Etayer des faits de violence physique ou sexuelle ne présente pas beaucoup de difficulté. Si on se rend rapidement en UMJ, faire constater des blessures par un médecin légiste permet de déterminer très facilement l'intensité des violences. Des échelles d'évaluation du traumatisme permettent d'évaluer l'intensité de violences psychologiques.
Pour ce qui est du harcèlement, il est souvent facile à prouver simplement en consultant les appels ou messages de la personne qui se plaint.
Moins facile à démontrer, c'est souvent les menaces, mais au final, quelqu'un qui est assez bourrin pour menacer le fait souvent, aujourd'hui, également par téléphone.
Je t'accorde qu'un certain nombre de faits effectués dans l'intimité demeurent difficiles à mettre en lumière, mais c'est plus souvent un obstacle fantasmé que réel.
L'un des plus gros problèmes que rencontrent les victimes, c'est souvent le dépôt de plainte en lui-même et le fait d'être prises au sérieux par les forces de l'ordre, mais on peut espérer des progrès sur le registre. Et il reste la possibilité de saisir directement le parquet.
Et il ne faut pas oublier l'emprise, celle qui fait que la victime reste avec la personne qui la fait souffrir, par conviction de ne pas pouvoir s'en passer. Celle-là est très très difficile à révéler. Et c'est elle qui, le plus souvent, retarde ou empêche le dépôt de plainte.
skynet a écrit :
Les sanctions semblent très certainement à juste titre, très dures. De quoi faire réfléchir le (la) plaignante .
De quoi faire réfléchir l'auteur, non ?