Kandide a écrit :
WellRespectedM a écrit :
C'est vrai ça... qu'une crise financière émerge auprès des acteurs clés du secteur financier est proprement stupéfiant...
Je ressens une pointe d'ironie. Mais mon propos n'était pas à prendre au premier degré (hélas)...
Ce que je veux dire, c'est que l'on nous montre tous du doigt... On se serre tous la ceinture, on fait tous des efforts.... Parce que les banques ont joué virtuellement ou non, on spéculé ou non et qu'aujourd'hui on nous demande encore et toujours de sauver les pauvres banques !
Lorsqu'aux périodes fastes elles se faisaient des coucougnettes en or elles ne redistribuaient pas aux plus pauvres.... Par contre lorsqu'elles jouent aux subprimes ou autres et quelles perdent, on doit nous autres mettre encore la main aux portefeuilles...
Parce qu'aujourd'hui ce sont les plus pauvres qui dégustent.... On a tendance à dire que la crise c'est la faute des pauvres. STOP !
C'est pas les pauvres qui jouent en bourse et spéculent !
CQFD: Faîtes un don ou votre BA du jour aidez les banquiers.
Oui, en fait c'est toujours le même sketch qu'on nous joue : privatisation des bénéfices, mutualisation des pertes.
Le plus scandaleux est de penser qu'on a déjà, et depuis longtemps, avant la 2ème guerre mondiale, tout dit et écrit sur la crise de 29 ; or, tout a été jeté aux orties dans les années 70-80 et on (Reagan et Thatcher en tête) a promu les boursicotages sans fin, assortis de coupes budgétaires
drastiques et on paye encore et toujours cette politique à coup de fermetures d'entreprises et de toujours plus d'argent dans les mains de toujours moins de personnes, sous le fallacieux prétexte que l'argent accumulé en haut de l'échelle sociale doit descendre ensuite. Pas besoin de sortir de Harvard (correction, mieux vaut
ne pas sortir de Harvard !) pour comprendre que ça ne se passe jamais ainsi. Au-delà d'une certaine fortune, l'argent gagné n'est qu'épargné et pas dépensé donc il ne profite pas à l'économie réelle. Pire, celui qui est dépensé l'est pour aller encore plus loin dans cette fuite en avant qui nous projette droit dans le mur à une vitesse désormais supersonique.