The Psychedelic Section

Rappel du dernier message de la page précédente :
Slyonline2
Oui c'est ça, à partir de l'été 1964 les Merry Pranksters sillonnent les états unis pour des acid tests...

Citation:
Les Pranksters sont considérés comme des pionniers du mouvement hippie, qui se développa — en partie à cause de leur prosélytisme en faveur des nouveaux modes de vie — dès 1966, soit deux ou trois ans après leurs premières tribulations.

https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)sters

Puis, en 65-66, des chimistes underground synthétisent et diffusent massivement le produit auprès de la jeunesse (Owsley "The Bear" ?)
https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)anley

Fin 1966 le LSD est considéré légalement comme une drogue, son image change et il est interdit.

Début 1967, le monde est psychédélic et la mode aussi.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
SupaDog
Vi vi je connais à peu près bien tout ça...
Sinon en bouinant chez mon discothécaire favori à la recherche d'un cadeau d'anniversaire
je suis tombé sur ça :
https://www.discogs.com/label/(...)age=1
le volume 9.. Un genre de nuggets/Peebles français quoi..
Je me suis dis que ça pourrait t'intéresser dans ta noble et infinie quête...
Slyonline2
Merci de ton attention.

Je ne suis pas chez moi mais je regarderai ça plus tard.
Ça a l'air bien.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Merci pour vos découvertes les potos

Hier, je suis passé dans une médiathèque de Lyon et le médiateur culturel passait cet album, il a vu juste puisque j'ai eu un coup de coeur direct.

Voice of the Seven Woods (Rick Tomlinson) - Voice of the Seven Woods - 2007



C'est le projet d'un guitariste extraordinaire associé a la scène alternative de Manchester - Rick Tomlinson - il a joué dans plusieurs festivals folk notables en Angleterre.
Son jeu orientaliste folk est d'une expressivité incroyable.

https://en.wikipedia.org/wiki/(...)inson
https://finderskeepersrecords.(...)woods

Rick Tomlinson



Le style c'est de l'acid psychédélic folk avec beaucoup d'influences orientales, turques notamment.
L'album entier est un vrai voyage psyché totalement trippant,... j'adore.







Playlist Complète :

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Cerebrum - Eagle Death 1969-70


Une rareté psyché garage-heavy blues Espagnole (de Barcelone) d'un groupe assez bruyant (l'album commence par une explosion !) qui a réalisé deux singles entre 1969 et 1970.
Les deux singles et faces B ont été compilés ensuite sur un L.P. par le label Shadoks Music en 2011.

L'album complet :


2 titres en playlist :

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
The Bermuda Jam - The Bermuda Jam - 1969


L'album de The Bermuda Jam est une étrange affaire... leur seule contribution a la musique de la fin des années soixante présente, malgré ses détracteurs et son aspect décousu, de délicieux moments et des fulgurances inattendues.

Le groupe était un quartet de composition multinationale : Australie (James O'Connor), Angleterre (Paul Muggleton), Portugal (Glen Mello) et U.S (Andy Newmark).

Cruellement ignoré et négligé à l'époque par à la fois la critique et le public, l'album a été assigné aux bacs a soldes directement après sa sortie.

D'un contenu embrassant un large spectre musical, dans une sorte de pot-pourri a dominante blue-eyed soul, ce n'est pas vraiment un album psychédélic, même s'il contient un morceau phare dans ce style Good Trip Lollipop, régulièrement remis a jour dans des compilations et des rétrospectives psychés comme Pebbles.

Good Trip Lollipop est une restitution studio incroyable d'un trip acide avec des claviers trippants, des bidouilles de studio comme l'auto réverbération et des séquences passés à l'envers..., des paroles clairement orienté par le LSD avec des rires hystériques et des comptines pour enfants...

Dommage que le reste de l'album ne soit pas aussi mémorable pour autant...





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Slyonline2
Autosalvage – Autosalvage - 1968


J'ai déjà posté une playlist d'écoute de l'album d'Autosalvage page 22.

C'est l'un des rares groupes psychédélics de New York ayant eu une reconnaissance nationale.

Les membres était : Thomas Danaher (lead vocals, rhythm guitar), Darius LaNoue Davenport (vocals, oboe, piano, drums, trombone, guitar, bass guitar, krummhorn, recorder), Rick Turner (lead guitar, banjo, dulcimer), Skip Boone (bass guitar, piano)

Le guitariste Rick Turner était luthier, a été guitar-tech pour Grateful Dead et a même créé sa propre marque de guitare plus tard.
https://rickturnerguitars.com/

Enregistré en 1967, et très en avance sur son temps, l'album s'inspire de l'acid folk west coast des Byrds et de Jefferson Airplane pour un son unique catchy, avec des compositions un peu dans le style de Frank Zappa (et l'humour qui va avec).

Zappa était fan et leur demanda de changer leur nom The Northern Lights pour celui d'un titre qu'il avait apprécié les voir jouer (Autosalvage) et il leur obtint une aide pour une signature de contrat avec un label.

