L'égalité hommes-femmes

Yes

On peut au moins retenir une chose: il y a des femmes dont la carrière pâtit du physique (j'ai pas mal d'exemples de cyclistes aussi), mais je ne connais aucun homme.

Ce serait étonnant de retourner le truc: imaginez un homme, très beau, qui devient un fantasme féminin en pratiquant son métier. Des millions de femmes deviendraient attirées par cet homme au point qu'il ne pourrait plus pratiquer son métier. Y aurait pas un problème?

Il y a jurisprudence : Les Beatles ont été obligés d'arrêter de jouer en concerts.

Ce qui n'enlève rien à ton argument sur la dissymétrie.

hmm, cycliste meuf :

https://www.lafinancepourtous.(...)2022/

il y a des contre exemples dans les 2 sens : https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)Meeks

Il y a plein d'homs dont l'image est détournée de façon MASSIVE

Un exemple parmi des milliers :






Quand c'est pas méchant, même si c'est parfois pas drôle, lourd, répétitif etc... autant le prendre avec humour.

Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser

C'est vrai, comme dirait mjolk, le pauvre il aurait pu devenir un célèbre gangster

Tu saurais expliquer le lien que tu fais ? Je t'avoue que ça m'échappe.
On parle d'une jeune femme qui a dû mettre un terme à sa carrière tant elle était perturbée par la sexualisation de son image, Park essaie de transposer la même histoire avec un homme et tu nous proposes :
- une femme qui met un terme à sa carrière sportive parce qu'elle ne gagne pas assez
- un mec qui interrompt sa carrière de gangster parce qu'on sexualise son image
Tu trouves des similitudes entre ces situations ? A part la question évidente d'un changement de carrière, m'enfin...

Il y en a beaucoup ? Des femmes arrêtant leur carrière parce que trop sexualisées?

Ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est d'admettre que celle-là l'a été. Que le regard des hommes sur les femmes peut parfois avoir une incidence néfaste sur leur vie. Et rien que ça, c'est difficile et ça produit de la tension sur ce topic. Alors que ça devrait être évident : la gamine en question le disait avant de définitivement renoncer.

Il faut entendre, toutes ces femmes qui disent qu'on les dévisage, qu'on les interpelle, qu'on les accoste, qu'on les harcèle, qu'on les diminue, qu'on les maltraite, qu'on les agresse, qu'on les viole. Ce sont nos frangines, nos mères, nos femmes, nos mômes, nos nièces, nos potes. Si on n'est pas capable d'entendre ça, on sert juste de chambre d'écho à ce qu'elles endurent.

Et on se rend compte, dans un tout petit milieu comme g.com, avec un exemple évident et pas très violent (elle ne se plaint pas de traumatisme et n'a pas été agressée directement), c'est déjà impossible à admettre.

Je n'accuse personne de rien. Je bosse avec des vrais maris violents, des vrais violeurs, des vrais pédophiles toute la journée depuis 27 ans et je fais la différence entre eux et quelqu'un qui fait une blague grasse. Mais si on s'interdit de réfléchir sur les blagues grasses et qu'on traite ceux qui tentent de le faire de moralisateurs, sur quelle base on s'attend à ce que ces vrais violents se remettent en question ?

j'imagine qu'a 18ans il lui a été conseillé par son "entourage" de faire un procès en tant que pauvre victime pour la thune et le buzz.
une chose est sur elle gagne bcp mieux sa vie maintenant et en 2023, elle continue de montrer son joli minois

Bravo, tu as gagné.

Métier certainement difficile que tu exerces.

La violence…me paraît un autre degré. Celui qui s’y abandonne n’a plus que faire du ressenti des autres. Il est déjà un psychopathe, même si ça n’est pas un degré avancé.

Les blagues grasses….dans une certaine mesure, oui. On ne rigole pas sur un sujet très osé, avec n’importe qui. En étant un peu « psychologue » (pas professionnel), on doit pouvoir juger si ça va l’amuser ou le gêner. Qui a soulevé la question: « peut on rire de n’importe quoi avec n’importe qui »?

J’ai pu rire, moi même, entre potes sur des blagues avec des curés pédophiles…

Encore une fois, on n’a peut-être pas tout le dossier.

9 ans après, ça l'a empêchée de se qualifier pour les JO ?

Je peux comprendre que ça l'ait emmerdée, mais à ce point...

C'est exactement le sujet : n'avoir que faire du ressenti des autres. Je suis content qu'on se comprenne.
Mais pour moi, la blague grasse entre bonhommes, c'est déjà le degré 1 de "n'en avoir rien à faire du ressenti des autres".


Desproges n'a pas dit qu'on ne peut pas rire de n'importe quoi avec n'importe qui. Il dit qu'on peut rire de n'importe quoi ET qu'on ne peut pas rire avec n'importe qui. Il y a des gens avec qui on n'a pas envie de rire.
Tu apportes un autre sujet, et je suis d'accord avec toi : c'est pas avec tout le monde qu'on peut faire certaines blagues.
Mais regarde : il n'est pas question de blague, ici : on est sur un sujet sérieux. Et déjà, certains sont insensibles aux arguments. La discussion n'est pas vaine, et elle n'est pas pédante. Elle est très éclairante pour moi et j'y apprends beaucoup. Pas sûr que tous en fassent autant...

Justement : on n'a pas tout le dossier, donc rien n'autorise à émettre l'hypothèse en dehors des valeurs de celui qui l'émet.

Tu ne peux pas te prétendre féministe et ne pas comprendre ça.