Salut @ tous !
Je viens vous parler un petit peu de mon parcours et de mes impressions quant à mes années passées en classes préparatoires.
Tout d'abord, en terminale je voulais absolument être interne en prépas (pas de soucis de transports, entraide entre taupins, ambiance de travail bien meilleure que chez moi). J'ai été accepté au lycée Lakanal (Sceaux) en filière MPSI en qualité d'interne après avoir passé mon Bac S option SI spécialité maths avec mention TB. Les premières semaines furent mémorables: charge de travail importante, l'impression d'être le seul qui ne comprend rien à ce qui se passe, c'était un réveil violent après les vacances d'été. En effet, en terminale j'ai toujours fait le minimum pour m'en sortir et en prépas cela ne suffisait plus: on demandait aux préparationnaires de se donner à fond et de s'investir hic et nunc. Mais on adopte très vite un rythme de travail adéquat (on n'a pas le choix de toute manière) et les cours deviennent de plus en plus intéressants au fur et à mesure que l'année passe: on découvre une toute autre façon d'appréhender les maths, la physique. Bréf, mon année de MPSI fut riche en enseignements et j'en garderai toujours un très bon souvenir. Ensuite (cette année) j'ai été accepté en PSI* toujours au lycée Lakanal: la filière PSI me semblait être une voie intéressante au niveau du nombre de places destinées aux PSI dans les grandes écoles et de plus, les résultats de cette PSI* étaient généralement bons voire très bons. C’est alors que j’ai découvert que la MPSI c’était vraiment sympas ! Quand je suis rentré en PSI* l’ambiance était excellente (repas de classe, discussion avec les profs etc.), mais j’ai trouvé que les professeurs exigeaient énormément de choses de nous : entre les devoirs maisons hebdomadaires dans chaque matière, les devoirs surveillés tous les samedi matin (annales de l’X, des Mines et de Centrale uniquement) et les colles… je vous laisse imaginer la vie de moine. Cela dit, l’année de spé est très courte et passe à une vitesse folle. Les concours arrivent vite, on n’a même pas le temps de stresser. En général, le travail fourni est payant et on arrive à passer les écrits et les oraux tant bien que mal suivant la chance que l’on a (oui, il y a une grande part de chance dans les concours et surtout aux oraux). C’est par ce chemin là que finalement , je serai l’année prochaine un étudiant à Télécom ParisTech, merci la prépas !