Disons que je suis dépassé et que les échanges ne sont plus à ma portée. Pour le moment, j'ai testé le coup des chromatismes mais je dois dire que je suis perplexe. Je n'arrive pas à faire sonner ça autrement que faux !
Ma perception des modes est plus empirique que la votre supposé-je. Disons qu'en partant d'un mode joué sur un accord (mais même sans accord, ça marche aussi), je ressens la différence qu'il y a avec les notes qui changent mais de là à les nommer, nan, là, je dois dire... Disons que j'utilise tout cela d'une manière plus visuelle que réfléchie. Sur une position, je vois le doigt qui bouge par rapport à la même position pour un autre mode. Mais suis-je clair ?
D'autre part, je me refuse catégoriquement à changer de mode (gamme ?) à chaque accord. Je rechigne à changer de mode (gamme ?) quand ce mode (gamme ?) ne fonctionne plus sur l'accord joué. En gros, je me contente de jouer sur des grilles dans la même tonalité (ça fait bien moins de boulot). Et du coup, pour ce qui est de changer de couleur en changeant de mode, bah du coup, c'est peau de zob très, très souvent... Mais je me répète un peu.
Quoi qu'il en soit, continuez alors à discuter, je vous lirai avec intérêt mais plus comme on lit de la poésie pasque pour ce qui est de comprendre intrinsèquement vos propos, c'est pas gagné !
Peut-on essayer de ramener un peu de tonalité dans la discussion ?
B.
P.S. et EDIT : un jour un ami m'a parlé, il y a longtemps, d'une manière de faire que je ne saurais qualifier. Vous me direz. Voilà l'histoire. Il m'explique qu'il y a un moyen de se "passer" des gammes (et des modes ?). Pour cela il suffit de se servir des arpèges d'accords (ceux jouer, tant qu'à faire) et de s'en servir comme point d'appui pour l'improvisation et avec ça, essayer toutes les autres notes autour. Bien évidemment, cela demande une très belle oreille pour sentir cela. Sachant que dans l'arpège même il y a des notes plus solides que d'autres sur lesquelles s'appuyer... Il m'avait fait essayer et l'expérience m'avait conquis. J'ai réitéré seul (avec l'ordi) mais là, j'ai bien senti que si ça avait marché avec lui, c'était très certainelent grâce à son accompagnement (et mon souvenir embrumé de l'expérience).