[3615 Ma Laïfe] Tout laisser tomber pour la guitare... ?

Note préalable : ce message au titre volontairement et inutilement alarmiste s'adresse principalement à tous ceux qui travaillent, ont travaillé, veulent travailler ou simplement ont quelque chose à dire sur le fait de travailler dans un magasin de guitares. L'avis de tous est toutefois plus que bienvenu.



Chers amis, bien le bonjour.

Je ne vais pas faire court, car je n'aime pas ça. J'ai besoin de vos avis illuminés sur la question qui est mienne : est-ce que je dois changer de vie?
J'ai utilisé la fonction "Recherche" mais je n'ai rien trouvé

Plus sérieusement, j'envisage une réorientation dans la vente de matériel musical alors que j'ai un bel emploi qui en jette. Pas le genre de trucs qu'on peut prendre à la légère, je me laisse donc plusieurs mois pour peser le pour et le contre, et ce sujet entre dans le cadre de cette démarche.

Voici ma situation, sans rentrer dans des détails inutiles : 25 ans, diplômé universitaire, je travaille depuis mon exil à Londres il y a moins d'un an dans le commerce international à l'ambassade de mon plat pays d'origine. C'est un boulot qui a beaucoup d'avantages : poste "prestigieux", salaire sympathique, excellente ambiance au bureau, j'apprends beaucoup et j'accumule de l'expérience qui peut m'ouvrir des portes, notamment dans l'import/export, les investissements étrangers et par extension la vente. Depuis le début de mes études, j'ai toujours envisagé une belle et brillante carrière, le genre dont on peut se vanter, dont on est fier, dont la famille est fière... vous voyez le genre. Et là, j'y suis plus ou moins arrivé ou du moins je suis sur la bonne voie.

Cependant, il y a quelque chose qui cloche : et si je n'étais pas fait pour ça? Et si, au final, j'étais plus heureux avec un boulot qui toucherait à ma passion, qui est aussi probablement la vôtre? A 25 ans, je ne suis qu'au début de ma vie professionnelle, mais je suis du genre à ne pas vouloir perdre de temps car je sais que je peux mourir dans une heure, un jour, une semaine, un mois, un an, un siècle, qu'en sais-je? Ce que je sais, c'est que je ne veux pas avoir l'impression d'attendre tous les jours la délivrance de la fin de journée pour rentrer chez soi et oublier la routine du boulot, que je ne veux pas voir défiler les weekends suivis d'un lundi matin déprimant parce qu'il faut retourner travailler. Je veux me lever le matin en me disant "Chouette, je vais au boulot!". Ce scénario est certes optimiste, car il est quasiment impossible de ne faire que ce que l'on aime et qu'il y a des côtés négatifs à tout, mais je souhaiterais m'approcher autant que possible de cet état d'esprit.

Mais qu'est-ce qui ne va pas dans ma situation actuelle? J'ai simplement l'impression que ça ne colle pas à ma personnalité (je suis une personne de contacts et je travaille principalement en bureau) et que je suis du genre à être motivé par ce que j'aime et vite me lasser du reste. Beaucoup de gens sont jaloux de mon poste, et pourtant je voudrais revenir à quelque chose de plus simple et qui me plaît vraiment, qui me correspond. Oublier que l'image que je renvoie et l'argent que je gagne ne vont pas me faire davantage profiter de la vie, en définitive. Ne pas avoir honte de faire quelque chose qui est considéré comme "moins bien".

J'aimerais donc tout laisser tomber pour faire ce que j'aime par dessus tout : évoluer dans un milieu musical. J'ai depuis longtemps laissé tomber l'idée de me lancer dans une carrière de musicien, par contre je peux aider des gens à découvrir la musique, la guitare principalement, les orienter... faire ce que j'aime faire sur ce forum mais en vrai, en gros, et plus assidûment. Parler de matériel, tester avec les clients, conseiller, rencontrer des passionnés, apprendre, rendre service en aidant les gens à faire la chose que je considère comme le meilleur choix de ma vie : se lancer dans la guitare.

