Alors, RUBY POP ou RUBY FLOP ?
Avant de passer au sujet principal, hasard du calendrier, Huwie Ishizaki, qui a écrit et composé Aikotoba pour Aina, vient de sortir un album de reprise qui contient un self-cover du morceau. Une approche différente avec une voix un peu moins assurée sur ce genre de ballade (je le préfère sur des morceaux plus énervés), mais avec un très bel arrangement au piano.
Pour commencer, on note dans les crédits la participation de quelques habitués, et notamment Shoko Nakamura qui a été très impliquée sur cette opus (piste 4, 5, 7, 8, 15), ainsi que Kei Kawano et Nishida Shuta (piste 1, 16, 17), tout trois membres de son groupe live. Aina a même joué de la guitare sur le 15ème morceau Kankeinai avec Yukio Nagoshi.
Photo partagée sur l’Instagram de Shoko
(En revanche, le texte noir sur fond rouge foncé et papier brillant, va falloir repasser...
Vraiment dommage que le livret soit aussi illisible.)
Sur l'album en lui-même
Le titre et la track list laissaient présager une collection hétéroclite des multiples facettes d'Aina, elle qui avait annoncé dans les interviews avoir ajouté à l'album des pièces plus douces pour contrebalancer les nombreux hits déjà sortis.
La question était: comment est-ce que tout ça allait s'imbriquer. Est-ce que RUBY POP allait ressembler à une compilation un peu bancale, ou au contraire, est-ce que tous les morceaux allaient trouver leur place et former un équilibre parfait ?
Et au final, pour moi c’est réussi. J’ai commencé à écrire une critique titre par titre, mais j’ai vite arrêté pour me plonger entièrement dans l’album. Je ressort apaisé de ces 71 minutes d’écoutes, mais pas comme après avoir écouté THE END, qui laissait une impression sombre. RUBY POP est beaucoup plus lumineux et tendre, sans pour autant manquer de vivacité avec quelques titres bien énervés.
L’album commence en douceur avec l’intro de Kaze to Kuchizuke to et la voix fredonnante d’Aina qui nous emmène doucement jusqu’au refrain entraînant. S’enchaîne ensuite Poppin’ Run et Frail, deux morceaux énergiques. L’un optimiste, l’autre plus érotique. Entropy marque ensuite une pause, une jolie ballade avec une légère saveur J-rock 00’s et nous amène petit à petit vers Heart ni Heart. Et il fallait bien un titre rock comme ça pour précéder le féroce Love Sick. Les choses se calment ensuite entre les pistes 7 et 12 avec quelques ballades, c’est le moment où je me suis laissé porter par la voix d’Aina, chacune avec une saveur différente. Et ça redémarre en trompe avec Ho, suivit de Red:birthmark et un autre morceau pure rock, Kankeinai, déjà un de mes préférés. La tension redescend à nouveau progressivement avec Takaramono, plein de bons sentiments et de gratitude, pour terminer sur la magnifique quasi-berceuse Hajimete no Tomodachi.
J'en suis à ma deuxième écoute, je n'ai pas encore tout assimilé, mais je commence à visualiser le fil rouge de l'album. Un troisième opus accompli qui pourrait bien prendre la place de THE ZOMBIE dans mon classement personnel, juste derrière THE END.
Et aussi, 7ème au classement
Oricon ! La pauvre Aina, c'était aussi la sortie des albums de Hey Say Jump, Ateez, Morning Musume et Eve aujourd'hui, c'est donc un score plus que respectable.