Le rock japonais féminin (essentiellement)

Rappel du dernier message de la page précédente :
Doc Loco
izzyU2 a écrit :
Doc Loco a écrit :




Quand la reprise avec REI est meilleure que l'originale... jolie version de Dead of Winter !


Tout à fait d'accord, fallait pas grand chose pour la rendre écoutable cette chanson .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
GORO__theend
Doc Loco a écrit :
Aina the End suite

J'ai essayé Opera, avec le VPN Pro qui est censé être le meilleur pour "contourner" Amazon ... je l'ai dans l'os, Amazon Prime détecte le VPN (j'avais lu qu'Amazon possède un des meilleurs détecteurs de VPN, je confirme donc).

Fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck FUCK FUCK FUCK!Fuck !!!!!


c'est con mais ça soulage


Je viens juste de renouveler mon abonnement Prime. Ça fonctionne chez moi.
Mais je compatis, j'ai déjà essayé d'acheter des E-book sur Amazon JP et c'était l'enfer (obligé d'avoir une adresse japonaise ET un numéro de téléphone japonais valide pour télécharger un ****** de pdf )

EDIT: Hop-là problème réglé. Fuck Amazon!
Doc Loco
Mille merci !!!!

Une chouette photo pour terminer la soirée - c'est pas la première fois qu'on les voit ensemble ces deux-là, elles ont l'air de s'entendre comme larrons en foire :

LiSA & Nao
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Doc Loco
Ca fait longtemps qu'on avait plus parlé de POMODOLO - mais voilà qu'ils nous reviennent avec un EP et ce titre délicieusement ... banana:



Flan a toujours cette voix incroyable (... et un meilleur accent anglais que 99% des chanteuses japonaises!).
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Naka311
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Doc Loco a écrit :
Quoi le look, qu'est-ce qu'il a le look? : mrgreen: (sorry, j'adore).

Euh... Hum... Comment dire?
Disons juste que je ne me vois pas faire un concert avec!

À choisir, je prendrais plutôt celle là:


Lien Thomann: https://www.thomann.de/fr/dane(...)f.htm
Plus classique au niveau des formes, et juste magnifique.
(Et apparemment elle existe en d'autres couleurs, mais pas chez Thomann)


Sans transition:
Un autre petit manga qui a pour thème le rock japonais au féminin: Silver Rock


Là encore, c'est un One-Shot, une histoire courte contenue en un seul chapitre de 62 pages.

C'est une petite histoire à propos d'un vieux batteur de jazz à la retraite... (Comme d'habitude, je reste vague pour ne pas spoiler.)
Dans ce manga, le côté féminin n'est pas au 1er plan, mais est quand même bien là.

Comme la dernière fois, c'est juste un petit manga sans prétention, mais avec un histoire touchante, que je vous recommande.

Quelques liens pour le lire (en anglais):
1/ https://danke.moe/read/manga/s(...)/0/1/
2/ https://mangadex.org/chapter/5(...)84c/1
(J'ai mis deux liens vers deux sites différents, car parfois d'un PC ou d'un smartphone à un autre, les sites de scan ne marchent pas bien - Ne me demandez pas pourquoi... )

Je vous met juste un seul extrait, car plus ça serait spoiler!

Doc Loco
Aaaah, j'adore tes petits liens vers des mangas one shot, toujours des bonnes découvertes, je vais me déguster celà


Pour les Danelectros "longhorns": c'est un sujet très controversé, on adore ou on déteste . Perso, j'ai découvert ce modèle grâce au bassiste de Golden Earring quand "Radar Love" est sorti et du coup j'ai toujours adoré cette forme - au point que ...



Basse, guitare et baryton ...