J'ai beaucoup d'atouts pour travailler dans un magasin de guitares à Londres (Denmark Street!) : étant linguiste de formation, anglophile et vivant en terre angloise et de langue maternelle française, je parle plusieurs langues. De plus, je cherche le contact, et je sais de par le retour de collègues ou autres que je suis un bon vendeur. Enfin, je ne vais pas transformer ce sujet en lettre de motivation, mais je sais que j'ai beaucoup de points forts dans ce domaine, en plus d'être passionné et de me tenir au courant de ce qui se fait. Ma grande interrogation concerne tous les côtés négatifs de ce genre d'emploi : des caisses à transporter (mais bon, quand on sait ce qu'il y a dedans ), des horaires difficiles, travailler le samedi peut-être, etc.

Mais tout ceci ne serait qu'une première étape, car j'ai beaucoup d'ambition. Je voudrais recommencer à zéro, partir du bas de l'échelle, et monter pour arriver, d'ici quelques années, à lancer ma boîte, soit un magasin avec un concept particulier, soit dans la distribution/Commerce international mais toujours dans la guitare.

Aux courageux qui ont lu jusqu'ici (et aux tricheurs qui ont directement cherché ce qui était en gras sans lire le reste ), je demande : quels sont les aspects négatifs (d'un boulot dans un mag de grattes) à prendre en considération pour mon choix? Pour un passionné, est-ce qu'à force travailler dans un magasin de guitare peut à votre avis quand même devenir chiant? Avez-vous déjà travaillé dans un magasin de grattes? Qu'en avez-vous retiré? Des conseils sur les choses à mettre en avant, la façon de postuler, d'approcher le milieu, les choses à éviter? Par ailleurs, si vous voulez vous exprimer par rapport à mon choix personnel, n'hésitez pas, même si le but n'était pas de me confier façon beulogue de djeunz

Bon, c'est pas tout ça mais je suis justement au boulot là, j'y retourne, vous remercie d'avance et vous souhaite une excellente fin de journée

Je ne travaille pas dans un magasin de zik', je suis un jeunot (bientot 22 ans), je connais un peu les magasins de ziks pour les fréquenter depuis 5 ans (pas gd chose comparé à certains sur le forum)... Le seul point commun que j'ai avec toi c'est que je fini en smoment mes études d'ingé et que j'ai été embauché dans un grand groupe...; Mais avant cela je me suis posé bcp de questions sur mon "après études sup".

Excuse moi mon impolitesse de répondre à ta question par une autre question mais... Pourquoi spécifriquement travailler dans un magasin de guitare? Je pense qu'il existe d'autres filières en relation avec la guitare et la musique pour trouver des métiers fort intéressants...

Dans ton cas, vu que tu travaille dans un métier de relation diplomatique... Pourquoi ne pas développer une structure type "école de musique" dans des quartiers difficiles pour l'éveil des jeunes et des moins jeunes à la musique? C'est un exemple parmi tant d'autres, mais ça montre bien que tu peux trouver plusieurs métiers où tu toucheras de prêt ou de loin à la musique.

Dans ton cas, je pressens que tu veux du contact, parler de guitare toute la journée etc... Donc je comprend le choix d'être vendeur. Malheureusement je suppose que ce ne sera pas tjs aussi rose, genre: les clients chiants, la compta, le rangement etc... Et la routine...

Si tu as de grandes ambitions, tu peux aussi gérer ton propre magasin de musique . Mais là pour sur, les aspects compta et gestion de personnel prendront sur ton temps de relation aux client et guitare...

Ce qui tranparait dans ton message c'est ton idéalisme. Pour sur il faut avoir de la passion pour se lancer là dedans, maintenant, fait gaffe à ne pas te faire d'illusions c'est tout.

J'ai lu ton post rapidement, même s'il est très intéressant

J'ai travaillé dans un magasin de banlieue parisienne, dans une chaîne (Milonga) et à Pigalle...

