Chomage etc ...

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Doc Loco
PATRICK LARBIER a écrit :
Ce que j'exprime depuis pas mal de temps sur ce topic, et surtout l'autre, c'est que les Non ont finalement renforcé un système qu'ils contestaient. Que ce soit politiquement, ou économiquement.
D'autre part, la demande de réformes est sournoise : le corporatisme français demande ouvertement des réformes, qu'il passe son temps à contester. Tout ça pour faire supporter aux autres le poids des réformes, et en espérant soi-même être exclu de l'effort de réforme.

Au final, on se retrouve dans une situation où les corporatismes demandent des réformes, tout en les combattant, et votent contre l'establishement, mais au final le renforcent.

Ce sont ces contradictions sans fin qui font au pire se désoler, au mieux sourire.

D'où ma remarque ironique.


+1

Et je rappelle que c'est ce contre quoi pas mal de tenants du Oui avaient mis en garde - en prêchant dans le désert bien sûr .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Invité
  • Invité
Autre chose...


Je suis naturellement pour le liberalisme, la liberté d'entreprendre et le droit au profit.
Cela n'empêche qu'il y a des scandales financiers et économiques en France. Les groupes économiques isolés et faible en représentativité sont les exclus de la société. D'autre part, il y a un vrai problème de répartition des profits dans les société.

Ce qui me désole, c'est que ces problèmes de société sont passés à la trappe : l'ignorance et l'égoisme des forces d'opposition empêche tout bonnement de se battre sur ces points. Les contestaires ont perdu tout crédit depuis longtemps à force de défendre l'indéfendable.

Bref, le pays a besoin de contestataires. Mais ils se battent contre des moulins à vents, alors que les vrais Bunkers, eux, continuent d'exister.

C'est ce qui m'énerve au plus haut point.
jazzprac
PATRICK LARBIER a écrit :
Ce que j'exprime depuis pas mal de temps sur ce topic, et surtout l'autre, c'est que les Non ont finalement renforcé un système qu'ils contestaient. Que ce soit politiquement, ou économiquement.


Ca, je pense qu'il est beaucoup trop tôt pour le dire, en tout cas politiquement. Sur le plan économique, j'ai bien peur que le oui ou le non ne changent pas grand-chose. Une chose me semble certaine: ceux qui ont voté non l'ont fait pour de mauvaises raisons. Il y a toutes les raisons du monde d'exprimer son ras le bol, face à un Chirac autiste et à un Raffarin probablement incompétent. Mais ce n'est pas là qu'il fallait le faire. Dans une certaine mesure, ce vote me fait énormément penser à celui qui a expédié Le Pen au 2ème tour de la présidentielle. Politiquement, il faut écouter des avertissements de ce genre.
Je suis assez d'accord avec ta théorie de l'arroseur arrosé. A ceci près que la demande de réformes ne vient pas uniquement de ce que tu appelles les corporatismes, qui bien souvent ne souhaitent qu'une chose, c'est que rien ne bouge, alors que des tas de gens sont effarés par ce qui se passe dans ce pays supposé être l'une des grandes puissances mondiales. Mais je te rejoins, quand tu sembles considérer qu'il y a un problème d'opposition dans ce pays. Entre le PS qui est en train ce matin même de virer Fabius - brillante réaction à l'échec de la campagne de Hollande- et des syndicats sclérosés, sclérosants, et conservateurs au sens le plus basique du mot - "préserver les acquis" - , la droite la plus bête du monde devrait encore pouvoir s'en sortir, avec Sarko-Zebulon.
"Take it easy. But take it."
jazzprac
PATRICK LARBIER a écrit :
Autre chose...


Je suis naturellement pour le liberalisme, la liberté d'entreprendre et le droit au profit.
Cela n'empêche qu'il y a des scandales financiers et économiques en France. Les groupes économiques isolés et faible en représentativité sont les exclus de la société. D'autre part, il y a un vrai problème de répartition des profits dans les société.

Ce qui me désole, c'est que ces problèmes de société sont passés à la trappe : l'ignorance et l'égoisme des forces d'opposition empêche tout bonnement de se battre sur ces points. Les contestaires ont perdu tout crédit depuis longtemps à force de défendre l'indéfendable.

Bref, le pays a besoin de contestataires. Mais ils se battent contre des moulins à vents, alors que les vrais Bunkers, eux, continuent d'exister.

C'est ce qui m'énerve au plus haut point.


