que j'ai rencontré plusieurs fois (il habite à 10 bornes de chez moi). Je peux comprendre son attachement à Depardieu, en tant qu'ami la loyauté doit être un truc délicat à gérer dans des moments pareils, mais ne pas avoir un mot pour les victimes me déçoit énormément de lui, et même ici où il est une gloire quasi inattaquable, les fissures apparaissent depuis cette tribune de la honte.


Tout ça pour quelques phrases... c'est vraiment une tempête dans un bénitier
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Mr Park
lartistafred a écrit :

Tout ça pour quelques phrases... c'est vraiment une tempête dans un bénitier


Ces "quelques phrases" montrent la vision d'un homme disposant de pouvoir par rapport à la moitié de l'humanité.

Je trouve ta phrase très choquante, surtout sur ce topic où les faits relatant des violences (entraînant parfois la mort) sont légions.
AethelBridd
Ce serait quand même plus fun de voir l'énorme potentiel de l'égalité homme-femme. D'ailleurs, j'essaie de dessiner un barbu vulvaire pour illustrer ma prochaine musique... mais chut, je n'en dis pas plus.
Quod gratis asseritur gratis negatur.
lartistafred
Mr Park a écrit :
lartistafred a écrit :

Tout ça pour quelques phrases... c'est vraiment une tempête dans un bénitier


Ces "quelques phrases" montrent la vision d'un homme disposant de pouvoir par rapport à la moitié de l'humanité.

Je trouve ta phrase très choquante, surtout sur ce topic où les faits relatant des violences (entraînant parfois la mort) sont légions.


Va donc faire un tour sur le magazine en ligne 'Terra fémina'', tu y trouveras des histoires qui te glaceront le sang et tu ne pourras faire autrement que relativiser par rapport à Depardieu
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Slyonline2
Pour tenter de participer a un débat fournit par l'"affaire" Depardieu et qui rappelle celle d'Harvey Weinstein, je trouve qu'il y a quelque chose à voir avec un pouvoir qu'on a laissé a certains hommes, ou on pouvait tout faire sous couvert de notoriété... (dissocier l'homme de l'artiste... )

Mais c'est aussi le reflet d'une époque et, comme disait Mr Park, pas innocent que les signataires du soutien a Depardieu soit pour la plupart âgés de 55 ans et plus...

C'est certainement une époque que l'on condamne actuellement, celle des posts 68ards, dont le combat était surtout en opposition avec la mentalité petit bourgeois puritaine, post "révolution sexuelle".

Beaucoup de films des 70's ne passerait plus actuellement c'est clair, Les Valseuses avec Depardieu justement, Les galettes de Pont Aven avec JP Marielle où Un moment d'égarement (avec Marielle aussi).

Cette gouaille, ce discours sexuel décomplexé, cet humour "Rabelaisien" ne passe plus du tout actuellement.

Les temps changent et les combats aussi....
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Masha
  • Masha
  • Custom Ultra utilisateur
AethelBridd a écrit :
Ce serait quand même plus fun de voir l'énorme potentiel de l'égalité homme-femme.


Tu veux dire être constructif ?

Pour quoi faire ?
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
Sybelle
Slyonline2 a écrit :

Beaucoup de films des 70's ne passerait plus actuellement c'est clair, Les Valseuses avec Depardieu justement, Les galettes de Pont Aven avec JP Marielle où Un moment d'égarement (avec Marielle aussi). Les temps changent et les combats aussi....


Pas pour te contredire, juste pour parler de ces 3 films qui sont pour moi des (petits) chefs-d’œuvre d'un univers sans pudibonderie néo-pseudo-égalitaire, même si ce ne sont pas des monuments de fines dentelles.

Depardieu que je n'apprécie pas trop comme acteur (hé oui...) qui nous joue 100 fois le même personnage (il n'est pas le seul, mais justement je ne trouve aucun génie à cette façon de se rabâcher soi-même ) et très bon à mon goût dans ce film, bien servi par le scénario et ses partenaires, Les Valseuses...
Au passage Isabelle Huppert, dans un de ses tous premiers rôles il me semble, mon idole, mon idéal, mon fantasme (Revoyez d'urgence entre autres nombreux «Coup de torchon»)

«Un moment d'égarement» est un film qui nous parle d'un fait social qui a son importance, il me semble normal que cela soit abordé dans sa crudité. (Il n'y a que dans les films américains récents que les filles et les gars baisent avec leur culotte, leur soustinge et leur caleçon, après avoir signé un reçu de consentement devant huissier...)

Quant aux Galettes de Pont Aven, rien que pour Marielle, peintre à ses heures, s'extasiant devant le derch de Jenesaispluski, pour se défaire du joug puritain de son épouse (qui le trompe)... Après, les scènes «libérées», peut-être audacieuses à l'époque, sont courantes à présent dans la vraie vie, il me semble.

Dans le genre, vous avez aussi «Un éléphant ça trompe énormément» avec la réplique culte : «J'aime vos seins ! Je ne peux pas vivre sans eux, c'est décidé !»

PS : oui, oui, je suis une inconditionnelle fanatique de votre fabuleux cinéma Français...
Je suis vulgaire et j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

La méchanceté est gratuite. Si elle était payante les cons seraient ruinés.

https://www.youtube.com/@sybel(...)ideos
Slyonline2
Sybelle a écrit :
Slyonline2 a écrit :

Beaucoup de films des 70's ne passerait plus actuellement c'est clair, Les Valseuses avec Depardieu justement, Les galettes de Pont Aven avec JP Marielle où Un moment d'égarement (avec Marielle aussi). Les temps changent et les combats aussi....


