A tous les enseignants, collégiens et lycéens du forum

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BiZ
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    BiZ
    le 25 Janv 2007, 20:26
DuncanIdaho a écrit :
Ok, d'accord, certains n'ont pas le loisir de se poser la question. En quoi est-ce la faute de l'école ?

Mais parce que même s'il se posent la question, ils n'auront tout simplement pas le niveau pour concurrencer qui que ce soit qui a reçu une vraie éducation dans un grand lycée "des beaux quartiers".
Quel est le trait d'union entre le milieu de naissance de l'enfant et le milieu professionnel de l'adulte? Evidemment l'école n'est pas la seule responsable. Mais le but du collège unique était de fournir à TOUS le même enseignement. On est loin de se donner les moyens de le faire!
Pourtant à la base, il ne me semble pas que la réussite scolaire soit inscrite dans les gênes. On va rapidement arriver au limites du débat qui va devenir idéologique: certains de mes amis me disent quand on veut on peut. Certes... Je n'en suis pas persuadé. Le niveau de l'enseignement est différent, suivant le positionnement géographique des écoles, des lycées, ce serait insultant de penser que dans certaines zones, les élèves peuvent y arriver, alors on leur en demande plus, et que dans certaines autres ils soient condamnés à recevoir un sous-enseignement, dans des conditions précaires.

Citation:
Tu dis plus haut qu'il faut restaurer les classes de niveau. Ok, ça semble inévitable si on veut que chacun puisse suivre l'enseignement qui lui est donné tout en évitant un nivellement par le bas des connaissances.

Bon, à qui applique-t-on tel ou tel niveau d'enseignement ? Ca ne peut pas être géographique, il y a des cancres dans les bons quartiers comme il y a des doués qui peuvent réussir dans le pire climat social. On ne peut pas les sacrifier.

Bien sûr que non ça ne doit pas être géographique.

Citation:
Donc ça veut dire qu'au sein d'une même école (ou d'une même ville ?), on va repérer à un niveau n ceux qui s'en sortent le mieux pour les rassembler au niveau n+1 et de même pour les moins bons élèves. D'un point de vue éthique, c'est chaud, il faut l'avouer, ce n'est pas dans l'air du temps. D'un point de vue pratique, c'est complexe. Combien de niveaux différents ? quels programmes ? quels débouchés ? comment concilier les ressources en enseignement avec les effectifs d'élèves ? Ca peut faire aussi beaucoup de mal les classes de niveau, on a vite fait de sacrifier des gens en les mettant dans le mauvais panier.

C'est clair, il y a des risques de dérives. Mais commencer par accepter l'idée qu'il n'est pas nécessaire de brider les uns pour maintenir artificiellement les autres dans la course, ce sera déjà un trèèès grand pas. Quelles seraient les modalités d'un tel changement? Je n'en ai aucune idée! Encore une fois je ne suis pas un spécialiste, mais une chose me paraît très claire: nier les différences ne mène à rien de bon. Ce n'est pas ça ma conception de l'égalité des chances.
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
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marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
beaucoup de mes amis musiciens qui jouent dans 2 -3 groupes sont enseignants, pas qu'ils ont du talent, mais parce qu'ils ont le temps... (même si ils trouvent que non ). Oui, j'avoue, je les envie sur ce plan la...
wil78
  • wil78
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    wil78
    le 26 Janv 2007, 09:18
BiZ a écrit :
wil78 a écrit :
Peut être qu'un jeu amusant, pour changer de point de vue, serait de supposer qu'on rétablisse ce que certains aimeraient.
Je commence quelles conséquences découleraient d'un rétablissement du redoublement. Le ministre de l'éducation (un de plus) arrive avec une certitude: il faut remonter le niveau et pour ça, on revient aux exigences "primordiales".
D'après vous quels avantages? quels inconvenients?
J'ai déjà poussé ce raisonnement et mes conclusions personnelles me font presque peur, j'aimerais connaître les votres...

Avant toute chose je dirais que cette mesure seule (le redoublement) ne me paraît pas applicable telle quelle.
Avantages:
-On ne ment pas à l'élève en lui faisant croire qu'il a un niveau qu'il n'a pas. Le corollaire immédiat: on cesserait d'aligner le niveau d'exigeance du brevet, du bac, et des programmes sur le niveau des élèves.
-On ne le met pas dans une position où il accumule les lacunes d'année en année en réduisant les chances de se sortir de là.
-On redonne leur rôle et leur responsabilité aux enseignants qui prennent ces décisions, sans les déjuger par des procédés plutôt obscurs (les diverses commissions de recours).

Inconvénients:
-On les met où les doublants? Les établissements sont déjà saturés, les dimensions ne sont plus "humaines" (comment gérer 2000 élèves?).
-Entrer dans la spirale de l'échec, possibilité de voir le redoublement comme une sanction.
-Risque de se sentir isolé dans une classe nouvelle dans laquelle on peut être vu comme un "raté". C'est entre autre pour cette raison que cette mesure seule ne peut pas être appliquée telle quelle. Il faudrait restaurer des classes de niveau pour adapter l'enseignement et les effectifs aux capacités des élèves. Une classe de 35 bons, ou de 40 bons, ce n'est pas un problème. Une classe de 25 turbulents, ça doit déjà être un beau bordel.
-Si le redoublement a une cause autre qu'une capacité d'apprentissage un peu réduite, on passe à côté.

J'ai certainement oublié pas mal de choses, mais voilà les principales idées qui me viennent à l'esprit.


Voilà donc en quoi, pour partie ce genre de solution aboutit à poser des problèmes quasi insolubles aujourd'hui ( au moins en termes de dépenses publiques). Que faire des doublants en échec?
Le monde a changé, qui désormais accepte une formation de boucher, de poissonnier, de boulanger? Le système de valeurs actuel ne considère plus ces métiers comme attractifs. Ils sont souvent perçus comme archaïques du point de vue des conditions de travail (loin des 35 h et de ce qui est vu comme le progrès social).
Après on peut se dire que le redoublement, s'il est restauré, doit être efficace. C'est pas si impossible que ça sion fait doubler à un élève la bonne classe, celle où on a détecté qu'il décroche. Mais comment le faire réussir?
A ce stade, si on ne parle pas d'argent on ment, si on ne parle pas de la responsabilité des parents, on ment tout autant.
Le redoublement est très souvent une mesure pronée par ceux qui répètent que le système est mauvais mais le rétablir sans traiter les autres questions est impossible aujourd'hui alors qu'hier il n'était pas scandaleux d'être très péremptoire sur le devenir d'un élève en disant "toi tu n'es pas fait pour les études".
BiZ
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  • #453
  • Publié par
    BiZ
    le 26 Janv 2007, 09:25
Tout à fait d'accord avec toi. Faire redoubler quelqu'un sans structure ni programme adapté, donc sans pognon supplémentaire, c'est complètement hors de question. On connait les dérives du "toi tu n'es pas fait pour les études", en tous cas je les connais pas mal, mon père n'étant pas un exemple isolé dans la famille.
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wil78
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    wil78
    le 26 Janv 2007, 09:27
Et que proposes l'auteur du livre que tu viens de finir?
DuncanIdaho
BiZ a écrit :
On va rapidement arriver au limites du débat qui va devenir idéologique: certains de mes amis me disent quand on veut on peut.

Ce n'est pas ce que j'ai sous-entendu évidemment. Il y a une corrélation nette entre le climat social et les performances de l'école, on ne part pas tous avec les mêmes chances de réussite. Si on admet un lien de causalité (en fait, c'est plutôt un ensemble de relation de cause à effet sans aucun doute impossible à appréhender pleinemenent), l'échec de l'école dans les mauvais quartiers est la conséquence du mauvais climat social. Personnellement, je trouve plus logique qu'on travaille sur la cause qui est le milieu social, et comment la modifier.

Je trouve pour ma part que dans un climat social "normal" (sous-entendu qui englobe la majeure partie des cas en France), l'école ne fonctionne pas trop mal. Je trouve aussi naturel que dans un contexte à la base très dégradé, l'école montre ses limites. Est-ce la faute de l'école ? Certes, on peut travailler là-dessus : réduire les effectifs, mettre plus de moyens, etc... Mais on reste quand même dans un milieu social de merde handicapant. C'est de la rustine.

