bann a écrit :
Une foi qui résulterait (si cela existe encore) de "Manipulation, séduction, bourrage de cranes" ne peut pas durer bien longtemps.
Une question simple : combien de catholiques ont été élevés dans le respect des traditions catholiques (à transposer pour toute autre croyance) ?
Dès lors, ils ont été éduqués à la foi : le libre arbitre n'existe que peu quand on te transmet des valeurs et des croyances par l'éducation (et c'est là un mélange subtil de manipulation, de séduction et de bourrage de crane). D'ailleurs, il est très difficile de s'affranchir d'une foi dans laquelle on t'a inscrit dès ton plus jeune âge.
Soyons honnètes : prends un enfant, parle lui de Dieu et de Jésus toute sa vie, emmène le à l'église, inscris le au catéchisme, baptise le, fais lui faire sa communion. Quel choix lui auras tu laissé de croire ou non ? Quelle force lui faudra-t-il, le cas échéant, pour admettre et faire valoir qu'il ne croit pas ?
Citation:
Les témoignages et les exemples divers jouent le plus souvent leur rôle, + ou moins prononcé, mais il y a quelques cas de conversions totalement "autonomes".
Nous allons dans le même sens sur ce point. Elles sont donc rares.
La conversion est le plus souvent initiée par un tiers.
Citation:
Le maître mot en la matière (comme pour les rapports entre la religion et la société), c'est la liberté.
C'est sans doute un noble objectif, mais dans le cas que je cite plus haut, crois tu vraiment qu'on a laissé à cet enfant la liberté de choisir ?
Je ne vais pas jouer les cyniques, mais dans l'éducation, on laisse en vérité assez peu de libertés à un enfant, même si on le prône et que l'on s'y efforce. On l'éduque avec nos valeurs, avec nos règles de vie, et on lui transmets, ne serait ce qu'àà travers l'amour qu'il a pour nous et son envie (consciente ou non) de nous ressembler.
Bien évidemment, nous l'encouragerons à se forger sa propre personnalité en toute liberté, mais lui laissons nous tant d'espace de manoeuvre ?