Blow Up a écrit :
Si on parle de Soft Machine, il faut aussi citer Matching Mole ( et la carrière solo de Robert Wyatt)
Il y a beaucoup de trucs psychés dans le free jazz de la fin des années 60, début 70 (le film de Sun Ra que j'ai posté il y a quelques pages par exemple, Bitches Brew de Miles Davis aussi)
Alors en réécoutant le premier opus (je ne connais pas le 2em, faut que je cherche ça d'ailleurs), je trouve que ça s'éloigne du psychédélique pour ma part
pourquoi ?
tout simplement parce que ça a perdu son côté ingénu caractéristique du psyché des années 60.
Matching molle est coincé entre 2 mondes celui du Soft Machine des débuts et sa carrière solo (et de toute la noirceur qui va avec (du à son accident)).
On est plus sur du progressif expérimental peu abouti, je trouve, c'est pour ça que ça ne m'avait pas plus.
Car autant j'aime beaucoup le psyché, autant je suis encore plus fan de la musique avec des tensions dans sa construction (typique du Freejazz, de la dissonance etc etc) qui l'éloigne du psychédélique des années 60
Le côté flower power envolé, il ne reste que les bad trips si vous voyez où je veux en venir
D'ailleurs l'extrait ci dessus ne serait pas du 2eme album de Matching molle ?
J'aime bien ce morceau et il explicite bien là où je veux en venir (tension rythmique et sonore), ça n'a plus trop le côté "on est bien là à la cool" il y a autre chose qui se cache derrière.
Les années 60 sont finies, 69 est passé, bienvenu dans le monde réel !
Edit : la pochette d'album résume bien tout cela
d'ailleurs en parlant de Robert Wyatt, même si total hors sujet, je trouve que l'aboutissement de sa musicalité est l'album "The end of an ear"
Attention, ça fait flipper (on a vu plus flippant, je vous l'accorde)
enfin aboutissement, je dirais pas ça mais c'est le plus poussé musicalement parlant, je trouve