La crise acte III

Si les gens sont bien contents d'en acheter depuis des années, c'est qu'ils ne doivent pas être tant merdiques que ça. Même chose pour les autres smartphones.

Marine le Pen ne fera rien pur toi. Elle n'est qu'une mouche qui prospère tant que c'est la merde, pareil pour tous les autres populistes, ici ou ailleurs. Son père ne faisait même pas 1 % aux élections en 1974.

Le problème n'est pas que les gens sont des faux-culs mais qu'il fut un temps où les biens manufacturés étaient fabriqués en France (il en reste, tout de même) et même que tout un chacun pouvait se les acheter. C'est ce à quoi les économies ouvertes sont confrontées, cela va bien au-delà de l'économie, et, surtout, bien au-delà de nos frontières.

Car oui, les Chinois ont droit de prospérer, ce n'est pas le problème en soi, je n'ai rien contre eux, mais bien plutôt que leur gouvernement cherche à monopoliser la production industrielle pour accumuler les devises comme les matières premières pour commencer, les hautes technologies pour finir et accroître ainsi son pouvoir et sa présence partout (y compris militairement, voir les gesticulations auquel il s'est livré depuis 1996) et imposer sa vision du monde et sa manière de fonctionner. Le PCC ne cherche même pas à rendre son pays ou sa culture désirable, il pense juste pouvoir l'imposer par l'argent et la soldatesque. Les autres Asiatiques en savent quelque chose.

Je sais pas si ça a déjà été posté, mais c'est plus que jamais cirant de vérité

Extrait d’une conversation entre Colbert et Mazarin sous LOUIS XIV
Nos gouvernants n’ont rien inventé, même méthode que sous l’ancien régime

Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…

Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

Mazarin : On en crée d’autres.

Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.

Mazarin : Oui, c’est impossible.

Colbert : Alors, les riches ?

Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

Colbert : Alors, comment fait-on ?

Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser…
C’est un réservoir inépuisable.

T'as une source pour ça ? Vu d'ici ça paraît être une grosse connerie : la langue, le choix des mots, la référence à une classe moyenne n'ont rien de dix-septième.

Ce serait tiré d'une pièce dont j'ai oublié le nom... mais ca n'en reste pas moins criant de réalisme ..... notre pays va encore devoir trouver un paquet de milliards, et l'on reparle du sauf d'index .... et cela touche principalement la classe moyenne salariée... comme d'habitude quoi ....

Tiens hier j'ai vu un reportage sur les dizaines de milliers d'Américains qui en sont réduits à vivre dans leur voiture (y compris avec 1 bébé et un enfant de 3ans).

Encore une preuve que les US sont clairement l'Eldorado économique et entrepreneurial que certains tentent encore de nous vendre.

Et que dire de la notion de solidarité? En France, une femme avec 2 petits enfants ne reste pas plusieurs mois à vivre dans sa voiture: on a encore un bon réseau d'assos à visée solidaires qui se battent pour eux tous les jours.

Cocorico.

...coboy.

Ouais, donc ça n'a aucune légitimité, ne présente pas un extrait d'une mauvaise pièce comme un document historique. A ce compte la tu peux placer ces mêmes mots dans la bouche d'Atahualpa ou de Péricles.

Quelle que soit la source, ou la bouche dans laquelle on place ces mots, ils sont un constat réaliste qui se passe d'avoir une légitimité quelconque.

Merci Fouad

Fais gaffe ou je balance à Quetzlaco... à Qletzloco... à Clobalzo... Enfin bref, au serpent à plumes quoi

J'ai vu moi aussi ce documentaire. J'ai du mal à croire que tant de gens que cela, surtout ici, se figurent encore que les États-Unis sont un eldorado. Surtout que de nos jours, on a plus que jamais toutes les facilités à l'échelle mondiale pour réaliser ce qui s'y passe. Je pense à tout ce qu'on peut voir sur Youtube, par exemple à ces vidéos de EconCat88 où il se rend qui dans un Detroit en ruines, qui dans telle ou telle immense résidence où seules deux maisons modèles sont occupées, sans compter celles jamais habitées par qui que ce soit, en Floride ou dans le Colorado. Ces ghettos de riches ont un point commun : ils ont tous été mis sur pied en 2006 (année gravée sur les bornes d'incendie) c'est-à-dire l'année d'avant l'éclatement de la bulle immobilière. Ce youtuber a aussi mis la main sur des centres commerciaux totalement ou partiellement vides. C'est proprement fascinant à regarder. Toutefois, les Espagnols ont ça chez eux aussi.
En voici un exemple en Floride, au sud de Tampa.

vu!

Ce qui m'interroge est que les semi sdf américians et sdf disent tous que les stats sont irréalistes et qu'ils sont beaucoup plus nombreux que ce qui est communiqué.

C'est là qu'on est pas du même avis.

Je préfèrerais un pays où on donne à ces gens la possibilité de travailler et de gagner leur vie plutôt que des associations qui les aident.

Note qu'en France, il existe énormément de travailleurs pauvres vivant dans leurs voitures et dont le salaire ne leur permet pas d'acquérir un logement !

Mais les USA ne sont pas du tout un Eldorado, c'est un mythe. Bon, ok, la vie est moins chère là bas, les logements sont moins chers, tout est beaucoup plus moderne, mais c'est un pays où tu dois énormément travailler et en cas de souci, il y a beaucoup moins d'aides qu'en France, c'est évident.

Difficile d'estimer objectivement le nombre de SDF aux États-Unis car il faut les distinguer des sans-abri. En effet, pas mal de gens sans domicile "en dur" vivent dans des voitures, ou, s'ils ont davantage d'argent, dans des camping-cars (qu'on appelle RV là-bas, pour recreational vehicle, regroupant campers à moteur et caravanes alias 5th wheel ou trailer) que ce soit par choix, par nécessité voire un peu des deux. Les Américains sont beaucoup plus mobiles que les Européens et, quand la situation n'est pas bonne quelque part, ils bougent - quand ils peuvent. Certains, pas seulement les "survivalistes", pourraient dans pas mal de cas avoir une maison mais ils en préfèrent une mobile, ce qui supposent qu'ils soient retraités, indépendants, amenés à changer souvent d'employeur comme ceux qui travaillent sur les chantiers ou encore font dans l'internet. Cela explique la vitalité du marché des RV outre-Atlantique (ainsi qu'en Australie). C'est sans doute une caractéristique des pays vastes avec une bonne infrastructure routière. Certains se fabriquent leur RV eux-mêmes en partant qui d'un utilitaire, qui d'un bus voire d'un poids-lourd ; certains présentant toutes les commodités d'un vrai logement sont même équipés de machines à laver !
Ces gens, qui sont plus nombreux qu'on ne l'imagine, complexifient pas mal par leur mode de vie les statistiques de homelessness au pays de l'Oncle Sam.

Ah, une Airstream !