Les surdoués au travail

Rappel du dernier message de la page précédente :
Scatterbrain
oui c'est vrai !

pfff le mensa il ne fait faire que des pretests je suis decu... moi qui pensais que ca se bouclait en 2 temps trois mouvements...
pas facile quant meme le prétest ... 7 fautes...
mais ceux qui aiment la logique le pretest est a recommander c'est assez marrant et en plus c'est corrigé
A beer a day keeps the doctor away
robertestbleu
Salut,
Je définis d'abord mon vocabulaire comme ça le contexte de mon propos sera clair.
Surdoué, c'est pas une qualité métaphysique de celui qui l'est, cela désigne un rapport entre le type d'interventions et de comportements avec ceux qui sont "normaux", càd les plus fréquents. Exemple : on se met en général à vouloir parler avec les adultes (à distinguer de parler aux adultes) vers 9-12 ans (on place engénéral l'âge de raison à 7 ans, mais je pense que c'est un peu de la connerie). Un enfant qui s'adressera à des adultes sur des sujets qui sont les leurs, dans une optique non expressive de lui-même mais purement interactive sera estimé surdoué. il y a mille critères et en général, s'il s ne concordent pas, les enfants désignés comme surdoués se reconnaissent assez bien entre-eux.
Vous situez maintenant ce que j'appelle surdoué, alors je réponds à la question.
Je suis classable dans cette catégorie (lire et écrire en deux langues à 4 ans c'est un critère, il y en a d'autres qui m'ont valu cette étiquette - je précise que le diagnostic n'a eu lieu qu'à mes 17 ans). Tant que je me suis trouvé dans des milieux sociaux envahis de non-surdoués, j'ai été mis à l'écart (par les autres enfants, les profs, les moniteurs, les oncles et tantes...) non pas spécialement, mais comme a priori.
Je m'explique : ce n'était pas un traitement différent que je recevais, mais j'étais jugé sur une autre échelle que les autres ; j'étais perçu comme étrangement intelligent. Une intelligence qui ne servait pas à travailler et à réussir mais simplement à être moi. Sans aller trop loin dans l'interprétation des jugements d'autrui, il me semble que cela produisait une certaine attente (aucun prof n'a écrit autre chose que "peut mieux faire" même quand j'avais des moyennes genre 16) et une frustration s'ensuivait du fait que je ne prenne pas cette "intelligence" en charge comme une grande chance dans la vie.
J'ai depuis rencontré d'autres personnes dans ce cas (il y en a pas mal en fait, de tous les ages) et le parcours est plus ou moins le même : que leur insertion ait finalement réussi ou pas, la base de départ c'est l'échec social (normal, c'est des "autres" différents des autres "autres") et/ou la psychose.
En ce qui me concerne, je sais ce que cela fait d'avoir une qualité inexploitable puisque seuls les autres peuvent la reconnaitre chez toi, et il faut être surdoué pour savoir qu'on ne réussit rien de mieux comme ça.
N'empêche que ça a un avantage : on parvient plus loin (dans les études, dans la réflexion ou dans la simple compréhension) sans travailler que ce à quoi beaucoup parviennent avec travail.
Alors on fait quoi ? Ben on regarde plus la télé, comme des gros beaufs
De grâce !
lastaly a écrit :


