Quels sont les grands bluesmen ?

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Geordie boy
Non non je ne parle pas du blues jazzy mais bien de Jazz. On entend forcément du bLues dans le jazz.
cdmat76
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Geordie boy a écrit :
Non non je ne parle pas du blues jazzy mais bien de Jazz. On entend forcément du bLues dans le jazz.

oui ça depend du jazz quand meme entre nous! (et du jazz j'en ecoute, hein ... ).
Le renouveau dans le jazz. Mouai bof, entre les intello post structuro machin choses, les neo revivalistes, les soupo croonero neo old chanteuses varietoides et compagnies. Alors oui, on trouve des trucs super dans le jazz actuels, mais il faut y aller au cas par cas, l'effervescence y est morte depuis au moins 20 ans, hélas .

Sinon il y a des coupeurs poil de couilles de feeling en 4 ici on dirait. C'est quoi cet integrisme de pacotille les gens?
Geordie boy
Moi mon Jazz c'est Coltrane. J'entends le Blues chez lui.
cdmat76
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Geordie boy a écrit :
Moi mon Jazz c'est Coltrane. J'entends le Blues chez lui.
*
ah oui mais la evidemment! Tu triches, moi je pensais que tu parlais de trucs "récents", en réponse à je ne sais plus qui qui disait qu'il ne trouvait rien d'interessant dans la production actuelle. Evidemment que Coltrane compte parmi les plus grands musiciens du siecle passé et évidemment que le blues suinte de la plupart de ses morceaux.
Keith Richards
Neredev a écrit :
En même temps on peut difficilement dire que ce soit un des acteurs du blues récent puisqu'il est mort en 98 avec une carrière débutée dans les late 50's...
Et à l'heure actuelle, quels sont les mecs qui sont capable de mettre à genoux avec une structure inventive? J'ai la vague impression qu'en plus de soixante-dix ans, le I IV V a été tourné et retourné dans tous les sens ; je vois mal le renouveau venir de là


non bien sur, ce n'est pas un acteur du blues actuel.. les RL Burnside ou T Model Ford ou Johnny Farmer non plus... mais ils propose un autre blues que du chicago blues plein de solo.. un blues qu'on peu redécouvrir grace a fat possum...
...le renouveau viendra pas de là c'et clair... mais moi 'jai pas besoind 'unr enouvau quand j'entend les "nouveau bluesmen"... je m dit qu'il y a encore tellement de trucs à découvrir..
"all you need to play guitar is five strings, three notes, two fingers, and one asshole!" Keith Richards
http://plunkblog.blogspot.com/
didithegrave
Keith Richards a écrit :
Neredev a écrit :
En même temps on peut difficilement dire que ce soit un des acteurs du blues récent puisqu'il est mort en 98 avec une carrière débutée dans les late 50's...
Et à l'heure actuelle, quels sont les mecs qui sont capable de mettre à genoux avec une structure inventive? J'ai la vague impression qu'en plus de soixante-dix ans, le I IV V a été tourné et retourné dans tous les sens ; je vois mal le renouveau venir de là


non bien sur, ce n'est pas un acteur du blues actuel.. les RL Burnside ou T Model Ford ou Johnny Farmer non plus... mais ils propose un autre blues que du chicago blues plein de solo.. un blues qu'on peu redécouvrir grace a fat possum...
...le renouveau viendra pas de là c'et clair... mais moi 'jai pas besoind 'unr enouvau quand j'entend les "nouveau bluesmen"... je m dit qu'il y a encore tellement de trucs à découvrir..


