Source: Arcinfo
E.M.I: Expérience de Mort imminente.
Ce qui suit est une Interview avec Jean-jacques Charbonier, médecin-anesthésiste-réanimateur à Toulouse. Il a déjà écrit six livres sur des cas d’expériences de mort imminente. Dans cette interview, il évoque ses arguments scientifiques en faveur d’une vie après la vie.
Jean-Jacques Charbonnier, vous dites avoir des preuves de la vie après la vie. Quelles sont-elles?
J’ai constaté, dans le cadre de ma profession, que des gens ont été capables d’avoir une conscience,
alors que leur cerveau s’était arrêté. Et un électroencéphalogramme plat en témoignait. Ils ont pu
décrire des lieux et des situations qui se trouvaient à distance de leur corps matériel et même à des
kilomètres de là. ça veut dire qu’ils étaient vivants. On ne sait simplement pas sur quel plan.
Vous avez eu donc des témoignages de patients allant dans ce sens?
Oui, et j’en fais part dans mon dernier livre, intitulé justement «Les preuves scientifiques d’une vie
après la vie» (aux éditions Exergue). Outre ce que je viens de vous dire sur ce qu’ils ont vécu -
paradoxalement - durant leur inactivité cérébrale, ils m’ont raconté aussi comment durant leur
expérience de mort imminente (EMI), ils ont pu voir à 360°, traverser des murs… Ce genre de
découverte est de l’ordre du scoop planétaire.
Comment se fait-il alors que le monde n’ait pas encore entendu parler de ces preuves
scientifiques?
Mais je vous le dis, moi (rires). Il faut bien qu’un médecin, un scientifique, le dise en premier. Si on
le tait tellement dans le milieu, c’est que cette donnée bouleverse tous les paradigmes de la pensée
matérialiste, qui essaie d’expliquer le fonctionnement de la conscience par le cerveau.
Donnez-nous un exemple de cas étudié par les scientifiques!
Le 15 décembre 2001, la prestigieuse revue scientifique médicale britannique «The Lancet» a par
exemple publié un cas surprenant et fort documenté. Celui d’une femme qui a été opérée d’un
anévrisme du cerveau. Avant une telle intervention, on refroidit le cerveau de la patiente à 15,5° et
on arrête la circulation cérébrale pendant plus d’une heure et demie.
A ce stade, il n’y a donc plus de fonctionnement neuronal et cérébral possible…
Exact. Toutes les mesures électriques ont été prises. L’électroencéphalogramme était complètement
plat. Eh bien à son réveil, elle a décrit son intervention, cité les instruments utilisés, rapporté la
conversation que s’étaient échangée entre le chirurgien et le cardiologue. Tout a été consigné dans le
cahier du bloc opératoire. C’est un exemple parmi tant d’autres.
Pour vous, cette vie après la vie, est-ce aussi un début de preuve qu’on a droit, après la mort, à
l’éternité?
Ah je ne dirai jamais ça. Car là, on n’a pas de preuves!
En Suisse, des scientifiques qui étudient les EMI, dont une représentante sera là, ce soir, à vos
côtés, en fin de conférence, préféreraient que vous parliez de faisceau d’indices plutôt que de
preuves!
Moi je prétends que les preuves sont là. Il faut être complètement bouché pour les réfuter!
Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser aux EMI?
J’ai eu une expérience bizarre, il y a 25 ans. Lors d’une garde au service des urgences, j’ai été
confronté à un accident grave, où le jeune conducteur s’était retrouvé prisonnier de sa voiture. Du
fait de mon émotion et de mon inexpérience, je n’ai pas réussi à le perfuser. Ce jeune est mort
devant moi. Et j’ai perçu, physiquement, une présence joyeuse, vivante, sortir de ce corps.
Avez-vous immédiatement parlé de cet épisode autour de vous?
Non, j’ai gardé cette expérience pour moi, de peur d’être traité de fou.
Il y en a qui doivent craindre que vous n’apparteniez à une mouvance ésotérique…
Je tiens à préciser ici que je n’appartiens à aucun mouvement sectaire, philosophique ou religieux
particulier. Je suis avant tout un scientifique.
C’est après ce choc, que vous avez débuté des recherches?
J’ai commencé alors en effet par regarder ce que des scientifiques avaient mené comme travaux sur
le sujet.
Vous avez dû fatalement vous plonger dans les ouvrages du Dr Moody!
C’est dans ses livres justement, qui traitent largement des EMI, que j’ai lu les témoignages de
personnes qui disent être sorties de leur corps comme moi je l’avais perçu chez l’accidenté. Je me
suis mis ensuite à interroger mes patients. Depuis maintenant vingt ans, je m’intéresse aux EMI. Car
c’est la grande énigme de la vie: savoir ce qu’il y a après la mort.