Je peux peut être t'apporter 2-3 renseignements.

Question indiscrète, combien gagnes tu actuellement ? (l'équivalent en France j'entends)

Effectivement, savoir combien tu gagnes peut aider, je trouve. Surtout si tu veux lancer ta propre boite, c'est pas inintéressant de savoir combien tu gagnes pour voir si tu peux mettre pas mal de côté en restant encore un peu avant de raccrocher ton boulot actuel.

Enfin si tu gagnes bien, moi à ta place je m'offrirais d'abord tout le matos de mes rêves et seulement après je changerais.

Lis ca, ca donne à réfléchir quand au métier de vendeur :

https://www.guitariste.com/for(...).html



Sinon je comprends et j'ai tendance à partager ton point de vue, la vie est courte et il faut faire ce qu'on aime, mais attention au piège.... quelque chose qu'on aime peut devenir profondément chiant quand ca devient son taf

Avec ton excellent profil (langues/diplômes) tu peux aussi évoluer dans des fonctions liées au management produit chez Fender, line6…, je serais toi j’explorerai également cette voie.
Tu verras ensuite si tu as envie de monter ta boîte avec ton pécule sous la main, perso moi j’admire les entrepreneurs.

Je ne peux parler que du côté français, ne sachant pas comment ça se passer en Angleterre.
Les mauvais aspects de métier de vendeur (d'instruments de musique) sont, en vrac:
- métier globalement peu payé, on débute au smic (en gros 1000 € net en France) et on finit à 100 € au-dessus.
- ça peut être dangereux pour le dos, car aussi bien on en br...pas une pendant des heures et paf, un semi-remorque à décharger sans échauffement. Et c'est du vécu, car quand Celestion me livre, c'est chaque fois entre 4 et 6 TONNES.....
- c'est dangereux pour le mental, car quand les boulets débarquent (et ils arrivent toujours par paquet de 12...), on devient tout fou....

Et pour moi, le risque le plus important, c'est de perdre la PASSION, c'est à dire finir par considérer la gratte qui nous fait tous vibrer, comme un simple ensemble de conditions commerciales, coeff de marge, prix d'achat, taux de remise et délai de livraison. Comme une boite de petits pois, au final....
Et ça, c'est gravissime....

je viens de lire ton post je crois que tu es plus emporté par la passion qu'autres choses tu peux garder ton boulot et a coté monter une boite avec un associé par exemple.

Dans tout les cas il n'est jamais bon de tout lacher du jour au lendemain surtout a notre epoque.

Je te conseil la prudence surtout pour evoluer dans le monde de la musique qui est bien connu pour etre assez precaire. ( a part pour le patron de thomann, fender etc.....).

Le mieux je pense est de tater le terrain et d'y aller lentement mais surement

tu sais quand tu gagneras 1000 euros par mois c'est la passion des Squier que tu auras.

Pense toujours qu'il y a pire que toi tu pourrais remplir des boites de paté pour chien dans une usine

Mais bon apres je pense que c'est une question de perception des choses.....

Merci à tous pour vos réponses
D'une manière générale, je sais que j'idéalise un peu et qu'il y a des côtés négatifs à ce métier, et d'ailleurs le but de ce sujet est de me permettre d'avoir le plus de recul possible pour ne pas sauter dans le vide, merci donc pour tous vos avis et tout les éléments que vous pourrez encore m'apporter!



Merci pour ta réponse
Je ne travaille pas vraiment dans la diplomatie, mais plutôt dans le commerce international. En gros, je suis un vendeur : j'essaie de vendre la Wallonie (elle est au rabais vu la situation politique, qui qu'en veut? ) au Royaume-Uni, en d'autres termes je cherche des sociétés anglaises qui pourraient avoir un intérêt à se relocaliser ou ouvrir un bureau, centre de distribution, labo, etc. en Belgique/Wallonie. Ce que je fais, au final, c'est du marketing et de la vente appliquée de manière plus large. Bon, il y a aussi une part de diplomatique, mais c'est mon boss qui fait plus ça, moi je ne suis qu'un assistant au final (j'aurais peut-être dû préciser ça dès le départ).