la majorité se situe entre 85 et 115


c'est une courbe de Gauss, ça non?
Scatterbrain
robertestbleu a écrit :
Salut,
Je définis d'abord mon vocabulaire comme ça le contexte de mon propos sera clair.
Surdoué, c'est pas une qualité métaphysique de celui qui l'est, cela désigne un rapport entre le type d'interventions et de comportements avec ceux qui sont "normaux", càd les plus fréquents. Exemple : on se met en général à vouloir parler avec les adultes (à distinguer de parler aux adultes) vers 9-12 ans (on place engénéral l'âge de raison à 7 ans, mais je pense que c'est un peu de la connerie). Un enfant qui s'adressera à des adultes sur des sujets qui sont les leurs, dans une optique non expressive de lui-même mais purement interactive sera estimé surdoué. il y a mille critères et en général, s'il s ne concordent pas, les enfants désignés comme surdoués se reconnaissent assez bien entre-eux.
Vous situez maintenant ce que j'appelle surdoué, alors je réponds à la question.
Je suis classable dans cette catégorie (lire et écrire en deux langues à 4 ans c'est un critère, il y en a d'autres qui m'ont valu cette étiquette - je précise que le diagnostic n'a eu lieu qu'à mes 17 ans). Tant que je me suis trouvé dans des milieux sociaux envahis de non-surdoués, j'ai été mis à l'écart (par les autres enfants, les profs, les moniteurs, les oncles et tantes...) non pas spécialement, mais comme a priori.
Je m'explique : ce n'était pas un traitement différent que je recevais, mais j'étais jugé sur une autre échelle que les autres ; j'étais perçu comme étrangement intelligent. Une intelligence qui ne servait pas à travailler et à réussir mais simplement à être moi. Sans aller trop loin dans l'interprétation des jugements d'autrui, il me semble que cela produisait une certaine attente (aucun prof n'a écrit autre chose que "peut mieux faire" même quand j'avais des moyennes genre 16) et une frustration s'ensuivait du fait que je ne prenne pas cette "intelligence" en charge comme une grande chance dans la vie.
J'ai depuis rencontré d'autres personnes dans ce cas (il y en a pas mal en fait, de tous les ages) et le parcours est plus ou moins le même : que leur insertion ait finalement réussi ou pas, la base de départ c'est l'échec social (normal, c'est des "autres" différents des autres "autres") et/ou la psychose.
En ce qui me concerne, je sais ce que cela fait d'avoir une qualité inexploitable puisque seuls les autres peuvent la reconnaitre chez toi, et il faut être surdoué pour savoir qu'on ne réussit rien de mieux comme ça.
N'empêche que ça a un avantage : on parvient plus loin (dans les études, dans la réflexion ou dans la simple compréhension) sans travailler que ce à quoi beaucoup parviennent avec travail.
Alors on fait quoi ? Ben on regarde plus la télé, comme des gros beaufs




'tin mais t'est mon double dans une vie parallele ou quoi !

C'est vrai que c'est pas forcément facile a vivre, mais je n'aime pas expliquer ca par le fait d'être plus doué que les autres...

j'ai toujours eu un voir deux ans de moins que mes autres condisciples a l'école , et je n'ai réussi a m' "integrer" qu'en term... ce qui fait que j'ai toujours du mal avec les rapports sociaux, même maintenant il m'arrive de ne pas savoir parfaitement me comporter en public, ce qui s'avere nettement handicappant.

Je suis aussi entré bilingue a l'école , sachant lire et écrire, et j'ai toujours considéré l'école comme étant d'un profond ennui, ce qui a je pense généré chez moi un developpement anormal de l'imagination. Il m'arrivait des fois en cours d'avoir des périodes d'absences de plusieurs heures, durant lesquelles je ne savait absolument pas quel était l'objet du cours, et pendant lesquelles je divaguais totalement, au gré de mon imaginaiton débordante... ce qui au début n'était pas vraiment génant vu le peu de choses qu'on apprenait en cours, mais au fil des années ca m'a conduit a devenir une vraie merde en cours.
J'ai du faire un effort énorme pour me recadrer et réapprendre a me concentrer, et même maintenant ca me pose certains problemes.

Mais je ne me considère pas particulierement "surdoué", et les gens qui le pensaient lorsque j'avais 5-6 ans ont vite fait de revenir sur leurs propos.
Je trouve qu'il ya tellement d'écart entre des gens comme moi et des gens infiniment plus intelligents, avec une mémoire énorme et des capacités logiques ahurissantes,enfin le genre de type qu'on rencontre en prepa, que le mot "surdoué" est un peu (beaucoup trop) fort.
A beer a day keeps the doctor away
De grâce !
Citation:
Surdoué, c'est pas une qualité métaphysique de celui qui l'est,


sans blague? Je croyais que c'était Dieu que faisait ça...
chacal
  • chacal
  • Vintage Méga utilisateur
    Cet utilisateur est un technicien réparateur d'instruments et matériel audio
Je crois que le nombre de mecs à avoir écrit ici

"moi je pense que l'intelligence c'est"
"moi je suis un surdoué et"
et autres gens voulant faire rentrer toutes les considérations physiques, métaphysiques, intellectuelles, émotionnelles et j'en passe dans des petites cases étiquetées

est assez parlant du niveau, si ce n'est d'intelligence, de sagesse présent sur ce topic.


Une chose est sure, c'est que tous les grandss penseurs, les pionniers, les créateurs, n'ont jamais réfléchi à tout ca....à bon entendeur...
Guitar tech à temps très très partiel
Rédacteur d'articles sur la guitare à l'humour discutable
Guitariste aussi, mais faut pas le dire, j'ai honte.
robertestbleu
[quote] Une chose est sure, c'est que tous les grandss penseurs, les pionniers, les créateurs, n'ont jamais réfléchi à tout ca....à bon entendeur... [quote]

Je suis certain que tu n'as jamais ouvert un seul des livres de ces grands penseurs, ou bien furtivement. Platon, Aristote, Descartes, Spinoza, Kant Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Eintein et Freud pour n'en citer que deux ou trois assez marquants et représentatifs des grands auteurs qui ont produit de grandes pensées ont TOUS traité des questions du génie, du talent et de la facilité intellectuelle.

Chacal, je te conseille de cesser de confondre "l'esprit critique" et "l'esprit de critique" ; le premier est une dynamique et une hygiène intellectuelle et psychique qui consiste à mettre et remettre à l'examen nos croyances, modes d'acceptation d'un énoncé ou simplement façon de vivre. Le second est la fâcheuse tendance à se poser en contradicteur sans rien proposer qui remplace ce que l'on cherche à démolir.
De grâce !
[quote="robertestbleu"]
Citation:
Une chose est sure, c'est que tous les grandss penseurs, les pionniers, les créateurs, n'ont jamais réfléchi à tout ca....à bon entendeur... [quote]
Chacal, je te conseille de cesser de confondre "l'esprit critique" et "l'esprit de critique" ; le premier est une dynamique et une hygiène intellectuelle et psychique qui consiste à mettre et remettre à l'examen nos croyances, modes d'acceptation d'un énoncé ou simplement façon de vivre. Le second est la fâcheuse tendance à se poser en contradicteur sans rien proposer qui remplace ce que l'on cherche à démolir.


moi je suis assez d'accord avec Chacal. Le niveau ne vole pas haut.
Pour moi, être intelligent, c'est d'abord être discret sur son intelligence et réfléchir à autre chose qu'à soi,non?
LeBasNormand
robertestbleu a écrit :
Citation:
Une chose est sure, c'est que tous les grandss penseurs, les pionniers, les créateurs, n'ont jamais réfléchi à tout ca....à bon entendeur...


Je suis certain que tu n'as jamais ouvert un seul des livres de ces grands penseurs, ou bien furtivement. Platon, Aristote, Descartes, Spinoza, Kant Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Eintein et Freud pour n'en citer que deux ou trois assez marquants et représentatifs des grands auteurs qui ont produit de grandes pensées ont TOUS traité des
questions du génie, du talent et de la facilité intellectuelle.


Chacal, je te conseille de cesser de confondre "l'esprit critique" et "l'esprit de critique" ; le premier est une dynamique et une hygiène intellectuelle et psychique qui consiste à mettre et remettre à l'examen nos croyances, modes d'acceptation d'un énoncé ou simplement façon de vivre. Le second est la fâcheuse tendance à se poser en contradicteur sans rien proposer qui remplace ce que l'on cherche à démolir.


Ce que tu dis est vrai, mais n'est pas Decartes ou Schopenhauer qui veut ( eux mêmes d'ailleurs n'exposaient pas leurs idées en se présentant comme êtres "surdoués" ou plus "intelligents" que les autres à la base ... )
Et leur démarche était totalement différente de celle de certains sur ce topic, elle relevait surtout de la méditation, ( pas pour tous ceux que tu cites, mais pour une grande partie )
( alors déballer sur un forum public 15 lignes d'un court raisonnement n'a rien de comparable avec une thèse phislosophique ... même si je trouve certains posts très intéressants ... )
Grrr Easy Tiger !!! ^^
Elie
  • Elie
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  • Publié par
    Elie
    le 16 Avr 2005, 12:26
chacal a écrit :
Je crois que le nombre de mecs à avoir écrit ici

"moi je pense que l'intelligence c'est"
"moi je suis un surdoué et"
et autres gens voulant faire rentrer toutes les considérations physiques, métaphysiques, intellectuelles, émotionnelles et j'en passe dans des petites cases étiquetées

est assez parlant du niveau, si ce n'est d'intelligence, de sagesse présent sur ce topic.