Pas pour te contredire, juste pour parler de ces 3 films qui sont pour moi des (petits) chefs-d’œuvre d'un univers sans pudibonderie néo-pseudo-égalitaire, même si ce ne sont pas des monuments de fines dentelles.

Depardieu que je n'apprécie pas trop comme acteur (hé oui...) qui nous joue 100 fois le même personnage (il n'est pas le seul, mais justement je ne trouve aucun génie à cette façon de se rabâcher soi-même ) et très bon à mon goût dans ce film, bien servi par le scénario et ses partenaires, Les Valseuses...
Au passage Isabelle Huppert, dans un de ses tous premiers rôles il me semble, mon idole, mon idéal, mon fantasme (Revoyez d'urgence entre autres nombreux «Coup de torchon»)

«Un moment d'égarement» est un film qui nous parle d'un fait social qui a son importance, il me semble normal que cela soit abordé dans sa crudité. (Il n'y a que dans les films américains récents que les filles et les gars baisent avec leur culotte, leur soustinge et leur caleçon, après avoir signé un reçu de consentement devant huissier...)

Quant aux Galettes de Pont Aven, rien que pour Marielle, peintre à ses heures, s'extasiant devant le derch de Jenesaispluski, pour se défaire du joug puritain de son épouse (qui le trompe)... Après, les scènes «libérées», peut-être audacieuses à l'époque, sont courantes à présent dans la vraie vie, il me semble.

Dans le genre, vous avez aussi «Un éléphant ça trompe énormément» avec la réplique culte : «J'aime vos seins ! Je ne peux pas vivre sans eux, c'est décidé !»

PS : oui, oui, je suis une inconditionnelle fanatique de votre fabuleux cinéma Français...




Tiens, c'est cadeau

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
lartistafred
Slyonline2 a écrit :
Sybelle a écrit :
Slyonline2 a écrit :

Beaucoup de films des 70's ne passerait plus actuellement c'est clair, Les Valseuses avec Depardieu justement, Les galettes de Pont Aven avec JP Marielle où Un moment d'égarement (avec Marielle aussi). Les temps changent et les combats aussi....


Pas pour te contredire, juste pour parler de ces 3 films qui sont pour moi des (petits) chefs-d’œuvre d'un univers sans pudibonderie néo-pseudo-égalitaire, même si ce ne sont pas des monuments de fines dentelles.

Depardieu que je n'apprécie pas trop comme acteur (hé oui...) qui nous joue 100 fois le même personnage (il n'est pas le seul, mais justement je ne trouve aucun génie à cette façon de se rabâcher soi-même ) et très bon à mon goût dans ce film, bien servi par le scénario et ses partenaires, Les Valseuses...
Au passage Isabelle Huppert, dans un de ses tous premiers rôles il me semble, mon idole, mon idéal, mon fantasme (Revoyez d'urgence entre autres nombreux «Coup de torchon»)

«Un moment d'égarement» est un film qui nous parle d'un fait social qui a son importance, il me semble normal que cela soit abordé dans sa crudité. (Il n'y a que dans les films américains récents que les filles et les gars baisent avec leur culotte, leur soustinge et leur caleçon, après avoir signé un reçu de consentement devant huissier...)

Quant aux Galettes de Pont Aven, rien que pour Marielle, peintre à ses heures, s'extasiant devant le derch de Jenesaispluski, pour se défaire du joug puritain de son épouse (qui le trompe)... Après, les scènes «libérées», peut-être audacieuses à l'époque, sont courantes à présent dans la vraie vie, il me semble.

Dans le genre, vous avez aussi «Un éléphant ça trompe énormément» avec la réplique culte : «J'aime vos seins ! Je ne peux pas vivre sans eux, c'est décidé !»

PS : oui, oui, je suis une inconditionnelle fanatique de votre fabuleux cinéma Français...




Tiens, c'est cadeau



Ces films sont des chefs d'œuvre salutaires
Ils déplaisent aux peine à jouir d'aujourd'hui mais on les emmerde !
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Mr Park
lartistafred a écrit :

Va donc faire un tour sur le magazine en ligne 'Terra fémina'', tu y trouveras des histoires qui te glaceront le sang et tu ne pourras faire autrement que relativiser par rapport à Depardieu


Mais je ne veux pas, il ne faut pas relativiser l'affaire Depardieu! Quand l'affaire Weinstein a démarré, tu t'es dit: "oh, y a des gamines qui se font exciser en Somalie, ça va quoi..."? Tout ça est lié, et oui, peut-être que Depardieu prendra pour d'autres, mais la base de tout c'est son comportement à lui (je ne parle une fois de plus pas des viols, mais de ce qu'il DIT).

La base, dans ce genre de faits, hors bien sûr la présomption d'innocence, c'est d'abord de dire aux victimes: "vous êtes entendues". Et ici, personne n'a dit ça. Tu dis que "ce ne sont que quelques phrases". C'est très dur décrire ça. Quand Zemmour parle des Arabes, ce ne sont aussi que "quelques phrases".

En ce moment sur backstage...