Je comprends pas toujours qu'on puisse forcément assimiler le blues aux solos. Je veux dire avant d'être devenu une musique de branles-manches en quête de feeling, c'est d'abord un mode d'expression des sentiments. Qu'importe les structures et qu'importe la taille des solos, c'est le sentiment premier mis dans chaque note et chaque mot qui importe.
On a tendance à plus retenir les codes émis par Mayall il ya 40 ans que ceux de Skip James il yen a 70, et à se focaliser dessus. Le blues peut et doit être réinventé sans solo. C'est pour ça que j'ai trouvé le blues proposé par Fat Possum interessant, parce qu'il s'éloigne des clichés du blues blanc.
bluesaddict
dîdîthegrâve a écrit :


Je comprends pas toujours qu'on puisse forcément assimiler le blues aux solos.



ah ! enfin ! voila de bonnes paroles que je partage entièrement

Réécoutez du Mississippi John Hurt : pas de solos (ou si peu) mais une rythmique envoutante et aufinal un blues indémodable et tellement parlant
Forum sur le blues et le blues-rock : http://www.aupaysdublues.com
Voyage musical au pays du blues : http://aupaysdublues.free.fr/

"The blues are the roots
The rest are the fruits"
Neredev
Dans le jazz, j'aime beaucoup Mingus, qui dans le genre a fait des monuments (Blues & Roots), et les vieux. Cela dit, à l'heure actuelle, le jazz lui-même est devenu un tel foutoir qu'il est difficile de s'y retrouver...

dîdîthegrâve a écrit :
Keith Richards a écrit :
Neredev a écrit :
En même temps on peut difficilement dire que ce soit un des acteurs du blues récent puisqu'il est mort en 98 avec une carrière débutée dans les late 50's...
Et à l'heure actuelle, quels sont les mecs qui sont capable de mettre à genoux avec une structure inventive? J'ai la vague impression qu'en plus de soixante-dix ans, le I IV V a été tourné et retourné dans tous les sens ; je vois mal le renouveau venir de là


non bien sur, ce n'est pas un acteur du blues actuel.. les RL Burnside ou T Model Ford ou Johnny Farmer non plus... mais ils propose un autre blues que du chicago blues plein de solo.. un blues qu'on peu redécouvrir grace a fat possum...
...le renouveau viendra pas de là c'et clair... mais moi 'jai pas besoind 'unr enouvau quand j'entend les "nouveau bluesmen"... je m dit qu'il y a encore tellement de trucs à découvrir..


Je comprends pas toujours qu'on puisse forcément assimiler le blues aux solos. Je veux dire avant d'être devenu une musique de branles-manches en quête de feeling, c'est d'abord un mode d'expression des sentiments. Qu'importe les structures et qu'importe la taille des solos, c'est le sentiment premier mis dans chaque note et chaque mot qui importe.
On a tendance à plus retenir les codes émis par Mayall il ya 40 ans que ceux de Skip James il yen a 70, et à se focaliser dessus. Le blues peut et doit être réinventé sans solo. C'est pour ça que j'ai trouvé le blues proposé par Fat Possum interessant, parce qu'il s'éloigne des clichés du blues blanc.


Winter, Gallagher et les sbires de Mayall, des branleurs de manche?
Honnêtement?

A l'extrême limite, je pourrais m'en taper d'entendre des soli si la musique en question me plaisait - et ce n'est pas le cas, c'est aussi simple que ça. RIEN de ce que j'ai écouté dans le blues moderne ne m'a fait bander au sens musical du terme. C'est probablement mon problème à 95%...
Keith Richards
Neredev a écrit :

dîdîthegrâve a écrit :
Keith Richards a écrit :
Neredev a écrit :
En même temps on peut difficilement dire que ce soit un des acteurs du blues récent puisqu'il est mort en 98 avec une carrière débutée dans les late 50's...
Et à l'heure actuelle, quels sont les mecs qui sont capable de mettre à genoux avec une structure inventive? J'ai la vague impression qu'en plus de soixante-dix ans, le I IV V a été tourné et retourné dans tous les sens ; je vois mal le renouveau venir de là


non bien sur, ce n'est pas un acteur du blues actuel.. les RL Burnside ou T Model Ford ou Johnny Farmer non plus... mais ils propose un autre blues que du chicago blues plein de solo.. un blues qu'on peu redécouvrir grace a fat possum...
...le renouveau viendra pas de là c'et clair... mais moi 'jai pas besoind 'unr enouvau quand j'entend les "nouveau bluesmen"... je m dit qu'il y a encore tellement de trucs à découvrir..


