scrameustache a écrit :
pour Hougo,
ce que j'indique vaut bien sûr pour un accord isolé, car si ce Ebm7 se trouve au sein d'une cadence dans une autre tonalité, il s'agit d'une modulation. on prend alors la nouvelle tonalité pour référence et non plus do majeur.
ici, il était posé que nous étions en do majeur.
bien,
le principe est alors de TOUJOURS s'éloigner le moins possible de la tonalité d'origine. (comme tu le dis, en TONAL, on ne s'affranchi pas du contexte)
on joue les notes de l'accord de Ebm7 (mib,solb,sib,réb), et on choisi les enrichissements dans la gamme de la tonalité principale (ici do majeur).
c'est pourquoi la seconde sera fa (seconde majeure), et la sixte sera do (sixte majeure).
do et fa sont dans la gamme de do majeur.
et c'est pourquoi le phrygien par exemple (Cb majeur) ne convient pas, car il amène un dob et un fab qui vont à l'encontre de la tonalité du morceau (toujours do majeur).
Je vais essayer de la faire courte, parce que je n'ai pas trop le temps, et qu'il s'agit de questions relativement complexes, qui ne vont pas nécessairement profiter à tous.
Dans le cas de ton exemple en Do, et s'agissant d'un Ebm7 isolé, Eb phrygien n'est pas très à propos en effet.
Après, il n'est pas à mon sens question de ce que tu sembles décrire comme un principe de "notes communes".
Le "dorien" est en fait le mode par défaut, parce qu'il est relativement neutre d'une part, et surtout parce qu'en réalité on va considérer ces accords comme étant des II relatifs (ou des IV en mineur, selon le contexte, mais c'est assez proche, et je suis sûr que tu comprends de quoi je parle).
Si on prend la grille :
C7M / Ebm7 / Dm7 / G7
on va effectivement jouer "dorien" (notez les guillemets), parce que ce Ebm7 implique qu'il est le II relatif de Ab7 (voire même qu'il est un Ab7sus4 renversé à la quinte)
La grille pourrait tout à fait s'écrire ainsi :
C7M / Ebm7 Ab7 / Dm7 / G7
ou d'ailleurs même
C7M / D7 / Dm7 / G7
Les accords changent, mais le sens harmonique reste le même.