PATRICK LARBIER a écrit :
J'ai ecoute les liens de peter Green proposes sur ce topic.
J'ai une compil (2cd) de Peter Green.
Apres tout ce que j'ai entendu, je pense que :
- les solos ne sont pas construits et s'eternisent sans fil conducteur des que ca dure un peu
- melodiquement : c'est de la penta sans gimmics affirmes (donc des bouts de gammes, ce qui, pour moi, est pas tip top)
- rythmiquement : je trouve ca mou
- la fluidite du jeu : ben...no comment
- l'apport des solos psur le morceau concerne : je ne vois pas l'interet.
Bref, pour moi, c'est typiquement le guitariste blanc qui detourne le Blues en en faisant une musique insipide. Pas d'energie, pas d'accents rythmiques, juste un son assez sympa pour l'epoque (mais qui a terriblement vielli).
Je prefere 12 milliards de fois un Blues de Hendrix, avec la meme penta, la meme gamme, la meme grille, mais joue avec des trippes et de la surprise.
Le probleme de la penta : gamme tres interessante des lors qu'elle fait naitre des gimmicks. Or, tous ces guitaristes blancs la reprennent, non pas pour jouer des gimmicks, mais pour jouer la gamme elle-meme. Je trouve le resultat souvent atroce.
(desole d'avoir un avis tranche, mais, au moins, j'argumente, tout en sachant que 95 pc du forum trouvera mon point de vue indecent).
Une des differnces fondamentales entre SRV et P Green : les accents rythmiques. Ca fait , des la premiere note, toute la difference. Et la, on ne parle ni gamme, ni harmonie. Ce n'est que le rythme. Et ca fait toute la difference.
C'est pas que t'es indécents mais plutôt completement à côté de la plaque ... et on se dit que t'as pas dû écouter les bons disques.
Les 3/4 des morceaux de Fleetwood Mac font 3 min maxi déjà donc je ne sais pas ou tu as entendu des solos interminables, non construits et que sais-je encore
ou Fleetwood Mac rencontre la crème des blueseux de Chicago (Buddy Guy, Otis Spann, Willie Dixon, Shakey Horton..) tu comprendra pourquoi tu ne peux pas être pris au sérieux en affirmant