Je comprends pas toujours qu'on puisse forcément assimiler le blues aux solos. Je veux dire avant d'être devenu une musique de branles-manches en quête de feeling, c'est d'abord un mode d'expression des sentiments. Qu'importe les structures et qu'importe la taille des solos, c'est le sentiment premier mis dans chaque note et chaque mot qui importe.
On a tendance à plus retenir les codes émis par Mayall il ya 40 ans que ceux de Skip James il yen a 70, et à se focaliser dessus. Le blues peut et doit être réinventé sans solo. C'est pour ça que j'ai trouvé le blues proposé par Fat Possum interessant, parce qu'il s'éloigne des clichés du blues blanc.


Winter, Gallagher et les sbires de Mayall, des branleurs de manche?
Honnêtement?

A l'extrême limite, je pourrais m'en taper d'entendre des soli si la musique en question me plaisait - et ce n'est pas le cas, c'est aussi simple que ça. RIEN de ce que j'ai écouté dans le blues moderne ne m'a fait bander au sens musical du terme. C'est probablement mon problème à 95%...


Winter ou Gallagher sont de très grands guitaristes...et je pense que personne ici ne pense le contraire... mais tous ces bluesmans blancs on emmené le blues vers un structure trop définie et des solo à rallonge... Et tout ça se retrouve dans le blues actuel qui est au finl chiant a mourrir..
"all you need to play guitar is five strings, three notes, two fingers, and one asshole!" Keith Richards
http://plunkblog.blogspot.com/
Waste
  • Waste
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  • Publié par
    Waste
    le 05 Août 2007, 18:52
Skip James est mon dieu.
D'ailleurs, son blues a lui était vraiment original, notemment grace a son accordage en minor D tuning et a sa voix envoutante. Au niveau des structures de ses morceaux aussi, ca a rien a voir avec le blues en 12 mesures classique.
Geordie boy
Dans le style de Skip James..Robert Pete Williams. Accordages étranges, voix haut perchée, structures...aléatoires.
didithegrave
Neredev a écrit :

Winter, Gallagher et les sbires de Mayall, des branleurs de manche?
Honnêtement?



Non bien sur, je les apprécie beaucoup, mais ils ont donné à mon sens une conception un peu trop biaisé et étriqué du blues moderne aux générations suivantes qui n'ont vu dans le blues qu'un moyen parfait de se faire plaisir sur une guitare avec force solos, délaissant le songwriting, les sentiments, la torture morale qui est à la base du blues.

Donc dans les années 60 ya eu des solos admirables ou ils faisaient de belles grimaces, mais aujourd'hui les kids qui chopent une guitare et veulent "taper un blues", bah ils pondent des solos tout pareil mais il n'ya que ça, alors que les Mayall, Gallagher, Clapton, Page, Beck et autres Bluesbreakers ont introduit le solo comme mode d'expression annexe aux structures proprement définies, en respectant l'esprit de base.

DONC , voilà pourquoi chez les Black Keys, par exemple, il ya pas ou très peu de solos (tfaçon ils peuvent pas trop , ya pas de bassiste) et j'aime cette façon de revenir aux racines racines racines, (le blues joué dans les juke joints originels), tout en donnant un violent coup de fouet de modernité (la batterie Dave Grohlesque et les guitares à la Hound Dog Taylor sous acide.)