Autosalvage ont fait la première partie des Mothers of Invention en 1967 au Balloon Farm d'Andy Warhol dans l'east village de N.Y. qui est devenu plus tard The Electric Circus.

L'indifférence commerciale plombât le groupe et il disparut dés le début de la décennie suivante.







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Slyonline2
The Wind in the Willows - The Wind in the Willows - 1968


Je tiens à préciser que c'est le seul album posté ici que je n'aime pas...

Mais c'est pour mon côté complétif maniaque et surtout pour l'anecdote...

The Wind in the Willows (le groupe et l'album) tire son nom du roman Le Vent dans les Saules (en français) qui est un roman publié en 1908 par le romancier écossais Kenneth Grahame.
C'est un des classiques de la littérature britannique pour enfant, et l'un des principaux représentants de la fantasy animalière.

Toujours pour l'anecdote, le roman était le roman de chevet et l'une des plus grande source d'inspiration pour Syd Barrett et l'album The Piper at The Gates of Dawn dont le titre est extrait de The Wind in the Willows.

Le contenu, enfantin et très hippie est considéré comme du psychédélic folk.
L'album a été un échec commercial et critique.

Mais surtout, l'unique intérêt de l'album amha est d'être le premier groupe de Debbie Harry, dans sa période hippie, avant de rejoindre le trio féminin The Stilettos et, bien sûr, de devenir la frontwoman au sein de Blondie.

Dans The Wind in the Willows, Debbie Harry réalise des harmonies vocales féminines avec Ida Andrews, dans le style de Mama Cass et Michelle Phillips / The Mamas and the Papas.


Voilà, on va pas s'attarder plus... la pochette est bien dans l'esprit psychédélic aussi...



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Slyonline2
Bit 'A Sweet - Hypnotic 1 - 1968


Sans transitions, comme d'habitude...

Venant de long Island, N.Y., Bit a Sweet réalisa son unique album Hynotic 1 sur le label ABC en 1968.

C'est un album concept de pop psychédélic (et même pop bubblegum parfois ) avec des gimmicks psychédélics de chants passés au phasing, du sitar électrique, des guitares fuzz et des sons primitifs des premiers synthétiseurs/ générateurs électroniques.

Bit a Sweet était produit par le talentueux Steve Duboff, qui a écrit la plupart des compositions du groupe.

Les morceaux phares de l'album sont Out Of Sight, Out Of Mind, le premier single du groupe (qui ne figurait pas sur l'album original) et If I Needed Someone, une reprise acide du titre de George Harrison avec les Beatles.







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Darius - Darius - 1969


Le légendaire et rare album de Darius, vinyle sorti sur Chartmaker Records en 1969, se vend de nos jours au moins 500$.

Darius, le "King" psychedelic, est un extraordinaire compositeur, poète et chanteur, avec une voix remarquable de sensibilité.

Son identité est restée secrète pendant 30 ans, le booklet bio de la réédition CD de 2001 raconte son histoire...

Darius était basé a Hollywood en Californie, il était accompagné sur l'enregistrement par de fantastiques musiciens de studio : Mike Deasy (voir pages 52, 60, 61 et 119) et les membres de l'excellent trio Goldenrod (voir page 61)

Voici les membres participants a l'album :

*Darius (Robert Joseph Ott) - Vocals, Guitar, Compositions
*Ben Benay - Lead Guitar, Arranger (il a joué sur des sessions avec The 5th Dimension, The Four Tops, The Grass Roots.....)
*Mike Deasy - Guitar (il a joué sur des sessions avec The Beach Boys, Diana Ross, The Association, The Mamas and Papas.....)
*Jerry Scheff - Bass (il a joué sur des sessions avec Elvis Presley, The Ventures, The Everly Brothers, The Doors sur L.A. Woman.....)
*Toxey French - Drums (il a joué sur des sessions avec Elvis Presley, Linda Ronstadt, The Beach Boys, The Monkees.....)

Un projet de deuxième album tombât a l'eau lorsque le label de disques fût racheté.
Darius fit ensuite le circuit des clubs sans jamais réussir a obtenir un contrat avec un label de nouveau.

En 1974, lors d'une nuit pluvieuse, Darius perdit le contrôle de sa voiture et fût défiguré, entrainant six longues années de reconstruction chirurgicale durant lesquelles il n’arrêtât pas d'écrire de la musique.

En 1990, il arrêtat de chanter et de se produire et retournât dans sa ville natale de Cleveland dans l'Ohio mais il continuera néanmoins de produire sa femme Barbara McFaul aka Honeygirl.

En 2000, Darius se mit a chanter, écrire et composer a nouveau avec Honeygirl & The Earthlings.

Un soir, il eut un coup de fil d'Allemagne d'une personne nommé Miguel Rodriguez qui lui dit : "enfin, je vous ai retrouvé, je vous ai cherché durant 20 ans... j'adore l'album de Darius, ...c'est de la musique intemporelle et il faut absolument le rééditer pour le faire découvrir..."