Donc pour moi, dire qu'il y a des choses à faire, ok (il y a toujours des choses à faire évoluer, même quand ça va bien), mais je ne peux pas reprocher à l'école de montrer ses limites dans des contextes qui sont eux-mêmes extrêmes.
Les petits pains, ça fait du bien au ventre et les gros pains, ça fait du mal aux oreilles.
BiZ
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    BiZ
    le 26 Janv 2007, 09:44
wil78 a écrit :
Et que proposes l'auteur du livre que tu viens de finir?

Je ferai une synthèse exhaustive de ses propositions quand j'aurai un peu de temps (on dirait pas mais entre 2 posts je bosse là ).
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BiZ
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    BiZ
    le 16 Mar 2007, 10:59
http://www.lemonde.fr/web/arti(...)html#

PS: j'ai pas le temps de synthétiser quoi que ce soit en ce moment mais j'ai pas oublié.
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marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
SUPERLAPIN
a enfin un topic simpas ou je peu exprimer mes sentiments sur cette education scolaire .

-pour le francais , ce que je trouve anormal , c'est qu'a partir du lycee plus de dicter plus rien , alors qu'au college on en fait a perte (enfin al'epoque ou j'etais)
on apprend quoi?? comment est faite la poesie , que machin a ecrit la piece de theatre et qu'il y a la scene d'exposition et machin bidule , non mais franchement je veu bien, la culture general c'est bien mais ques qu'on en a foutre, il y a des choses plus importante ,chaque année ce sont les memes truc , et a coter on laisse tomber le francais , on alors on prefere nous enseigner l'anglais ,a croire que le francais la langue que je parle est moin importante, alors que je fais beaucoup de fautes et que je suis vraiment apte a enregistrer et comprendre les regles de grammaires et orthographe que ne comprennais pas au college ,et dans ma classe on est pas mal a faire des fautes , ou meme pourquoi nous apprend ton pas a faire des CV et lettre de motivation des choses tres util jusqu'au info de TF1 ou ils parlent trop souvent des dossiers de demande d'emploi mal fait,
ou des gens , des ingenieur qui savent pas les faires.

autrement sur les etudes en general:
c'est du grand n'importe quoi , des filieres , des examen qui ne servent a rien a part selectionner des eleves , pour reduire les nombres de demande dans d'autre filiere par manque de place.
exemple , j'ai fait un BEP electronique , et j'ai fait apres un BAC pro etude et definition de produits industriels , deja la aucun raport avec mon BEP, le pire c'est que je me trouve dans la bonne tranche de classe et que les eleves viennent d'un bep MPMI, qui est la suite de la filiere, ce que j'en conclu c'est le BEP ne sert a rien .
la suite apres mon bac pro je peu allez en BTS technico-commercial , BTS edition , et pas mal d'autre truc qui n'ont rien a voir avec le bac pro , je n'y suis pas mais il y a un fort taux de reussite des eleves venant de bac pro qui sont parfois meilleur que les eleves qui viennent de S.
A l'envers , certain BTS ne veulent que du bac technologique et que du bac general alors que certain bac pro qui corresponde totallement a la filiere n'ont pas le droit de faire de demande dans la filiere qui est dans la continuter de leur bac pro et qui sont sencer pouvoir travailler, donc je pense capable de continuer dans un BTS .
2eme conclusion , le bac pro ne sert pas a rien pluisqu'il peut servir pour ce lancer dans la vie active, mais je me demande si on ne peut pas aller de 3eme college a un BTS , en passant un test, bon j'exagere mais pour certaine personne je pense que c'est tres possible , il ne perdrais pas de temps .Les raison pour lequels les bts n'accepte pas tel ou tel bac sont totallement incoherente.
Mon professeur ma dit qu'un eleve de bac pro une année a voulu allez a la fac pour etre professeur d'anglais , tout le monde lui a dit non , il ne les a pas ecouter et maintenant il reussi ces etudes .
Et ceux qui connaissent le niveau d'anglais en bac pro on peut pas dire que sa soit dure.

