Je n'ai pas lu le topic mais comme il existe, j'ai envie d'apporter "ma pierre" bien qu'elle ne soit pas extraordinairement érudite et qu'elle n'apporte rien au débat.
J'ai été témoin et je le suis toujours de l'influence de la religion dans la famille. D'un côté, j'ai mon père qui a subi la mauvaise influence drainée par une société qui dictait que toute bonne famille se devait de croire en Dieu où en son fils. Mon grand-père était une tête brulée, très conservateur. Il a fait subir à mon père le baptême, le catéchisme, la messe. Celà partait sans doutes d'une bonne intention afin de vouloir suivre l'exemple de la "famille saine". Mon père, par ce qu'il a vécu en est venu à haïr l'Eglise au point de se faire débaptiser et ne plus jamais vouloir mettre les pieds dans un lieu religieux quel qu'il soit.
Du côté de ma mère, dans sa famille, on a toujours vécu avec un principe d'éducation relativement ouvert, laissant aux enfants le choix de leurs pensées et convictions.
J'ai donc eu une éducation purement athée. Noël n'est fêté que pour le plaisir d'être ensemble (et pour les cadeaux) et Pâques n'est fêté que pour avoir son lot de chocolats.
Cependant, du côté de mes grands-parents paternels, j'ai subi exactement le même mattraquage que mon père. je DEVAIS être baptisé, je DEVAIS suivre le catéchisme et je DEVAIS aller à la messe. Je n'ai été baptisé que pour le principe et je pense actuellement à me faire débaptiser. Depuis ma naissance, je suis "le pestiféré" du côté de mon père car j'ai eu une éducation totalement dénuée de principes religieux contrairement à mes cousins.
Pourtant, je conçois parfaitement que l'on puisse être croyant où que l'on ai la capacité d'admettre qu'il puisse exister "un malin génie". Cependant, force est de constater avec mes connaissances en histoire que l'on a beau prier un dieu, sur un écrit divin où de se battre de manière intellectuelle ou belligérante, aucune de ces divinités ne lève son pouce afin de rappeler "la bonne conduite" dictée depuis des siècles.
Au final, j'ai beau me vouloir ouvert à la discussion théologique, je ne serais jamais convaincu par la volonté de croire en une personne supérieure, créatrice de mon monde et de ma personne. Pour moi croire en une divinité, c'est une sorte de faiblesse à vouloir se raccrocher à quelque chose de rassurant, à vouloir donner des réponses à des questions métaphysiques.
C'est une opinion tranchée, je comprendrais qu'elle puisse blesser, cependant, je n'admettrais pas que l'on puisse me faire la leçon là dessus.