ZePot a écrit :
J'ai essayé par curiosité une config « à la Van Halen » une fois. Je collais une charge au cul de ma tête Marshall à donf, et j'envoyais le signal de la sortie ligne de ladite charge dans l'ampli de puissance d'une tête Mesa Boogie. J'avais été très déçu. Autant utiliser une pédale de disto. Je ne sais pas comment faisait Van Halen, mais chez moi le résultat était très plat, on perdait toute la patate du Marshall, qui vient de l'étage de puissance. Le Mesa Boogie employé n'était peut-être pas idéal, je n'en sais rien.
Il faisait comme ceci (ça a été posté précédemment dans le topic) :
Citation:
From the mid 1980s, Eddie has used a real time re-amping or Master/Slave slaving amplifier setup that was originally designed by Bob Bradshaw and was published in the September 1986 issue of Guitar World Magazine, with the first amplifier being a Tube Amplifier and the second amplifier being a H&H MOSFET solid state power amplifier.
Donc loadbox en sortie du vieux Marshall puis signal envoyé dans le switcher avec les effets post gain (harmo, delays) reliés également au mixer. Enfin, les sorties gauche et droite du mixer étaient envoyées dans un ampli de puissance H&H à transistors qui alimentait deux baffles Marshall.
Ca, c'était pour la seconde moitié des années 80.
Après, Bradshaw a perfectionné le truc et a fait découvrir à EVH les joies du système Wet/Dry/Wet.
A savoir qu'en lieu et place de la loadbox, on reliait simplement (hum) un troisième baffle 4X12 qui diffusait uniquement le son de la tête et des effets placés en amont.
Voilà voilà voilà.
A noter que la technique Marshall/Load Box/H1H était pas mal usitée dans la scène hard US des années 80. Motley Crue, Steve Stevens s'en sont donnés à coeur joie. Et comme EVH ils sont tous passés au W/D/W mais ont conservé l'H&H.
Enfin, ils font comme s'ils avaient découvert un truc génial alors qu'au fond c'est ce que fait Brian May depuis les années 70.
Bon, sinon, me devant de ne pas faillir à ma réputation d'edgien convaincu, je suis obligé de vous signaler que lui aussi aime bien les mélanges d'amplis. Sur la tournée Vertigo (et l'actuelle j'imagine) il mariait souvent un ou plusieurs Vox AC-30 à un ou deux Fender.
Sur le solo, normalement, il y a son compresseur Boss et trois amplis.
Autre amateur du mélange sur scène : Joe Perry. Sa sonorité de base est généralement obtenue à l'aide de deux amplis. Qui changent à chaque fois donc...
Ces dernières années, il utilisait un switcher Radial.
lemgement lemg