Il me semble que le libéralisme induit cela. Si on veut résumer de manière certes simpliste mais extrêmement parlante, l'hisoire du libéralisme, on peut le faire de la manière suivante: 80% des richesses mondiales possédées par 20% des habitants de la planète. Ce n'est pas une caricature, c'est la vérité. D'où l'intérêt des politiques d'inspiration keynesiennes, qui tombent en désuétude cependant, sans doute parce que ceux qui pourraient les appliquer se contentent de recettes en gros fondées sur le concept de "libéralisme corrigé par l'état", ou quelque chose comme ça, ce qui est un peu court. Y aurait-il tout simplement un manque de talent et d'imagination de la part des sociaux-démocrates?
"Take it easy. But take it."
Invité
  • Invité
Le libéralisme, c'est surout la possibilité donnée à des économies de connaitre des taux de croissance qu'aucun autre système ne permet. Le libéralisme s'accomode très bien d'un certain interventionisme de l'état.

Le problème la répartition des richesses que tu décris est ambigu. Que préfère t-on : que tout le monde ait 100, ou bien que 90% ait 200 et 10% ait 1000?

Le keynesianime repose sur une politique interventioniste que certains gouvernements de droite ont appliqué. J'ai indiqué un lien plus haut qui décrit le keynésianisme.

Tout l'enjeu du libéralisme, c'est de doser l'interventionisme de l'état. C'est également définir toute la protection sociale. Cette protection sociale ne peut être construite qu'avec l'accord des forces sociales. Or, la contestation sans fin des forces sociales empêche d'optimiser la protection sociale. D'où la faillite du système social, et son impact ravageur sur l'économie.
A la base, le problème, c'est quand même le manque de conciliation sur les problèmes sociaux.

Et c'est pour cette raison raison que libéraux ou pas, tous les gouvernement à venir se casseront les dents. Qu'ils aient de l'imagination, ou pas.
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  • Invité
jazzprac a écrit :
Y aurait-il tout simplement un manque de talent et d'imagination de la part des sociaux-démocrates?
Voyons les choses en face : une population entière dépense plus qu'elle ne gagne, et emprunte aux générations futures qui n'ont rien demandé à personne.

Il faut un sacré effort d'imagination pour trouver une solution sans avoir à dire "STOP!".

Personnellement, je ne vois pas comment on peut faire...même en réfléchissant très fort!

Les problèmes sont en réalité très simples (problème démographique, faiblesse de la croissance). Par contre, la population les refuse catégoriquement. Comment trouver des solutions simples à des problèmes simples quand la population refuse toute solution? Ce n'est quand même pas la faute aux gouvernements!!
Invité
  • Invité
Ce n'est quand même pas la faute aux gouvernements!!


Bien que je sois d'accord avec toi sur à la foi ton analyse et "les solution", je pense que c'est en partie de la fautes de nos dirigeants (droite et gauche confondu) car jusqu'à présent personne n'ose emettre et dire la verité aux Francais de peur de leur réactions, personne n'osent aller au bout de leur demarche quiite à avoir un clash, par exemple en 95 je pense qu'il aurait fallut une fois pour toutes crevé l'abcés et ne pas ceder aux lobbying des fonctionnaire qui s'arqueboutait sur le maintien de leur privilége, idem pour la réforme des retraites ou l'on n'a pris que des demi mesures en prenant bien garde à ne pas touchés aux acquis du public , je crois que les gouvernements devraient dire clairement les choses, rendre les chiffres publics, dire au peuple francais combien coute le fonctionnement de l'Etat, dire aux Francais que les retraites de la POste , de EDF, de la SNCF sont en train d'endetter nos enfants. Il faut savoir qu'un enfant qui nait aujourd'hui doit des sa naissance rembourcer 30000 Euros de dettes accumulés pour eponger les deficit de l'Etat. En clair nous sommes en train d'appauvrir le pays pour maintenir à bout de bras le fameux modéles Francais , il est clair que nous n'avons plus aucune marge de manoeuvre financiere et qu'il est urgent que l'Etat fasse le ménage déja dans ces services et ensuite dans les entreprises publics qui chaque jour qui passe bouffent du pognons.
luna jena
nowhere man a écrit :
Ce n'est quand même pas la faute aux gouvernements!!


