Voici un article qui était paru dans le mag Guitar & Bass 12. Je vous laisse le lire en entier, ça résume tout !!!
« … j’ai décidé de prendre exemple sur Franck Zappa. Franck voulait toujours vendre tout ce qu’il enregistrait. Chaque nouveau morceau, quelqu’en soit le résultat, était produit sur un album. J’ai voulu aussi ressortir tout ce que contenaient mes archives pour en faire profiter mes fans… » Steve Vai.
Des années ! Oui, ça faisait des années que Steve Vai nous annonçait la sortie de sa Secret Jewel Box. Mais à force de crier au loup, nous n’y croyions plus… Ce coffret aurait du être composé de 10 disques dans une grosse boite luxueuse avec une poignée de médiators inédits. Les coffrets devaient être limités à 2 000 exemplaires, avec seulement 1 000 unités pour les magasins du monde entier, le reste n’étant dispo que sur son website.
Début septembre, une surprise nous attendait sur le site Internet de Vai (www.vai.com). Il proposait de précommander sa Secret Jewel Box avec un envoi prévu en mi novembre.
Miracle ! On pouvait enfin réserver son coffret à un prix préférentiel. Mais après avoir rempli le formulaire en laissant notre numéro de carte bleue, les nouvelles se faisaient rares, voire inexistantes. Les seules nouvelles qui nous parvenaient étaient que Vai repoussait sans cesse l’envoi de son coffret. C’est le 12 décembre que les premiers coffrets furent envoyés. Mais encore une fois, nous devions être très patients car le coffret allait mettre près d’un mois à arriver dans nos boites.
En attendant ce mystérieux coffret, dont le site Internet de Vai ne montrait que des photos suggestives (!!!), nous avons eu quelques frayeurs. En effet, la mailing-list officielle de Vai se remplissait de témoignages de personnes qui avaient reçu le coffret dans un état pitoyable, avec la poignée cassée, le coffret déchiré, le miroir qui s’était décollé… Pas très réjouissant tout ça !
Et c’est en mi-janvier que les Européens furent ravis. Les coffrets arrivèrent par la Poste en bon état. Toutefois, nous fûmes assez déçus de l’aspect global du coffret. La finition est mal faite, le coffret est en carton plastifié risquant de ne pas rester intact très longtemps, même les vis tenant le dessous du coffret sont de mauvaise qualité, et les lettres ornant la boîte sont en simili métal avec encore des traces de copeaux… Il semblerait que la Secret Jewel Box ait été construite en urgence, et que Vai ait passé moins de temps à s’occuper des petits détails.
Vous savez sans doute déjà tous que le coffret renferme une surprise, mais malheureusement, elle nous prouve que Vai n’a pas prit le temps de le soigner. Si vous défaites les quatre vis au fond du coffret (attention, les vis sont en aluminium, alors ne répétez pas plus de trois fois cette manœuvre, sinon elles deviendront inutilisables !), vous trouverez un disque caché portant l’inscription « Secret Jewel Box Interview 9-12-01 ». Avide d’inédits, nous avons rapidement mis ce disque dans notre lecteur, et ô déception, ce n’est qu’une interview. D’accord, le titre du disque le disait, mais nous espérions avoir au moins un morceau inédit… Quant à l’interview du disque, il faudra vous contenter d’un grand discours où il commente les 10 disques qui seront dans le coffret. Soyons francs, c’est chiant à mourir et raconté d’un ton absolument pas convaincant. Steve termine même son heure de discours par un « I love you » répété plusieurs fois à voix basse, tombant totalement dans des clichés ennuyeux.
Nous n’allons pas vous raconter son discours dans les détails, car il faut bien vous laisser encore quelques surprises, mais voyons plutôt ce qui a été livré avec ce coffret.
Premièrement, un jeu de trois médiators Vai / Ibanez qui devaient être inédits au coffret… sauf que nous avons eu la désagréable surprise de trouver les mêmes qui étaient commercialisés en magasins de musique !
Ensuite, il y a un disque qui est une réédition d’Alcatrazz Disturbing The Peace. Pas très exclusive comme surprise ; de nombreux fans de Steve étaient déjà possesseurs de cet album.
Il y a aussi un disque de Franck Zappa, où Steve fit ses classes. Mais chaque morceau est a déjà été édité par Zappa sur sa série You Can’t Do That On Stage Anymore. Encore une fois, c’est raté pour l’exclusivité car on trouve toujours ces disques dans le commerce.
Enfin, le troisième disque est une compilation des musiques de films que Steve a écrit. Vous retrouverez des extraits des soundtracks de Crossroad, Dudes, Bill & Ted’s Bogus Journey, Encino Man et PCU. Ce disque est enfin réellement exclusif, car une partie de ces morceaux ont été rejoués par Steve spécialement pour l’album, tandis que d’autres sont des originaux.
Et pour connaître le contenu des sept autres disques (que vous devrez acheter séparément dans les deux ans à venir !), nous vous laissons le soin d’écouter le disque caché, où Steve pavasse pendant une heure sur leur contenu…
En conclusion, la Secret Jewel Box est loin d’être aussi parfaite que ce que nous imaginions. Espérons juste que les prochains CD seront prêts à temps. A présent, on comprend pourquoi Vai a du produire lui-même ce coffret et pourquoi aucune maison de disque n’a accepté de financer ce projet…
VENDS :
-Guitare IBANEZ FRETLESS S-Classic (35 exemplaires au monde !) => 1500 Euros
-Guitare DEAN Evo DOUBLE MANCHE (6 cordes – 7 cordes) => 1500 Euros
-Guitare Carlos Robelli DOUBLE MANCHE => 700 Euros
-Guitare FLIPOUT bleue => 700 Euros