La vente de guitares donc parce que j'aime la vente, simplement. Je ne suis ni qualifié ni assez bon pour donner des cours (et a fortiori lancer une école de musique), je n'ai pas fait d'études pour être ingé son, je ne suis pas assez bon non plus pour vivre directement de ma musique, mais surtout c'est la vente par-dessus tout qui m'attire, j'aime ce genre de contacts.




Voilà, exactement



La routine, les côtés chiants, il y en a dans tous les boulots. Dans mon boulot actuel aussi, il y a tout le côté administratif (il faut faire tourner le bureau), il y a aussi la compta, tous les trucs chiants, et la routine est plus que présente (tous les jours au bureau, métro étouffant, passer la journée devant le PC et au téléphone et ne voir personne sauf ma collègue, mon boss et de temps en temps d'autres personnes d'autres sections à l'ambassade). Mais si l'aspect principal d'un boulot est déjà moins rébarbatif, alors c'est déjà ça de gagné.

Et pour gérer mon propre magasin, c'est dans mes projets à moyen/long terme, et c'est pour ça que je veux commencer en bas de l'échelle, pour voir de l'intérieur comment ça marche avant tout.



Il serait très difficile de comparer, d'une part parce que je ne connais pas le niveau des salaires en France, et d'autre part parce que le coût de la vie est totalement différent. J'ai donc un salaire bien supérieur à quelqu'un qui ferait le même boulot en Belgique, mais je paie le double de loyer, de transport (pas remboursé par l'employeur) et de nourriture, sans compter les dépenses ponctuelles nécessaires.
C'est un bon salaire, mais rien d'exceptionnel, j'ai peut-être fait entendre que je gagnais beaucoup mais disons que c'est juste confortable sans être extravagant.

Sinon j'ai bien quelques questions pour toi : combien gagnais-tu de l'heure (net)? Combien d'heures par semaine? Est-ce que, pour le passionné que je suppose que tu es, ce métier était rébarbatif? Les côtés négatifs valent-ils la peine d'être surmontés? Merci!



Merci Il me faudra quand même une paire d'années avant d'avoir suffisamment de fonds pour lancer ma boîte et avoir un capital de départ me permettant de bien démarrer (même si, ici, on peut lancer sa boîte avec £1...). Il me faut de toute façon plus d'expérience et de maturité pour ça.
Mais en effet, pourquoi ne pas exploiter la filière des grandes marques, essayer d'y travailler... travailler pour Fender, c'est vrai que ce serait vraiment trop classe, surtout pour le fenderophile que je suis

[quote:"Gillou"]Et pour moi, le risque le plus important, c'est de perdre la PASSION, c'est à dire finir par considérer la gratte qui nous fait tous vibrer, comme un simple ensemble de conditions commerciales, coeff de marge, prix d'achat, taux de remise et délai de livraison. Comme une boite de petits pois, au final....
Et ça, c'est gravissime....[/quote]

Merci de partager ton expérience
Je n'avais en effet pas pensé à cet aspect-là. Je ne peux absolument pas dire si ça risque de m'arriver ou pas, mais il y a peut-être une différence entre vendre une guitare qui n'est pas la sienne et rentrer chez soi, prendre ma bonne vieille Tele ri52 (enfin, pas si vieille que ça) et gratter ces quelques notes qui me donneront toujours le frisson. Enfin, il doit y avoir un moyen de faire la part des choses, je ne sais pas. C'est en tous cas un nouveau point à prendre en considération, merci!



Merci pour ta réponse à toi aussi
Cette idée n'est pas mauvaise mais j'ai besoin d'expérience d'abord, je crois, si je ne veux pas me planter.



Il est clair que je ne compte pas tout lâcher d'un coup, d'ailleurs ce message fait partie de mes démarches pour essayer de savoir ce que je veux vraiment et si ça en vaut la peine. Si je lâche mon boulot, ce n'est pas avant 2009 de toute façon, j'ai envie de vraiment réfléchir à fond pour ne pas faire de connerie.