Bien que je sois d'accord avec toi sur à la foi ton analyse et "les solution", je pense que c'est en partie de la fautes de nos dirigeants (droite et gauche confondu) car jusqu'à présent personne n'ose emettre et dire la verité aux Francais de peur de leur réactions, personne n'osent aller au bout de leur demarche quiite à avoir un clash, par exemple en 95 je pense qu'il aurait fallut une fois pour toutes crevé l'abcés et ne pas ceder aux lobbying des fonctionnaire qui s'arqueboutait sur le maintien de leur privilége, idem pour la réforme des retraites ou l'on n'a pris que des demi mesures en prenant bien garde à ne pas touchés aux acquis du public , je crois que les gouvernements devraient dire clairement les choses, rendre les chiffres publics, dire au peuple francais combien coute le fonctionnement de l'Etat, dire aux Francais que les retraites de la POste , de EDF, de la SNCF sont en train d'endetter nos enfants. Il faut savoir qu'un enfant qui nait aujourd'hui doit des sa naissance rembourcer 30000 Euros de dettes accumulés pour eponger les deficit de l'Etat. En clair nous sommes en train d'appauvrir le pays pour maintenir à bout de bras le fameux modéles Francais , il est clair que nous n'avons plus aucune marge de manoeuvre financiere et qu'il est urgent que l'Etat fasse le ménage déja dans ces services et ensuite dans les entreprises publics qui chaque jour qui passe bouffent du pognons.


ouai !! commençons par interdire l'acces internet a tous les fonctionnaires qui au lieu de bosser surfent! ca fera plus de rendement et moins de besoins.
et mais merde y'aura plus personne sur g.com

"Sur guitar-live, jeff beck, angus young, knopfler, gary moore, prince, santana, etc seraient pas plus que mediator d'argent...quand t'as compris ca t'as compris bcp de choses en fait "
http://www.youtube.com/watch?v(...)arch=
Invité
  • Invité
Toujours le mot pour rire Stef, mais finalement pas si faux que cela, mais je dois dire que je fais de même au sein de ma boite, un jour mon patron va s'en apercevoir et je vais me retrouver à pointer à l'ANPE, à ce moment là je compte bien que tu me donnes des ficelles pour le statut d'intermittent
ThierryH
PATRICK LARBIER a écrit :
Le libéralisme, c'est surout la possibilité donnée à des économies de connaitre des taux de croissance qu'aucun autre système ne permet. Le libéralisme s'accomode très bien d'un certain interventionisme de l'état.

Le problème la répartition des richesses que tu décris est ambigu. Que préfère t-on : que tout le monde ait 100, ou bien que 90% ait 200 et 10% ait 1000?

Le keynesianime repose sur une politique interventioniste que certains gouvernements de droite ont appliqué. J'ai indiqué un lien plus haut qui décrit le keynésianisme.

Tout l'enjeu du libéralisme, c'est de doser l'interventionisme de l'état. C'est également définir toute la protection sociale. Cette protection sociale ne peut être construite qu'avec l'accord des forces sociales. Or, la contestation sans fin des forces sociales empêche d'optimiser la protection sociale. D'où la faillite du système social, et son impact ravageur sur l'économie.
A la base, le problème, c'est quand même le manque de conciliation sur les problèmes sociaux.

Et c'est pour cette raison raison que libéraux ou pas, tous les gouvernement à venir se casseront les dents. Qu'ils aient de l'imagination, ou pas.


c'est bien le problème, je pense que l' équilibre libéral est rompu.
le libéralisme théorique : développement de l'industrie, tout le monde a du taf, je suis pour.
On avait 100, on donne 50 pour l'entreprise 50 pour les salariés, chacun donne 10 à l'état, pas de soucis... heu... c'est ma vue rapide et schématique du libéralisme.

Hors aujourd'hui, tout est dicté par les profits monstres.
Automatisation, informatique, de localisation....
Il n'y a donc plus de taf ou du moins plus pour tout le monde, c'est un constat.
J’ai travaillé 7 ans ds l'automatisme ou j'ai vu des milliers de gens qui travaillaient à la chaîne se faire remercier.
Même constat ds l'informatique (bancaire pour ma part depuis 97) ..on harmonise l'informatique pour de grand groupe bancaire. Le salarié une fois en retraite n'est pas remplacé.

Alors solution pour les chômeurs ? :
- se déplacer (l'europe ? ) mais l'état ou même les entreprises, n'aide pas suffisamment. Les barrière culturel, de langue ect.. font obstacle, ça n’arrange rien..
- se recycler : même constat, peu d’aide et certain secteur d'activité sont de toute façon bouché.

La balance libéral et complètement déséquilibrée.