Un journaliste de R&F avait sorti une expression apropriée à leur cas, "un joli coup de passe passe" avait-il écrit, à cause justement de cette modernité en même temps profondément enracinée dans la tradition blues ... de l'inédit donc. (à mon sens)
Geordie boy
dîdîthegrâve a écrit :
Neredev a écrit :

Winter, Gallagher et les sbires de Mayall, des branleurs de manche?
Honnêtement?



Non bien sur, je les apprécie beaucoup, mais ils ont donné à mon sens une conception un peu trop biaisé et étriqué du blues moderne aux générations suivantes qui n'ont vu dans le blues qu'un moyen parfait de se faire plaisir sur une guitare avec force solos, délaissant le songwriting, les sentiments, la torture morale qui est à la base du blues.

Donc dans les années 60 ya eu des solos admirables ou ils faisaient de belles grimaces, mais aujourd'hui les kids qui chopent une guitare et veulent "taper un blues", bah ils pondent des solos tout pareil mais il n'ya que ça, alors que les Mayall, Gallagher, Clapton, Page, Beck et autres Bluesbreakers ont introduit le solo comme mode d'expression annexe aux structures proprement définies, en respectant l'esprit de base.DONC , voilà pourquoi chez les Black Keys, par exemple, il ya pas ou très peu de solos (tfaçon ils peuvent pas trop , ya pas de bassiste) et j'aime cette façon de revenir aux racines racines racines, (le blues joué dans les juke joints originels), tout en donnant un violent coup de fouet de modernité (la batterie Dave Grohlesque et les guitares à la Hound Dog Taylor sous acide.)

Un journaliste de R&F avait sorti une expression apropriée à leur cas, "un joli coup de passe passe" avait-il écrit, à cause justement de cette modernité en même temps profondément enracinée dans la tradition blues ... de l'inédit donc. (à mon sens)


Voilà donc justement ce pour quoi ils sont très importants. Il ne s'agit qu'un mode d'expression..bon en même temps c'est pas les blancs qui ont inventé le solo dans le blues, faut pas exégérer... Sans les Otis Rush, Buddy guy, Lonnie johnson, Freddie King et tant d'autres, y'aurait pas eu de Clapton And Co ! Il y a bien une forme de Blues, un genre de Blues avec Solo dès l'origine.
didithegrave
Geordie boy a écrit :

Voilà donc justement ce pour quoi ils sont très importants. Il ne s'agit qu'un mode d'expression..bon en même temps c'est pas les blancs qui ont inventé le solo dans le blues, faut pas exégérer... Sans les Otis Rush, Buddy guy, Lonnie johnson, Freddie King et tant d'autres, y'aurait pas eu de Clapton And Co ! Il y a bien une forme de Blues, un genre de Blues avec Solo dès l'origine.


Oui mais là en l'occurence je parlais des blancs, qui ont popularisé la chose. J'ai bien dit introduit, pas inventé. Le Chicago Blues était confidentiel au début des années 60, ils n'aurait jamais eu cet impact si les blancs n'avaient pas popularisé cette forme electrique auprès d'un plus grand public (forcément bien blanc).
Donc je résume le fond de ma pensée -

Aujourd'hui :

Le Blues = Guitare Electrique + Mec qui fait des Solos

alors que c'est surtout :

Mec + Guitare + Tripes = Le Blues

Donc l'inverse et ça change a peu pres tout. Mais la première forme a perduré et a pris l'apparence d'un gros cliché. C'est ce qui chagrine peut être Neredev et moi même, à savoir les mecs qui se la branlent sans y croirent à la kermesse de fin d'année sur un titre d'Albert King. Enfin en ce qui me concerne c'est surtout ça.
Geordie boy
Mouais mouais... mais je crois que le chicago blues était très populaire dans la population noire. Il l'a été tout autant, avec en plus une notion financière importante avec l'arrivée des "blancs" (souvent Biritish d'ailleurs), au sein de la population des "blancs", c'est tout. Il aurait gardé son caractère confidentiel mais populaire quand même en restant confiné aux Black Men.

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