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mais quand je vois que tout le monde rigole pour le programme de terminale scientifique en math et sa simplicité, alors que je n'ai strictement rien compris a celui ci...
Problème de méthode, de travail ou autre chose? Parvenir à se comprendre soi-même, à analyser ses erreurs, peut être un très bon départ pour se reprendre en main.
Deuxième point : en maths, il faut apprendre à ne pas être impressionné par le formalisme et le langage proprement mathématique, apprendre à se poser à se calmer et à raisonner logiquement...Après ça passe tout seul...
Troisième point : tout le monde ne rigole du programme de TS en maths, beaucoup en chient, même de très bons élèves dans les autres matières. Ensuite, il faut parfois se méfier car certains prétendent que le programme de maths est très simple, alors qu'en réalité ils n'ont pas tellement mieux compris que toi.
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Enfin, apres mure reflexion, je pense qu'en fait le probleme se situe dans les classes primaires pour les problemes de francais, que c'est la qu'on doit inculquer le gout de la lecture et culture aux enfants, et que l'on fait trop travailler les connaissances par rapport a la méthodologie, pour faire des jeunes des individus complets, avec un esprit critique et une motivation pour l'apprentissage, c'est ca que je reproche au lycée, on nous a bourré le crane sans nous interresser.
Ce que tu dis est intéressant, mais on ne peut pas y arriver aussi facilement. L'intérêt dépend de l'enfant, pas de l'école. Si l'enfant préfère jouer à la console au lieu de travailler, l'école ne peut pas installer des consoles dans l'établissement.
On est parfois obligé de passer par du travail, chiant parfois, rébarbatif, des exos sans intérêts réels, etc. pour arriver à un niveau qui nous permette de faire ce que l'on veut. Néanmoins, je suis d'accord avec toi. Il faut que l'école arrive à réintéresser les enfants aux sciences notamment en faisant des sorties, des expériences, etc. Par contre, il y a une certaine limite à ne pas dépasser : les cours de théorie pure (et chiants pour certains) doivent être conservés en nombre suffisant.
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Puis aussi, c'est vrai que le niveau au fond est encore trop reservé aux riches (probleme de la "noble" france, louis le grand etc interdit a cause de la carte scolaire etc.....) et que la richesse n'est donc reservée qu'aux fort, donc aux riches (la plupart du temps, j'ai des amis assez "light" niveau porte feuille qui sont en Mpci a Ferma), car la methodo qui nous manque est bien mieu enseignée dans les bons etablissements (j'ai fait mon college en zep, ca ma bousillé mon systeme de travail alors que je m'en sortait royalement, apres plus rien plus de boulot a la maison...), avec le systeme le prof descend a l'eleve ou l'eleve monte vers le prof, la classe doit etre un tout communicatif je pense, qui permette d'elever chaque entité dans une ambiance critique qui donne de l'apetit pour la connaissance.
Le niveau n'est pas réservé aux riches. Par contre le système est agencé de telle façon qu'une grande partie de ceux qui réussissent leur études sont relativement aisés. Je suis comme toi, je le regrette. On peut faire un constat à partir de là. L'exigence manquante de l'école à été transferrée vers les parents, de sorte que les enfants "d'élite" ont été poussés à devenir des "élites". Tant que l'école aura une insuffisance de ce côté là, on ne pourra pas prétendre régler ce problème.
Autre chose, concernant le problème des "surdoués", il y a quelque chose à remarquer. Encore trop de monde fait l'amalgame entre précoce et surdoué. Un exemple simple : Un gosse marche à 2 mois au lieu de 2 ans. Est-il surdoué? Non. Il est précoce. Dans 20 ans, il marchera comme tout le monde, ni mieux, ni moins bien. Un grand nombre d'enfants qui sautent des classes sont des enfants précoces et non surdoués.
J'ai d'ailleurs un certains nombre de potes dans ma classe qui ont sauté une classe. Je peut affirmer qu'ils ne s'en sortent pas mieux que les autres. Ils ne sont en rien plus doués que les autres.