et encore une autre chose:
les appreciation , les notes peuvent etre cassante pour un eleve, et je peu vous dire que par mon experience qu'avoir tout le temps des 15 on ce sent tout de suite mieu dans sa peau ,on prend confiance , on n'est d'un seul coup motiver et on travail avec le plaisir d'apprendre, on ce lance dans des perspective d'avenir dans les etudes.
et quand tu as un professeur qui te casse sur le bulletin et que ta 12 de moyenne et que ta essayer de participer de montrer ta bonne fois, et tu te dis c'est bon il a vue que je m'interesser a son cours que j'ai fait des effort et que tu voi qu'il te met "resultat tres moyen , ne travail pas a la maison"
les notes aproximative aussi , par exemple le prof qui te met une apreciation qui n'est pas la tienne et qui te confond avec un autre eleve, ou qui ne sait pas quoi mettre et qui te met un truc au feeling assez mauvais , mais je le comprend ils doient avoir 3ou 4 classe de 30eleves ,
enfin bon ,un systeme qui ne rend pas service , entieremment a refaire ,
un systeme ou je me suis galerer et que j'ai pas fini de me galerer.

Pardon pour la difficulter que vous avez eu a me relire
"ma musique , mon instrument , mon son et mon corps ne font qu'un avec mon esprit quand je joue" Jimi Hendrix

"Hendrix ?,meme desaccorde il etait sacrement bon" Glenn Tipton
Dash7
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    Dash7
    le 17 Mar 2007, 20:19
Personnellement je pense que le gros problème de l'éducation est au niveau de la terminale. On redirige des élèves vers n'importent quelle filière, combien de mes potes de l'année dernière m'ont dit: "Moi j'sais pas quoi faire, alors je vais en fac d'info"... Et combien ont arrêté en cours d'année... D'autres vont en DUT sans savoir vraiment quelle est la différence avec un BTS ou avec la fac, BREF, c'est n'importe quoi au niveau des "Conseillers d'éducation".

Il ne faut pas négliger ce problème, je ne sais pas quelle formation on donne aux conseillers d'orientation, ils ne savent rien, on leur demande une information sur l'enseignement en école de commerce et ils répondent: "Ah bin je sais pas faut voir sur le site de l'école" ou alors "renseigne toi dans le classeur à côté de toi"...

En ce qui me concerne, heureusement que je n'ai pas écouté les "conseils" de ma conseillère d'orientation bidon de l'année dernière... Elle m'a dit que même si j'avais de très bons résultats, j'avais très peu de chance de rentrer dans une bonne école de commerce ou une grande école, blablabla, tout un discours en gros pour baisser mes ambitions. En l'écoutant, j'avais l'impression que parce que je venais de Seine-Saint-Denis j'aurais bien moins de chance que les autres d'intégrer un bon établissement.

Et après, on s'étonne que peu d'élèves de banlieue ne réussissent pas... Peut-être que si on les encourageais, peut-être qu'en leur montrant qu'avec du travail on peut arriver à tout...
SUPERLAPIN
Dash7 a écrit :
Personnellement je pense que le gros problème de l'éducation est au niveau de la terminale. On redirige des élèves vers n'importent quelle filière, combien de mes potes de l'année dernière m'ont dit: "Moi j'sais pas quoi faire, alors je vais en fac d'info"... Et combien ont arrêté en cours d'année... D'autres vont en DUT sans savoir vraiment quelle est la différence avec un BTS ou avec la fac, BREF, c'est n'importe quoi au niveau des "Conseillers d'éducation".

Il ne faut pas négliger ce problème, je ne sais pas quelle formation on donne aux conseillers d'orientation, ils ne savent rien, on leur demande une information sur l'enseignement en école de commerce et ils répondent: "Ah bin je sais pas faut voir sur le site de l'école" ou alors "renseigne toi dans le classeur à côté de toi"...