Darius et sa musique renaissait au monde...







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Blues Magoos - Electric Comic Book - 1967


Blues Magoos - Basic Blues Magoos - 1968


Je reviens sur Blues Magoos déjà évoqué avec Psychedelic Lollipop page 23 car :

- Je trouve que c'est un groupe incroyablement talentueux et l'un de mes préférés.
- Le groupe était a la fois pionnier et en avance sur son temps.
- Leurs trois premiers albums dans la formation originelle sont importants et accompagnent l'évolution psychédélic de la musique entre 1966 et 1968 avec le garage punk en 1966 sur Psychedelic Lollipop, en 1967 le psychédélic rock sur Electric Comic Book, et, en 1968, le rock plus heavy et "progressif" sur Basic Blues Magoos.

Blues Magoos en 1966

Le groupe est formé dans le Bronx en 1964 sous le nom The Trenchcoats.

La formation originale comprend Emil « Peppy » Thielhelm Castro (chant et guitare), Dennis LePore (guitare solo), Ralph Scala (orgue et chant), Ron Gilbert (basse) et Jon Finnegan (batterie).

Le groupe se fait un nom dans divers clubs de Greenwich Village.
Il change son nom en Bloos Magoos et, en 1966 devient Blues Magoos.
Mike Esposito se joint à la guitare solo et Geoff Daking à la batterie.

À la fin 1966, Mercury Records signe le groupe, qui publie son premier album Psychedelic Lollipop – il marque l'un des premiers usages du mot « psychedelic » sur une pochette d'album, avec The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators des 13th Floor Elevators et Psychedelic Moods des Deep.

En tournée américaine en 1967, les Blues Magoos ouvrent pour The Who et Herman's Hermits.

La chanson la plus connue des Blues Magoos est (We Ain't Got) Nothin' Yet, qui se classe no 5 aux États-Unis à sa sortie en 1966.
On retrouve le titre dans la compilation Nuggets : Original Artyfacts from the First Psychedelic Era réunies par Jac Holzman et Lenny Kaye.

Toutefois, le groupe ne parvient pas à rééditer ce succès avec ses singles suivants.

En 2014, Blues Magoos publient leur premier album en 43 ans, intitulé Psychedelic Resurrection, et tournent en 2015.







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Bab L’ Bluz - Swaken - 2024


Bab L’Bluz est un trio franco-marocain qui joue un mélange savoureux de psychedelic rock avec des rythmes hypnotiques gnawas d'Afrique du nord.

Ils utilisent du luth électrique awisha, du guembri, des percussions et des castagnettes qraqeb plutôt que des instruments "mainstream".

C'est leur deuxième album.





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Morning Glory - Two Suns Worth - 1968


La popularité des groupes Californiens avec des harmonies vocales hommes/femmes était immense dans la lignée des Mamas & the Papas et de Jefferson Airplane.

Morning Glory réalisât un tribut a ces groupes au travers de cet obscur et unique album.
On peut entendre aussi des éléments d'arrangements typiques des groupes psychédélics de la Bay Area comme Moby Grape par exemple.

En fait l'album Two Suns Worth est plus heavy que The Mamas & the Papas mais n'atteint pas les sommets psychédélics de l'Airplane...

Disons qu'il s'agit plus de pop psychédélic west coast que de sunshine pop..., ce qui manque toutefois, c'est certainement des compositions solides où un titre fort comme California Dreamin' ou White Rabbit...

Un album plutôt plaisant mais qui laisse un peu sur sa faim dans l'attente d'un deuxième album qui n'arrivera jamais.





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Thundertree - Thundertree - 1970


Thundertree

Venant de la même scène de Minneapolis que des groupes comme The Litter (pages 28 et 46) ou The Paisleys (page 82), Thundertree émerge d'un premier groupe garage appelé The Good Idea.

En 1970, il sortent leur seul album pour le label Roulette : un parfait exemple de la transition entre psychédélia, hard-rock et des premiers sons progressifs durant ce moment charnière post-psyché de changement de décennies.







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Peter Walker - Rainy Day Raga - 1966



Un extrait de ce magnifique et totalement trippant album de Peter Walker : Rainy Day Raga dans une vidéo sublime.

Citation:
Rainy Day Raga Review by Matthew Greenwald

Peter Walker, world-traveled guitarist (Spain, Africa and Mexico) landed in the right place at the right time in the mid-'60s. A student of various musical forms, he ended up in Cambridge in 1965, and became musical director for Timothy Leary's 'Celebrations. Walker's modal guitar explorations fit the menu perfectly. Exploring a tonal range that would be best described as the perfect L.S.D. soundtrack, this album is a gentle, evocative affair, and often recalls some of the passages that Stephen Stills would use for "Suite: Judy Blue Eyes," among others. Aided by Dylan session veteran Bruce Langhorn on percussion (and by others as well), this is a fine document of a space in time when ragas were just becoming popular in Western music. In a certain way, Walker was a visionary, and this album shows it.





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