C'est bien vrai, j'avais justement pensé à essayer dans un premier temps de travailler le samedi, par exemple. Je garderais ainsi mon boulot, je me ferais un peu plus de blé et je pourrais voir si travailler dans un magasin de guitares est vraiment ce que je veux.




Il y a toujours pire, mais ce n'est pas une raison pour se contenter de ce qu'on a sans vouloir aller plus haut

En tout cas, c'est pas un mêtier d'avenir...

m'a grand-mère m'avait dit : "Gagner sa vie en faisant la chose que l'on aime et qui nous intéresse, ce n'est pas travailler mais c'est simplement vivre".
Et je crois qu'il y a beaucoup de vrai là dedans.

Moi je pense qu'il est préférable de faire ce que l'on aime que de faire quelque chose qui simplement ne nous déplait pas. Tu perds juste des sous au fond, et les biens matériels qu'est ce que c'est, tant que tu vis et que tu peux te payer ce qu'il faut pour ta passion et pour nourrir, vétir, loger et divertir ta future famille.

Tu galèrera surement a monter un magasin de guitare, mais tu seras beaucoup plus fier de toi quand ca marchera que maintenant.
Ah oui, faire un travail pour la reconnaissance de ses proches juste parce que c'est un emploi qui en jette, et pour "le préstige"je trouve ca assez con.
En fait tu es en train de confronter l'argent et le préstige, face à ta passion.
Pour moi le choix est évident, reste a savoir ce qu'en pense tes proches...

Je rejoins en grande partie l'avis de Gillou.
Travailler dans le domaine de ta passion, ça comprend des risques, les risques de transformer cette passion en corvée alimentaire.
J'ai comme toi hésité à un moment à franchir le pas (rien à voir avec la musique, ct devenir moniteur de ski, mon autre passion). C'était il y a quelques années. Quand j'y repense aujourd'hui, heureusement que je ne l'ai pas fait.

Ce que je te dis concerne l'hypothèse de travailler comme vendeur dans un mag.
Pour vivre de ta passion, et faire en sorte que cela reste toujours ta passion, je pense qu'il faut
1- Ouvrir une activité à ton compte. Quelques années de plus d'expérience professionnelle t'y aideront et te permettront d'avoir une assise financière plus importante pour y parvenir
2- Baser cette activité idéalement sur un concept innovant dont tu seras propriétaire. Des mags de musique, que ce soit sur le net ou avec pignon sur rue, il y en a des tonnes. Bien sur il y aura toujours une petite place pour un nouveau venu, pour peu qu'il soit commerçant et affiche des prix attractifs. Mais bon, franchement où est l'intérêt par rapport à ton boulot actuel, si ce n'est être la journée entre les grattes et les amplis, ces mêmes instruments que tu ne pourras plus voir en peinture le soir en rentrant chez toi, alors qu'aujourd'hui ton plaisir, il est justement là ?

Loin de moi l'idée de t'arrêter, mais je pense qu'à 25 ans, prendre son temps ça veut dire laisser murir pendant quelques années encore, le temps de trouver le truc qui te feras dire "putain mais oui, c'est ça qu'il faut que je lance", alors qu'aujourd'hui tu te dis "ça pourrait être sympa mais bon, pas sur quand-même"

Bref, prends le temps de laisser murir, et désolé pour la longueur du post

Juste une petite info personnelle en passant: chez moi, je n'ai aucun matos de musique, à part les médiators au fond de mes poches.
Et au bureau, je ne joue absolument pas de gratte, pas le temps....
Je m'impose tout de même une répète par semaine, histoire de ne pas trop perdre la main....

Tu as donc totalement perdu la passion... ?

Tiens, comment se passe une journée type dans ton magasin?
Tu as énormément de clients ou énorméments de choses à faire?

Je suis à peu près dans la même situation que toi, Herr Scrogneugneu, je suis donc attentivement ce topic!