Une chose est sure, c'est que tous les grandss penseurs, les pionniers, les créateurs, n'ont jamais réfléchi à tout ca....à bon entendeur...


100% d'accord...
On tourne souvent en rond avec des gens dont on a vite fait le tour ...
chacal
  • chacal
  • Vintage Méga utilisateur
    Cet utilisateur est un technicien réparateur d'instruments et matériel audio
robertestbleu a écrit :

Je suis certain que tu n'as jamais ouvert un seul des livres de ces grands penseurs, ou bien furtivement. Platon, Aristote, Descartes, Spinoza, Kant Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Eintein et Freud pour n'en citer que deux ou trois assez marquants et représentatifs des grands auteurs qui ont produit de grandes pensées ont TOUS traité des questions du génie, du talent et de la facilité intellectuelle.

Chacal, je te conseille de cesser de confondre "l'esprit critique" et "l'esprit de critique" ; le premier est une dynamique et une hygiène intellectuelle et psychique qui consiste à mettre et remettre à l'examen nos croyances, modes d'acceptation d'un énoncé ou simplement façon de vivre. Le second est la fâcheuse tendance à se poser en contradicteur sans rien proposer qui remplace ce que l'on cherche à démolir.



Non, effectivement je n'ai rien ouvert de tout ca, considérant de manière toute personnelle que le secret de la vie est dans la vie elle-même...

Quand à ton deuxième paragraphe, je suis 100% d'accord avec toi
Cependant, il va falloir m'expliquer ce que j'ai détruit ou tenté de détruire ici. Je n'y vois pas grand chose de riche ou d'intéressant, plutot quelques pages de masturbation quelconque...je me pose en contradicteur d'un etat d'esprit préjudiciable aux gens eux mêmes.

D'ailleurs ils le disent eux-mêmes, "moi aussi je suis surdoué mais ca m'a été préjudiciable" vraisemblablement ils ne sont pas sortis de cet etat d'ego préjudiciable vu qu'ils se sentent le besoin de venir ici souffrir avec leurs "semblables" de leur propre "supériorité". On peut se moquer des mensa, mais il ne sont qu'à un stade à peine au-dessus de névrose, ou ils se protègent du monde en se braquant sur leur élitisme. Beaucoup de gens ont le même comportement, les guitaristes en sont d'ailleurs un excellent exemple...

Pour finir sur une metaphore, on ne gagne pas un marathon:
-ni en se demandant ce qu'est une jambe au juste
-ni en déplorant le fait que ces excellentes jambes font du coureur quelqu'un de différent
On gagne un marathon ben...en courant.

Allez les gars, vous êtes surdoués, ben faites quelque chose de ce super cerveau...
Guitar tech à temps très très partiel
Rédacteur d'articles sur la guitare à l'humour discutable
Guitariste aussi, mais faut pas le dire, j'ai honte.
LeBasNormand
chacal a écrit :


Quand à ton deuxième paragraphe, je suis 100% d'accord avec toi
Cependant, il va falloir m'expliquer ce que j'ai détruit ou tenté de détruire ici. Je n'y vois pas grand chose de riche ou d'intéressant, plutot quelques pages de masturbation quelconque...je me pose en contradicteur d'un etat d'esprit préjudiciable aux gens eux mêmes.

D'ailleurs ils le disent eux-mêmes, "moi aussi je suis surdoué mais ca m'a été préjudiciable" vraisemblablement ils ne sont pas sortis de cet etat d'ego préjudiciable vu qu'ils se sentent le besoin de venir ici souffrir avec leurs "semblables" de leur propre "supériorité". On peut se moquer des mensa, mais il ne sont qu'à un stade à peine au-dessus de névrose, ou ils se protègent du monde en se braquant sur leur élitisme. Beaucoup de gens ont le même comportement, les guitaristes en sont d'ailleurs un excellent exemple...

Pour finir sur une metaphore, on ne gagne pas un marathon:
-ni en se demandant ce qu'est une jambe au juste
-ni en déplorant le fait que ces excellentes jambes font du coureur quelqu'un de différent
On gagne un marathon ben...en courant.

Allez les gars, vous êtes surdoués, ben faites quelque chose de ce super cerveau...


Je suis d'accord avec toi Chacal , cependant je ne peux que te conseiller de lire quelques passages classiques des ouvrages philosophiques de Kant, Descartes, ou même Spinoza ... par simple curiosité, juste pr voir des démarches intellectuelles radicalement différentes et originales ( ou au moins pr le style d'écriture ) !

Allez ciao !
Grrr Easy Tiger !!! ^^
chacal
  • chacal
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Oh, je le ferai un jour ou l'autre, pour l'instant je suis assez friand de "philosophes" modernes (même si les intellectuels diront que c'est mille fois inférieur) comme coelho ou werber...
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De grâce !
chacal a écrit :
Oh, je le ferai un jour ou l'autre, pour l'instant je suis assez friand de "philosophes" modernes (même si les intellectuels diront que c'est mille fois inférieur) comme coelho ou werber...


euh... oui lol. Parce que Werber philosophe, on peut en discuter...
robertestbleu
1. ce thread (certes déterré) posait une question que je résumerais ainsi : être reconnu (au sens où l'on reconnaît un signe) comme surdoué (il me semble que ce terme soit comme aveugle, on ne l'emploie plus trop et on lui préfère "précoce") est-il un signe nécessaire de réussite ?

La réponse empirique est "non". La mienne en tout cas ; un travail intéressant serait de chercher s'il n'y a pas justement un phénomène d'échec induit par ce préjugé qui est pris au sujet des enfants précoces.

2. Schopenhauer et Descartes sont les deux auteurs de mes exemples qui se sont le moins pris pour de la merde ; Descartes était convaincu d'avoir fondé les sciences et d'avoir bénéficié d'un esprit nettement au dessus non seulement de la moyenne, mais de l'élite ; Schopenhauer définissait presque l'élite par lui-même (c'est un peu sarcastique mais il faut le lire, il est d'enfer et touchant de naïveté/vanité à ce sujet).

3. On n'est pas con pour autant qu'on se trouve plus intelligent que d'autres personnes. Mais il est vrai qu'on a tendance à exprimer cela par l'expression "se trouver plus intelligent que les autres", ce qui nous permet ensuite de rejeter en bloc cette idée de soi comme une source de repli et de négation d'autrui.

4. La lecture, la réflexion, la méditation, les intérêts intellectuels multiples sont des modes de la vie. Celui qui cherche à comprendre la théorie de la relativité à son bureau ne vit pas moins la vie ou la vraie vie que celui qui se murge la gueule à une soirée étudiante ou que celui qui baise avec la femme de... sa vie. La métaphore que Chacal a prise est amusante mais je ne pense pas qu'elle convienne tout à fait. Toutefois, il me sembklle que Chacal a cherché à exprimé une idée qu'on rapporte à Bouddha, en tant qu'il l'aurait exposée clairement et de façon pertinente : la parabole de la flèche. Un coup sur Google et tu auras un nouveau tournevis conceptuel, moins "artisanal".
MP moi si tu es intéressé par une critique de cette parabole.

5. C'est toujours un plaisir de voir que même si l'intelligence n'est pas au rendez-vous, l'exigence d'intelligence ne fait défaut à personne. (C'est un idée personnelle que j'énonce uniquement pour faire un 5ème point, je trouve que 4 c'est pas joli).

Je ne reviendrai pas sur ce thread, il dépasse nettement mon domaine de compétence et pour ce qui serait de fermer sa gueule à tout le monde, c'est tellement pas ma tasse de thé que je vais faire ce que j'aime le plus : écouter, m'en foutre quand je trouve ça con, noter quand je trouve ça fin.

