falkayn a écrit :
Certes cette théorie traite d'un besoin physiologique mais pioche abondamment ds les niveau supérieurs (argent, pouvoir, apparence physique, amitié, tendresse, originalité)...
Non
A la base, je parlais surtout par rapport à l'échelle de l'homme, et je mets de côté l'échelle "amis" de la femme.
Je vois ici l'apparence, l'argent et le pouvoir plutôt comme des critères de sélection (puisqu'il s'agit de critère appartenant à l'autre, pas à soi), que comme réelle recherche de satisfaction d'un besoin. La satisfaction du besoin d'apparence, financier et de reconnaissance sociale (qui donc s'applique ici à nous-même), s'obtiennent par notre emploi, notre argent et ce qu'on en fait, pas par l'autre. Ces choses doivent être à nous, pour que nous ayons vraiment un sentiment de sécurité et de reconnaissance sociale.
Voila pourquoi je dis que cette théorie en reste au besoin physiologique de la sexualité.
Avec la maturité, donc, le besoin physiologique s'intégre au besoin de sécurité : on forme un couple où chacun commence à épauler l'autre.
Puis ces 2 niveaux vont s'intégré au 3ème, le besoin social : l'amitié, la tendresse, la stabilité viennent renforcer et enrichir la vie du couple et lui procurer la reconnaissance sociale.
Et ça continue avec les besoins secondaires, de manière plus profonde encore, sur le plan intérieur de chacun.
Mais qu'en est-il de l'amitié homme /femme ? C'est plus simple : il suffit de pouvoir regarder l'autre pour ce qu'il est. A partir du moment où un homme est capable de regarder une femme en tant qu'individu et non plus en tant qu'objet sexuel, et surtout qu'il est à l'écoute au moins de ses propres besoins psychologiques et sociaux (les besoins secondaires sont un plus), il peut voir toute la valeur de cette femme, tout ce qu'il peut échanger avec elle, tout en comprenant qu'elle ne correspond pas à ses critères de couple, même si elle est très belle. Elle sera donc une amie, et il n'aura pas envie d'elle sexuellement.
D'ailleur, plus le sexe est emprunt d'amour, moins on en a besoin !
PS : je ne prend pas en compte ici les disfonctionnement psychologique de notre société, lorsque le sexe devient une drogue, ou lorsque la performance sexuelle et notamment les nombreu(ses)x partenaires sont signe d'épanouissement social !