Les chômeurs ne sont pas motivés. Le facteur humain de rejet du système rentre en ligne de compte dans les débats.

il faut penser autrement je pense.
Je n'ai aucune de solution à proposer, je constate c'est tout.
luna jena
nowhere man a écrit :
je compte bien que tu me donnes des ficelles pour le statut d'intermittent



tres simple y'a pas de ficelles :
pour une auditions d'un moindre petit bal t'as 15 gratteux qui se presentent : t'as interet a :
matriser un max de styles
avoir un son correct avec ou sans amplis
t'adapter rapidos
faire la difference sinon c'est le copain qui prend ta place

le reste c'est de la paperasse c'est le chef d'orechetsre qui s'en occuppe

ah j'oubliais : le chef d'orchestre t'engage , par SOIR , donc rien ne te lie a lui contractuellement pour le prochain coup0
donc : si t'es malade il prend un autre mec...si tu vas au ski evite d'en faire car si tu te casses un membre tant pis pour toi
tu peux etre remercié a tout moment, sans raison.
oublie tes noels, jours de l'an, vacances d'ete en famille , t'en aura pas.

ah n'oublie pas de tout photocopier l'assedic perd chaque année une dizaine de tes cachets (garanti) et prevois aussi des economies un renouvellement de dossier peut prendre plus de 2 mois (vecu pour moi cette année)
ah j'oubliais, pour epicer le tout y'a des reformes qui viennnent de temsp en temps qui fait que tu sais fouttrement pas si tu gagneras ta vie l'année prochaine, niveau securité pour l'avenir comme sentiment c'est top !!

sans parler que trouevr un orchestre avec 43 cachet ca releve de l'utopie....donc pour trouver des contrats, bonjour , entre ceux qui veulent pas de remplacnets, la difficulte de se faire declarer etc...
des amateurs ??



ah j'oublias le sempiternel "vous faites quoi a par ca ?"
bref t'es considéré comme un gros branleur !!
a lala .... reconnaissance sociale...comme je dis toujours , un gros enculé qui trompe sa femme et va exploiter ses ouvriers et qui traine au bar le soir avec la BMW on dit de lui qu'il a reussi dans la vie ......
superbe

"Sur guitar-live, jeff beck, angus young, knopfler, gary moore, prince, santana, etc seraient pas plus que mediator d'argent...quand t'as compris ca t'as compris bcp de choses en fait "
http://www.youtube.com/watch?v(...)arch=
Invité
  • Invité
Ok pour l'industrie , ce n'est plus une source generatrice d'emploi , c'est même un secteur en declin, sachant que l'on peut faire ailleurs aussi bien et moins chers, par contre il est possible de créer pas mal de nouveaux emplois dans le secteur des services en tout genre, et cela en simplifiant considerablement le droit du travail pour les petites et moyennes entreprises qui sont celles concernés sur cette activité, mais je vois deja la leve de boucliers des syndicats si conservateurs chez nous.

Dans la recherche et le devellopement, il y a là aussi par mal de voie a explorer à conditions que les enseignants comprennent enfin que'il faut etablir des passerelles avec le privé , mais là encore blocage à la Francaise.
Invité
POur Purple Haze, le systeme danois ne marcherait peut etre pas parfaitement en FRance. La raison geographique, aurait peu etre une incidence, mais la population est de plus en plus citadine (ville moyenne à grande) ce qui evite une certaine dispersion de possible "JOb agency" à la danoise.
demeure un probleme, il y a peu de grande ville en France, gros centre activité economique. La raison est certainement le jacibonisme de l'etat, cela dit il me semble que cela s'arrange.
Un probleme C l'immigration, les danois bloquent casi toute immigration....
Nous n'avons pas de politique d'immigration claire:
soit on la bloque
soit on prend en charge le cout educatif de celle-ci, il est elevé, on "integre" (on fait rien de fait) difficilement à un systeme necessitant de la valeur ajouté des gens limites analphabetes, C toute une education à faire plus la formation professionnelle.
PS, le premeir qui me traite de raciste je l'insulte à son tour..

