Jonny Park a écrit :
Heu... tu peux parler Français ?
J'ai pas trop la fibre geek... ^^
Ah oui, je m'étais laissé emporter par l'enthousiasme. Je vais essayer en expliquant de manière simplifiée, mais sans garantie aucune. En matière d'informatique, je cause mieux aux machines qu'aux humains.
Bon, le clavier envoie à l'unité centrale des évènements (du type, telle touche est enfoncée, maintenant elle est relâchée) qui contiennent un code repérant la position physique des touches. Après un traitement basique par le noyau, le serveur X11, qui gère l'affichage graphique et les interaction des périphériques de saisie, se sert du code (on parle en fait de keycode et de keysym) pour pointer sur une table de caractères, ou de modificateurs comme Ctrl, ou encore de touches mortes comme l'accent circonflexe ou le tréma. Le programme xmodmap permet d'agir sur cette table de correspondance. Sauf que là, ben, marche pô.
Marche mal, en fait, car dès que j'essaye de faire prendre en compte des modifs mettant en jeu les touches mortes ou la touche AltGr, le comportement n'est absolument pas celui qui est attendu, les touches que j'ai modifiées ne répondent plus du tout ou renvoient n'importe quoi. Voilà, c'est tout.
Edit : euh non, c'est pas tout. Gnome, qui est le gestionnaire de bureau, aussi a sa propre table de correspondance pour pouvoir gérer des actions qui lui sont spécifiques : passage d'un bureau à l'autre, déclenchement du verrouillage écran/clavier... Ainsi, quand j'y pense, que le gestionnaire de fenêtres, en l'occurrence Compiz. Cela fait donc 4 couches logicielles qui peuvent interagir avec le clavier : le noyau, le serveur X11, Compiz et Gnome. Sans parler des applications et des machins sous-jacents relativement nouveaux comme dbus dans lesquels je n'ai pas eu le temps de me plonger sérieusement.
Et si tu ne comprends toujours rien... dis-toi que tu es un individu normal. :mdr: