Ce n'est pas la Bilbe qui doit être mise en cause ici, mais l'interprétation que certains hommes d'Egilise en font. Je suis le premier à critquer d'ordinaire le texte biblique et à n'y voir aucune parole inspérée mais seulement un compilation de textes écrits par des hommes qui y ont insérés les idées (parfois dépassées) de leurs temps. Pourtant, aucun passage de la Bilbe ne dit explicitement ou implcitement que l'acte charnel n'est réservé qu'à un but procréatif.
Le Cantique des Cantiques fait d'ailleurs superbement et en des termes sans équivoques l'apologie du plaisirs des sens entre un homme et une femme unis par la passion amoureuse. Il est a regretté que la Bible ne contenne pas davantage de textes aussi beaux, et que le Cantique semble un peu artificiellement inséré au milieu de livres décrivant les massacres perprétrés par les Hébreux en terre promise ou annonçant la fin du Monde...
D'ailleurs, le Cantique a beaucoup embarrassé les docteurs de l'Eglise. Comment lire un pareil texte lorsque l'on prêche la continence morale ? Heureusement que ces gens sont intelligents et qu'ils aient eu l'idée d'y voir l'allégorie de l'union entre le Christ et son Eglise ! La morale est sauve ! N'empêche, si l'on en croit le Cantique, ce canaillou de Christ aurait le sang chaud...
Pour en revenir à l'interprétation des docteurs de l'Eglise et à leurs prescriptions en matière de morale sexuelle, je me permets de souligner l'incohérnce suivante :
1. Ils affirment que l'acte charnel doit avoir pour but unique la procréation, le plaisir n'étant que la cerise sur le gâteau que Dieu donne aux humains pour se donner du coeur à l'ouvrage. Soit.
2. Ils affirment logiquement que tout moyen de contraception est donc condamnable...
3. ... sauf bien sûr un moyen de contraception naturel comme par exemple l'observation du cycle féminin (à supposer que cette méthode soit fiable)
Justement : comment condamner une pratique (l'amour sous procréation) puis lui ménager une tolérance qui ne s'avoue pas comme telle ? L'hypocrisie de cette position vient du fait que l'on peut jouer sur deux tableaux : soit on interdit formellement le sexe sans but procréatif, soit on l'autorise en laissant la question de la contraception à la complète discrétion des partenaires. A moins que le couple chrétien ne doive jouer aux imbéciles ou aux hypocrites et n'avoir de rapport qu'à des moments bien précis, et ce faisant ils pratiqueraient effectivement le sexe pour le plaisir uniquement, et entreraient en infraction avec le principe chrétien de référence.
Euh... Je suis clair, au moins ?