Pour P Larbier, je suis tout à fait d'accord pour le double systeme de retraite, ce qui me gene (je suis plutot pour la repartion, il aurait fallu reformer bien avant, je te suis la dessus) C que de mon cas environs 2 ans de cotisations à 29 ans, la part de la repartition m'apporte peu, je sais que l'invetissement du % versé au systeme de repartition serait mieux utilisé comme un apport à un investissement immobilier (il me reste +/- 35 ans de taf, je pourrait me retrouver avec 2 apparts pour financer ma retraite, plus la part de capitalisation que j'aurais veré).
Donc je suis d'accord avec toi (C impossible de dire1/2 de la pop je paie pas fuck you...) mais j'ai quand même trees mal au cul.
Invité
NOwhere man, les blocages ne peuvent pas exmliquer tout, m^me en reformant il ne faut pas rever à des lendemain qui chantent.
En l'etat ,notre seul avantage dans la globalisation, C notre capital, et l'importance du marché europeen.
D'où pour moi europeen convaincu, le besoin d'un europe tres tres soudée (limite federale) a même de dicter sa loi à l'OMC, il ne faut pas se leurrer on ne plus à moyen termes etre competitif, l'industrie disparait de nos contré, les services devant une seconde revolution numerique ( fort probable) ne pourrait plus etre le se"cteur createur demploi que l'on connait, Que dire du " service au personne" boulot peut remunerant et createur de richesse...
on ne peut pas avoir 30 millions de cadres...
Invité
  • Invité
Je suis assez d'accord avec toi, sauf pour les services qui sont generateur d'emploi (et pas uniquement dans les sens de services aux personnes) mais aussi dans le batiment , dans le commerce, dans l'hotellerie-resto, dans le tourisme , dans tout un tas de secteurs d'activité ou nous sommes "arrieres" en terme de plus-value à apporter aux clients en terme de services, rien que dans mon metier (l'immobilier) il y a 1000 choses à inventés et qui en plus corre^pondent à une vraie demande de la part de mes clients;
jazzprac
PATRICK LARBIER a écrit :
Le libéralisme, c'est surout la possibilité donnée à des économies de connaitre des taux de croissance qu'aucun autre système ne permet. Le libéralisme s'accomode très bien d'un certain interventionisme de l'état.

Le problème la répartition des richesses que tu décris est ambigu. Que préfère t-on : que tout le monde ait 100, ou bien que 90% ait 200 et 10% ait 1000?

Le keynesianime repose sur une politique interventioniste que certains gouvernements de droite ont appliqué. J'ai indiqué un lien plus haut qui décrit le keynésianisme.

Tout l'enjeu du libéralisme, c'est de doser l'interventionisme de l'état. C'est également définir toute la protection sociale. Cette protection sociale ne peut être construite qu'avec l'accord des forces sociales. Or, la contestation sans fin des forces sociales empêche d'optimiser la protection sociale. D'où la faillite du système social, et son impact ravageur sur l'économie.
A la base, le problème, c'est quand même le manque de conciliation sur les problèmes sociaux.

Et c'est pour cette raison raison que libéraux ou pas, tous les gouvernement à venir se casseront les dents. Qu'ils aient de l'imagination, ou pas.



- Tu as raison: Keynes n'a jamais été réservé à la gauche. J'observe que plus personne ne s'en inspire aujourd'hui, à gauche ou à droite. Le libéralisme actuel ne s'accomode plus de l'interventionnisme.
- Sur la répartition des richesses: je préférerais un partage plus intelligent, pas seulement pour des raisons éthiques, mais aussi parce que je l'imagine profitable à la croissance en général. Le libéralisme tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, c'est à dire placé sous la surveillance de cette bourse qu'on appelle à juste titre "gendarme", fonctionne "à la petite semaine" au sens strict: ce qui compte, c'est le profit immédiat d'une entreprise, et pas l'accroissement éventuel de la demande.
- Il est vrai que le libéralisme fait décoller les économies.Ce faisant, il génère, en reproduisant le modèle des 80/20 au sein de ces économies, des bouleversements sociologiques et des tensions qui rappellent furieusement ce que qu'on appelait lutte des classes, à une époque. Le libéralisme se copie lui-même en quelque sorte. Nous sommes une vieille économie, mais des tas de pays dégagent des taux de croissance incroyables avec des taux de productivité invraisemblables, permis seulement par le faible coût de la force de travail. Mais peu à peu, dans ces pays, la force de travail réclamera une plus juste part, alors les tensions sociales viendront. Et ça va à une vitesse effarante aujourd'hui.

Mon avis, c'est que le système se mord la queue, c'est aussi simple que ça. Il génère de la richesse, il génére aussi de la frustration et de l'aliénation, trop sans doute. Je ne sais pas quelle sera la suite. Mais je ne suis pas optimiste. Ou alors, je lis trop de romans d'anticipation politique...
"Take it easy. But take it."

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