En ce qui me concerne, heureusement que je n'ai pas écouté les "conseils" de ma conseillère d'orientation bidon de l'année dernière... Elle m'a dit que même si j'avais de très bons résultats, j'avais très peu de chance de rentrer dans une bonne école de commerce ou une grande école, blablabla, tout un discours en gros pour baisser mes ambitions. En l'écoutant, j'avais l'impression que parce que je venais de Seine-Saint-Denis j'aurais bien moins de chance que les autres d'intégrer un bon établissement.

Et après, on s'étonne que peu d'élèves de banlieue ne réussissent pas... Peut-être que si on les encourageais, peut-être qu'en leur montrant qu'avec du travail on peut arriver à tout...


ouai c'est vrai que quand tu vas les voir ils disent rien qui te renseigne , mais par contre ils sont util pour trouver les classeurs.
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SUPERLAPIN
ceux qui disent qu'il s'en foute je comprend pas parce que soit ils sont dedans tout les jours, soit ils ont surement galerer dans leurs etudes a un moment, ou auront des enfants qui subiront la meme chose, donc le fait de vouloir que sa change c'est le probleme de tout le monde , apres que l'on ne voit pas sa c'est autre chose...
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Clocky
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Je peut t'assuré que le grand lecteur que je suis n'as pas apprecié cette remarque. Grace au cours de français de toutes les profs séveres que j'ai lu, j'ai pu apprecier dans leur juste valeur tous les livres que j'ai lu. Avant, quand je lisais, je lisais pour lire, en ne prenant en compte que les mots, et non le véritable sens, maintenant, je peut convenablement analysé ce que je lis, l'interpreter, en tirais une logique. Si tu savais ce qu'un texte écrit par un Zola, Stendhal ou Bazin peut cacher, tu seras absaourdi. Certains peuvent passé deux heures a te commenter un texte de trentes lignes, d'une simple description.
Le français t'apprend a utiliser ta langue, la communication est est un magnifique outil, tu peut en faire des centaines des choses. Tout le monde ose dire que chaque matiere n'as aucune utilité au collége ou au lycée, Mais si ! elles servent a te trouver un intêret ! si tu n'essaye pas, tu ne peut pas aimer, que tu pourrais exploiter a fond dans le futur ! Certains seront attiré par les raisonnements scientifiques de l'SVT, la chimie ou les maths ou d'autre par les langues, le français, l'éco.
"Moi mon kiff quand j'avais ton âge, petit branleur, c'était d'prendre ma Flying V et d'envoyer quelques gammes pentas avec un ganja mastard à la bouche.".
Jean-Paul Sartre.
SUPERLAPIN
oui , mais de la a ne plus laisser de place pour ecrire sa langue convenablement....
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    le 18 Mar 2007, 23:20
Oui parce que sans être méchant, il y a de grosses fautes par ici. Donc je sais pas si vous le faite exprès, mais bon...

Sinon au sujet du programme du cours de Français. Il est clair qu'en Suisse c'est pas le même, mais maintenant j'étudie aussi des livres. Si on le fait maintenant, c'est parce que l'orthographe est sensée être acquise. Et elle l'est dans la plupart des cas. Franchement je n'aime pas trop lire des livres et analyser des textes, mais par exemple écrire des dissertes c'est assez cool.

Donc si à partir de 15/16 ans on nous fait plus faire d'orthographe ni de grammaire, c'est parce que normalement on l'a acquis.

Après c'est à chacun de faire ce qu'il veut. Je n'aime pas voir un texte avec des fautes d'orthographe, et j'essaye donc de soigner ce que j'écris. J'ai aussi eu la chance de pouvoir beaucoup lire quand j'étais petit, et c'est surtout ça qui fait que je n'ai plus vraiment beaucoup de problèmes avec ça.


Sinon pour parler de l'éducation Française en général: en tant que Suisse, où le système scolaire est en général bon (mon canton d'ailleurs s'en tire vachement bien), j'ai remarqué que la longueur de scolarité jusqu'au bac est plus courte en France qu'en Suisse. Jusqu'à quand ? Je me souviens plus, mais en Suisse, elle est au minimum jusqu'à l'année des 19/20 ans. C'est déjà quelque chose, on a plus le temps pour nous apprendre la même chose, donc on le fait mieux (normalement...).

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