Luna jena a écrit :
en fait j'aimerai par exemple, plutot que proposer 50 trucs la modelisation se contente de plus "cibler" plutot que de faire dans l'abondance parce que souvent , on pense toujours pouvoir faire mieux et on est sans arret les mains dans la machine.
moralité ? la qualité prime sur la quantité pour moi.
Certes, mais là, tu as peut-être une vision faussée de par ton côté professionnel. Vu sous cet angle tu as raison. Idem pour quelqu'un qui s'y connaît un peu même sans être pro.
Mais ne perdons pas de vue la vocation de pas mal d'appareils à modélisation (je ne parle pas nécessairement d'un VG-8 ou 88, qui sont des usines à gaz à la limite du gérable pour le débutant) qui est de toucher les débutants et/ou les un pau avancés mais pas trop calé.
Finalement, un des avantages de la modélisation, c'est d'offrir une visite guidée (synthétique si on veut) dans le musée de l'amplification.
Ca permet peut-être de se faire une idée, savoir si on apprécie plus les sons clair d'un vox ou d'un fender par exemple.
Ca oriente en quelque sorte, et après on peut appliquer ta théorie plus facilement.
C'est comme ça que je vois la chose.
Exemple un peu h-s mais qui illustre bien mon propos : c'est ce qui s'est passé avec mon jmp-1. Au début (il y a... longtemps) j'ai opté pour cette bestiole car je voulais plein de sons, mais en réalité, on se rend compte que vouloir plein de sons c'est avant tout ne pas savoir quelle est la poignée de sonorités qui nous est essentielle. L'avantage de ce preampli (midi programmable pour ceux qui l'ignoreraient) c'est qu'il a suivi les différents paliers de mon évolution sonique (
).
A présent, si je prends très large, il y aura entre cinq et dix sons utilisés dessus, et encore certains ne différeront que par l'ajout d'une fonctionnalité genre bass shift, d'un peu plus de gain, ou un jeu sur le volume global. Ca évite des pédales en plus, c'est tout.
Donc, si la modélisation permet cela, c'est déjà une bonne chose pour certains.
lemgement lemg