Musicamicalement,
De grâce !
robertestbleu a écrit :
1. ce thread (certes déterré) posait une question que je résumerais ainsi : être reconnu (au sens où l'on reconnaît un signe) comme surdoué (il me semble que ce terme soit comme aveugle, on ne l'emploie plus trop et on lui préfère "précoce") est-il un signe nécessaire de réussite ?

La réponse empirique est "non". La mienne en tout cas ; un travail intéressant serait de chercher s'il n'y a pas justement un phénomène d'échec induit par ce préjugé qui est pris au sujet des enfants précoces.

2. Schopenhauer et Descartes sont les deux auteurs de mes exemples qui se sont le moins pris pour de la merde ; Descartes était convaincu d'avoir fondé les sciences et d'avoir bénéficié d'un esprit nettement au dessus non seulement de la moyenne, mais de l'élite ; Schopenhauer définissait presque l'élite par lui-même (c'est un peu sarcastique mais il faut le lire, il est d'enfer et touchant de naïveté/vanité à ce sujet).

3. On n'est pas con pour autant qu'on se trouve plus intelligent que d'autres personnes. Mais il est vrai qu'on a tendance à exprimer cela par l'expression "se trouver plus intelligent que les autres", ce qui nous permet ensuite de rejeter en bloc cette idée de soi comme une source de repli et de négation d'autrui.

4. La lecture, la réflexion, la méditation, les intérêts intellectuels multiples sont des modes de la vie. Celui qui cherche à comprendre la théorie de la relativité à son bureau ne vit pas moins la vie ou la vraie vie que celui qui se murge la gueule à une soirée étudiante ou que celui qui baise avec la femme de... sa vie. La métaphore que Chacal a prise est amusante mais je ne pense pas qu'elle convienne tout à fait. Toutefois, il me sembklle que Chacal a cherché à exprimé une idée qu'on rapporte à Bouddha, en tant qu'il l'aurait exposée clairement et de façon pertinente : la parabole de la flèche. Un coup sur Google et tu auras un nouveau tournevis conceptuel, moins "artisanal".
MP moi si tu es intéressé par une critique de cette parabole.

5. C'est toujours un plaisir de voir que même si l'intelligence n'est pas au rendez-vous, l'exigence d'intelligence ne fait défaut à personne. (C'est un idée personnelle que j'énonce uniquement pour faire un 5ème point, je trouve que 4 c'est pas joli).

Je ne reviendrai pas sur ce thread, il dépasse nettement mon domaine de compétence et pour ce qui serait de fermer sa gueule à tout le monde, c'est tellement pas ma tasse de thé que je vais faire ce que j'aime le plus : écouter, m'en foutre quand je trouve ça con, noter quand je trouve ça fin.

Musicamicalement,


Pour m'attarder à ton post-scriptum, ta prolixité dénote un intérêt certain pour les remarques de Chacal, ou pour celles qui ont suivi. C'est tout à ton honneur.

Pour le reste, je comprends bien ce que tu veux dire, mais je crains que ça ne résolve le problème...qui se situe, comme tu t'en doutes, à ton point 3, pour l'essentiel.
Ce que Chacal et d'autres mettent en question, c'est l'utilité, la valeur, la signification, de ce "je me trouve plus intelligent que les autres".
Pour toi (ou plutôt selon ce que tu avances), la formulation est une cristallisation de ce qui doit faire l'objet d'un rejet.
Pour nous, il est possible qu'il s'agisse de la manifestation d'un ego imposant, ridicule en soi, et jetant par là même un certain discrédit sur celui qui s'estime meilleur que les autres.
Assez subjectif, non? De même que si on s'interrogeait sur la critique de Chacal, on pourrait y voir soit un complexe d'infériorité, soit une position rationnelle allant à l'encontre du solipcisme.

J'aime pas trop 4, non plus. Je préfère 3, ou 7. Mais 5 j'aime pas des masses non plus.

Mais une chose sur laquelle on doit pouvoir s'accorder est la vanité du propos, tant l'échange n'est pas constructif.
Question parabole, je ne connais que celle du semeur... MP.

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