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I-35LC pardon - le commentaire sur les low winds reste tout a fait valable !

Alors on parle de la même. Je n'ai jamais eu l'occasion de tester la I-35 tout court et sa construction en bois massif.

Pour moi, la I-35 LC a tout ce qu'on peut attendre d'une bonne 335, la qualité de la main d'œuvre en plus !

La taille du corps est à mon goût idéale pour conserver le caractère général de ce type de guitare tout en restant confortable. De ce point de vue, je trouve le parti-pris de Collings plus judicieux que l'option 339 de Gibson, qui éloigne à la fois des sensations et du son d'une 335.

Le seul bémol à mes yeux tient à un détail visuel : la position de l'attache courroie. Son emplacement était justifié par Collings pour des raisons techniques qui m'échappent et je m'en accommode très bien (d'autant mieux que la guitare est confortable jouée debout).

Des différences existent donc bel et bien, mais dire que I-35LC et 335 n'ont rien à voir me parait plus qu'exagéré !

C'est clair, ce look est superbe. Après, je n'ai pas été trop convaincu des samples que j'ai pu glaner sur le web...

Quid du profil du manche de la I-35, sur les modèles De Luxe notamment ?

Tu trouveras des détails des mesures sur le site de Collings, mais pour te donner un avis, je dirais qu'il s'agit d'un profil moyen + : clairement pas les manches très gros et ronds de certaines Gibson orientées '50s, mais en aucun cas les manches ultra fins de certaines guitares plus modernes. J'imagine que pour certains goûts ça ne sera pas assez typé, mais pour moi on est dans le juste compromis. En fait on y prête peu d'attention je trouve car il se fait oublier.
Je n'ai pas ressenti de différence entre les City Limits, 290 et I-35LC.

merci pour tes infos
En fait, c'est ce qui m'avait semblé, en lisant les spécifications du modèle i-35 De luxe.
faudrait que je puisse essayer pour me faire une idée précise car j'ai du mal avec les gros manches ...

Une I-35LC, une 290... Pfff j'ai l'impression qu'il est influençable ce Guthrie !

Toujours en pâmoison devant la 290, ses P90 et son wraparound. Le micro manche est fabuleux et le micro chevalet est raide et mordant sans être criard. La position intermédiaire me ravit particulièrement et se prête à toutes les nuances en jouant des potards de volume et tonalité.

La I-35LC je commence à l'apprivoiser... Je n'avais jamais trop accroché aux guitares équipées de doubles à la Gibson (contrairement aux Filtertron que j'adore). Ils m'ont souvent paru sourds et sans personnalité. Ceux de la I-35 (Lollar Low Wind Imperial) sont au contraire clairs et articulés, tout en gardant l'épaisseur et la chaleur de double. Du coup on retrouve bien le côté boisé et légèrement nasal du crops creux qu'on entend débranché.
Le manche est aussi confortable que celui de la 290.

Sur les deux guitares l'accès aux aigus est super confortable.

Deux merveilles. Seul manque le temps d'en profiter plus et plus !

Et si tu ne devais en garder qu'une ?

Il y a 8 jours j'aurais dit la 290.
Aujourd'hui j'en suis moins sûr !
Ce qui est certain c'est que je pourrais me contenter de l'une ou de l'autre. Elles sont toutes les deux plus polyvalentes qu'elles en ont l'air.

Tentateur !

J'évite les grandes déclarations emphatiques parce que je suis conscient de mon manque de constance... Mais je pense que ce sont de sacrées guitares, les meilleures qui me soient passées entre les mains.
Ce qui n'enlève rien à quelques autres qui auraient tout aussi bien pu être "ma seule guitare électrique". Je pense notamment à ma Tele AVRI64 ou ma Strat AVRI65, mais aussi aux deux Gretsch 6118T et surtout 6120.
Je n'ai pas complètement perdu de vue ce fantasme de la guitare électrique unique (je n'y peux rien c'est une idée qui me plaît), mais je ne prévois aucune décision avant l'été prochain et me fais tranquillement à l'idée d'avoir DEUX guitares électriques.

J'ai rejoué les deux guitares à la suite l'une de l'autre aujourd'hui.

Je trouve qu'on ressent, de façon beaucoup plus nette que ce que j'ai pu expérimenter jusqu'à présent, les différences de conception et de lutherie des deux instruments.

Évidemment, les micros sont très différents sur l'une et l'autre. Plus différents, par exemple, que des micros de Strat par rapport à des micros de Tele. Pourtant, ce sont bien les guitares elles-mêmes qui sonnent si différemment.

On retrouve très fidèlement, une fois branchées, ce qu'on perçoit à vide.

Le côté plein et rond de la 290 est comme complété par le mordant des P90 (je suis définitivement fan de ces Lollar, légèrement différents il me semble des Lollar "de série" – un peu plus épais en chevalet notamment).

Le côté plus léger, très aéré, de la I-35LC est conservé par les Imperial Low Wind, qui ont un niveau de sortie légèrement inférieur aux P90 mais gardent sous le capot de quoi faire joliment cruncher mon Z-Lux. Moi qui ai toujours été plus branché par les single coils, je dois bien avouer que je découvre une palette de crunch dont j'ignorais l'existence sur cet ampli...

Bref, je me régale. Les deux guitares fonctionnent aussi super bien avec ma Sunface SB171 (plutôt low gain) et le Red Snapper trouve tout son intérêt, puisqu'il peut dégraisser et booster des guitares qui ont du gras à revendre.

Les réglages des guitares (sorties d'usine puisqu'achetées neuves) sont exemplaires. Ça ne m'est pas arrivé si souvent de n'avoir strictement rien à redire. Je pourrais être tenté, éventuellement, de remonter très légèrement le micro manche de la I35, qui semble légèrement plus faible que son copain, mais la position intermédiaire est tellement chouette que je ne suis pas sûr.

La lune de miel continue. Une lune de miel qui a tout d'un plan à 3. Shocking!

La description de Easyrom est tres juste. Pour se faire une idée:
* plus epais qu'un manche de 60
* Tres loin d'un manche de 54
* un peu plus plat qu'un manche de 59 mais plutot proche

ça aide?

Merci

Bon, le mieux serait de pouvoir l'essayer ...

Bien sûr, c'est toujours mieux de pouvoir se faire une idée dans la vraie vie.

Ceci dit, il y a des marques et/ou des modèles de guitares avec des personnalités très marquées et/ou des spécificités très exotiques qui nécessitent absolument un essai.
Je trouve que c'est moins le cas avec une firme comme Collings, qui a plutôt fait son prestige sur le compromis, la mesure et la nuance, sauf exceptions bien sûr (le manche des Waterloo est par exemple très spécial et peut vraiment dérouter).

Dans d'autres cas, les guitares doivent absolument être essayées en raison d'un manque de constance dans la production, qui peut engendrer des feelings très différents d'un exemplaire à l'autre.
Il me semble que ça ne s'applique pas non plus à Collings, qui semble très rigoureux dans le respect du cahier des charges, la finition et les réglages.

Mais bon, c'est vrai que je ne suis pas très objectif !

Blague à part, cette expérience avec Collings souligne en ce qui me concerne soit le manque d'audace des boutiques parisiennes, soit la confidentialité de ce marché en France. Il existe en effet tout un tas de marques comparables à Collings en termes de qualité et de prix qui sont probablement fantastiques mais impossibles à trouver ou essayer ici. Difficile d'échapper à Fender et Gibson et quelques autres marques de grande diffusion...