Keelor a écrit :
C'est vrai. Mais il y a d'autres oeuvres au moins aussi difficiles que les caprices de Paganini. Par exemple "Tzigane" de Ravel, ou encore un arrangement du "Roi des Aulnes" de Schubert pour violon seul, dont j'ai oublié l'auteur...
Pour votre culture, j'ai retrouvé l'auteur : c'est Heinrich Ernst.
"Enfant prodige du violon, Ernst avait fait son idole de Paganini, son aîné de 32 ans, avec lequel il se produisit.
C’est aussi le seul violoniste qui atteignit et parfois dépassa la virtuosité technique de Paganini, en y ajoutant plus de sentiment. Son seul rival à l’époque fut Henri Vieuxtemps, plus jeune de six ans. Grand voyageur, il interpréta à Bruxelles en 1842 l’alto solo dans "Harold en Italie" sous la direction de Berlioz, puis il s’installa à Londres où son succès ne cessa de croître. Joachim le porta aux nues. A 48 ans, gravement malade, il se retira à Nice, comme Paganini, où il mourut dans la détresse. En tant que compositeur, il développe un goût très romantique dans des œuvres essentiellement pour le violon qui, comme l’Elégie ou le Rondo Papageno ne sont pas sans hommage à celui qui fut son modèle."
Le "Grand Caprice op.26 sur "Der Erlkönig"" serait l'une des pièces les plus difficiles pour les violonistes.