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- Publié par
Den33 le 16 Mar 2007, 13:54
Aller j' y vais de mon grain de sel.
En partant de la base :
1) La guitare (indispensable) : C' est elle qui permet de jouer. Le premier critère va être le confort général et surtout celui que nous procure le manche. C' est lui qui va déterminer la facon que l' on aura de jouer. D' où l' importance de toujours tester une solid-body ... à vide pour ne se consacrer qu' à l' essentiel : le feeling que l' on a avec une guitare (qui sera aussi conditionné par son réglage en magasin, et à ce petit jeu certains vendeurs sont des "malins"). A ce niveau là la noblesse du bois on s' en tape. Ensuite les fréquences que l' on va faire ressortir par l' intermédiaire de notre jeu (qui est propre à chacun(e)).
Nos oreilles qui ne sont pas égales vis à vis de ces mêmes fréquences. On va être plus sensibles à certains bois que d' autres. Le bois ne revétant une importance (à mon avis) que pour la touche et la table.
Puis il y a l' interaction de l' accastillage et des matériaux utilisés pour le sillet et le chevalet ainsi que le profil des frettes (qui fait aussi parti du confort de jeu).
Viennent ensuite les matériaux utilisés pour les cordes (c' est quand même elles qui vibrent et dont les vibrations seront captées par le(s) micro(s)).
Enfin les micros qui vont capter les vibrations des cordes (vibrations constituées d' un mélange contenant la corde elle même et la projection sonore renvoyée par la table).
Histoire de compliquer un peu plus les choses, les fabricants se sont évertués à fabriquer des plots et des aimants avec des alliages et desgrades différents (alnico x, céramique) et surtout des micros dont la valeur de résistance (constituée par le bobinage) varie du simple au sextuple.
Si l' on désire le son le plus "pur" possible, point besoin de potentiomètres mais juste un ou des sélecteur si plusieurs micros sont montés sur la table. Là aussi histoire de simplifier les choses, le confort a voulu que l' on rajoute des potentiomètres pour gérer le volume et la tonalité des micros (ces derniers ne sont pas à négliger puisque l' on va modifier le caractère sonore de chaque micros par l' intermédiaire de résistance et autres capacités). Il faut d' ailleurs noter que lorsque l' on décide de changer de micros, les fabricants ne fournissent pas de potentiomètres calibrés (à l' exception d' EMG) nous laissant nous débrouiller tout seul (c' est quand même sympa de nous donner le choix ... dés l' achat).
2) L' ampli : sans lui point de salut. Là aussi, que ce soit équipé de lampes ou de transistors aucuns n' est égal. Si l' on veut le respect le plus strict des composants de la guitare, seul le plus simple (transistor ou mieux lampes) sera en mesure de nous le donner. Une prise Jack, un volume ... et c' est tout.
Mais l' ampli ne fait pas tout, celui qui va propager le son, c' est le HP. Et là aussi il y en a pour tous les goûts et toutes les oreilles (et je parle même pas de "la cage" qui va les supporter).
Maintenant la subtilité des bois d' une guitare avec des micros dont la valeur de résistance dépasse 9 K de résistance et des amplis Hi-gain bourrés d' op. Et là je rejoins Biloute, un micro bourrin monté surn' importe quel bois sonnera pareil. N' importe quel micro branchédans un ampli Hi-gain sonnera Hi-gain.
Et il est clair qu' un emg 81 est fait pour être branché quasi exclusivement dans du Hi-gain.
Je rajoutes que globalement ce qui fait la qualité des emg actifs c' est leur facilité à propager le signal d' origine du micro sans que celui-ci ne soit altéré, même au travers d' une chaine impressionnante d' effets ... à la différence d' un micro passif (sans préampli intégré au micro).
Le revers de la médaille est que, branchés plug and play, on se retrouve avec 2 préamplis branchés en série : celui du micro et celui de l' ampli, donnant cette impression d' un son "froid".
L' innovation de demain dans le domaine des micros sera la possibilité par l' utilisateur de bypasser le préampli du micro (laissant le choix à l' utilisateur entre mode passif et mode actif).
Etrangement personne n' a jugé bon de mettre en application le procédé, voire même mettre en plac un systême de micros interchangeables. Trop cher ... ou tout simplement non voulu, afin de laisser le guitariste dépenser son argent dans la jungle des micros, à la recherche DU son.