Si l'on ne partage pas l'avis de "Biosmog" on tient des propos incohérents d'après ce puits de sciences. Il est donc fort dommage qu'il s'abaisse à nous écrire, son temps est précieux.
Bref, passé ce moment de non dialogue, nous avons pu entendre ce matin sur France Info, un restaurateur qui se désolait de ne pas trouver de personnel, à tel point qu'il ne pouvait pas ouvrir faute de serveurs.
Et pour "Biosmog" et les jeunes, ardents travailleurs, il a dénoncé que son personnel était souvent de passage, travaillant deux mois, puis prenant quatre mois de vacances au frais des contribuables!
Ce n'est pas pour rien que notre dynamique président va réduire les avantages sociaux. A ce propos, du temps du président Mitterrand la mode était au social à outrance, les organismes HLM ont recruté des assistantes sociales, créant même des services sociaux faisant double emploi avec ceux existants. Le pourcentage de recouvrement des loyers de ces organismes variait entre 90 et 98%.
Quelques années après ils sont tombés entre 60 et 68%, me donnant bien du travail facile car il m'était aisé d'argumenter auprès du président du Tribunal d'Instance, que ces locataires avaient bénéficié de plans d'apurements non respectés, puis du règlement de leurs dettes par des secours APARL dans un premier temps puis FSL (Fonds Solidarité Logement) plus tard.
J'apprenais alors au Juge qu'en suite de ces généreux dons (payés par les augmentations des loyers des bons payeurs!), les gens cessaient tout règlement du moindre acompte, comptant bénéficier d'un nouveau secours. J'obtenais un titre exécutoire qui me permettait de procéder à une saisie arrêt sur salaire selon les quotités saisissables prévues par la législation en vigueur (souvent des sommes modestes correspondant à un plan d'apurement sans frais)
J'ai vu et vécu de près les limites du social. C'est pour cette raison que dans une intervention précédente j'ai évoqué le fait que les véritables cas sociaux sont ces mères de famille avec plusieurs enfants, plaquées par leur conjoint parti sans laisser d'adresse, et ne versant rien pour leur progéniture. Là, j'avoue que je n'étais pas bien lorsque je découvrais, en salle d'audience, les intéressées qui expliquaient leur vie et leurs difficultés!