Avec un bon tweed deluxe tu n'as pas vraiment besoin d'une OD ni même d'une equal, le tone rajoute du gain et le volume du canal dont tu ne te sers pas modifie aussi le son : à 6 tu booste les mediums et le gain. entre 6 et 11-12 tu les diminues et tu joues encore sur le gain. A 11-12 tu baisse le gain (ca fait "clic", ton gain chute et tu "scoop" les médiums).
Le deluxe est une machine a crunch, même avec une jaguar tu vas le faire hurler. Par exemple : canal Bright/Instrument à 6 et Normal/Mic à 11-12 : tu as un son clair dit "better than blackface" sur ton canal à 6 (car 11/12 sur l'autre qui baisse le gain, c'est le seul moyen d'avoir un clair à fort volume avec une Les Paul sans toucher au volume de ta guitare tellement ça crunch ce truc, et quel son !) et un son de centrale nucleaire boosté sur l'autre (car 6 et donc gain et mediums boostés sur l'autre canal) le tout sans saute de son si tu passe de l'un a l'autre avec une ABbox ! et ce n'est qu'un exemple... je n'ai pas encore exploré les canaux reliés par un minijack entre eux...
Pour l'anecdote, le Wheezer de Neil Young, une grosse boite posée sur son deluxe, lui permet de changer de son en agissant à la fois sur le tone et les deux volumes ; il a des positions en mémoire accessibles par un pedalier. A l'origine je crois que ça tournait carrément les potars sur l'ampli.
Trois contrôles un million de sons. Faut juste un switch AB (si tu veux 2 canaux) et des jacks et ça roule avec un deluxe. Les volumes interactifs des amplis tweeds (sauf champ bien sur) sont le graal du chercheur de son et celui qui laisse le canal inutilisé à 0 est un hérétique: amen.
D'ailleurs comment vous les réglez vous, vos tweeds, et avec quelles guitares ?
" I would prefer not to..."