wire a écrit :
Ils doivent bosser comme des malades...dans la BD ils ont conquis une bonne partie de la planète mais les mangakas travaillent comme des fous..
Il y'a pleinde cas de figure différents, même au sein d'une même profession, et même au sein d'un même genre.
A la limite, je dirais que la pression au travail énorme sur la plupart des mangakas doit être assez comparable à celle exercée sur les groupes "idol" - en remplaçant l'éditeur par le producteur.
Même dans des groupe "alt"-idol comme BiSH, quand tu vois la dureté de leur entraînement, tu ne t'étonnes plus de leurs prestations physiques incroyables durant deux heures sur scène. Elles ont une carrure de crevette mais l'endurance d'un marathonien.
Après, dans les groupes rock, il y'a plus d'indépendance (encore une fois, ça dépend de qui on parle), voire parfois une indépendance quasi totale (ce n'est pas pour rien que Scandal a formé sa propre maison de disque, et que Band-Maid a plusieurs fois changé de maison de disque - la quête de l'indépendance artistique fait partie des raisons, même si ce n'est pas la seule). Là, il n'y a pas cette exigence de productivité qui plane ... sauf que les artistes se mettent eux-même la pression!
Il y'a une telle culture de l'effort que c'est tout naturellement intégré dans leur mentalité: en interview, tu les entendras toujours dire à un moment ou un autre "je travaille à m'améliorer" et "je ferai de mon mieux" ... et ce ne sont jamais des paroles en l'air. Là où il y'a une différence majeure je pense, c'est qu'il y'a chez elles (et eux aussi certainement) un réel plaisir à travailler à s'améliorer.
Ce qui est marrant, c'est que contrairement aux membres de groupes "idol", qui sont extrêmement régentés du point de vue mode de vie (au point qu'on leur interdise souvent d'avoir des relations), les groupes rock sont beaucoup plus traditionnels (dans le sens de la tradition rock cette fois
): ça déconne, ça picole et ça n'en fait pas mystère; par contre, la vie privée reste privée ... et c'est très bien comme celà - même s'ily'a des exceptions: le fait d'être mariée, enceinte ou d'avoir un bébé n'est plus du tout tabou dans les groupes rock féminins, des artistes comme Nao - Maximum The Hormone, Toki - Aldious - ou Tamu Murata - Nemophila ont montré la voie et c'est d'ailleurs amusant de voir comment elles concilient les deux très naturellement au final.
Ceci tout en s'entretenant suffisamment que pour délivrer là aussi des performances scéniques qui mettraient sur les genoux la plupart des groupes occidentaux
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In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"