Citation:
Donc plutôt que de critiquer sans faire avancer le schmilblick, fait profiter la communauté - et mon désir d'apprendre - de tes connaissances en elec
Pour commencer, tu pourrais relire ce que j'ai écrit ici sur les différents tests et mesures que j'ai réalisés.
En ce qui concerne tes mesures, plusieurs remarques :
1. Ton appareil (référence ?) semble ne mesurer qu'un module d'impédance et en déduire une valeur correspondant au type choisi, par exemple Z=40k => C#39nF (=1/Z/Omega) ou L#64.8H (=Z*Omega).
Par conséquent les valeurs d'inductances pour un condensateur ne signifient rien (l'inductance réelle d'un condensateur est de quelques dizaines de nH, fonction de la longueur des connexions).
La résistance série devrait être de quelques dizaines d'Ohms au maximum (ou des milliers de MOhms en parallèle).
2. Un appareil correct mesure la capacité et les pertes (sous forme Rs, Rp, D ou Q selon les cas, mais cela représente toujours la même chose).
C'est un minimum nécessaire pour évaluer la qualité du condensateur.
L'inductance série n'est pas mesurable directement avec ces appareils (on utilise habituellement une mesure par résonance, ce qui implicitement indique que la valeur de la capa est constante en fonction de la fréquence).
3. Dans tes mesures, la variation de la capacité en fonction de la fréquence n'est pas normale : pour une capacité en bon état la capa est constante, et s'il y a des pertes importantes la capacité apparente augmente aux fréquences basses ; ici elle passe par un minimum à 120Hz, donc il peut s'agir soit d'un problème de l'appareil, soit d'une mesure effectuée sans dessouder la capa.
4. La valeur absolue est anormalement basse, -25% par rapport à la valeur nominale pour les deux types de capa, et cela va dans le sens d'éléments en parallèle lors de la mesure. La capa mylar (sa valeur et sa tolérance ?) ne devrait pas avoir ce comportement.
Voilà les quelques raisons qui expliquent mon commentaire et le fait que pour moi ces mesures ne correspondent à rien et qu'il est donc inutile de vouloir en tirer des conclusions.
En ce qui concerne la variation de la capacité en fonction de la tension (et pas voltage, terme anglo-saxon), il s'agit de non-linéarité et j'ai fait des tests comparatifs sur plusieurs technologies (cf. dans les posts précédents). La conclusion était que dans cette application les différences, mêmes importantes, ne sont pas audibles.