Mais je suis d'accord que c'est totalement kitch et à l'ouest hein!
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
izzyU2
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Dans les sorties intéressantes de la semaine, mais sans MV, il y avait :


IRIS MONDO







YAYUYO

Naka311
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Doc Loco a écrit :
Aaaah, j'adore tes petits liens vers des mangas one shot, toujours des bonnes découvertes, je vais me déguster celà

Merci! J'espère que tu aimeras aussi celui là, bonne lecture!


Doc Loco a écrit :
j'ai toujours adoré cette forme - au point que ...

Ah oui!
Effectivement, c'est le grand amour! Très belle collection!

Sinon, ce n'est pas que je trouve ça kitch, ou même moche. Parce que je reconnais que ce sont de belles guitares/basses (d'ailleurs tes photos sont plus flatteuses que la plupart que j'ai trouvé sur internet).
Mais... Rien à faire, je ne me vois pas jouer là dessus en concert!
Je préfère largement le modèle de mon précedent post, avec les paillettes

Mais après, je ne peux pas te juger. Parce que moi... C'est pour les BC Rich que j'ai un gros faible! Et là aussi... C'est controversé!
Et si je pouvais, c'est certain que j'aurais une petite collection de BC Rich chez moi.

Il y a quelques années, j'ai joué dans un groupe de black/death metal. Avec ce groupe j'avais fais un concert avec une basse BC Rich qu'on m'avait prêté. Comme ça:


Cette basse avait un manche plus proche d'une batte de base ball taille XXL que d'une Jazz Bass... Mais pourtant, rarement dans ma vie je me suis senti aussi cool!

izzyU2
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  • Custom Supra utilisateur
Le nouveau single de Kaleidoscope ressemble à du Mutant Monster !

Doc Loco
Naka311 a écrit :

Merci! J'espère que tu aimeras aussi celui là, bonne lecture!



Oh que oui! Encore un petit bijou, simple et qui me parle (forcément ... ) .

Au passage, très intéressant aussi de voir l'influence des comics sur ce manga-ci, graphiquement parlant.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
GORO__theend
Review de ENDROLL, le live d'Aina The End au Budokan (disponible sur Prime Video, selon où vous habitez): Si vous êtes fans d'Aina, vous allez adorer. Si vous n'êtes pas encore fans, regardez quand même

Plus sérieusement, je croyait pouvoir résumer ça en quelques lignes... qui ont fini par se transformer en pavé. [Spoiler alert]
Le programme commence par quelques minutes de making of, montrant les derniers préparatifs avant le show, le tout est sous-titré en français, MCs et chansons comprises, ce qui est un énorme plus car je pense que sans ça, le public non-japanophone serait passé à côté de 40% du charme d'Aina, facile ! Je reviendrai sur ce point plus tard.

Premier point qui saute aux yeux: Une grosse partie du concert est centrée sur la dance. Bien que ça a toujours été le cas, elle atteint son paroxysme ici. La scene avec son plan incliné mets merveilleusement bien en valeur les 30 danseuses et danseurs et les talents de chorégraphe d'Aina et de son ami MASH. Les danses d'Aina font à tel point partie intégrante de sa performance qu'elle se permet de lâcher complètement le micro par moment sur des morceaux entiers pour se "lâcher" sur scène sur un playback totalement assumé. Sans tricherie, ni faux semblants.

Et au cas où on se mettrait à douter de ses capacités vocales, elle reprend le micro sur des chansons à l'arrangement beaucoup plus minimalistes qui laisse la place à sa voix brute, pas toujours parfaite, mais toujours pleine d'émotions et vivante.
En parlant d'arrangements, il y a pas mal de surprises et de nouveautés dans le set.

Après quelques morceaux entrainants et des chorégraphies millimétrés se terminant en apothéose sur Love Sick, Aina s'avance sur la petite scène centrale pour un set de trois chansons dans une atmosphère plus intimiste. Elle s'amuse avec les accessoiristes, discute avec le public, raconte des blagues, prend son temps, re-raconte une anecdote, admire le drapeau au plafond du Budokan,... Une excellente demonstration de sa singularité.
C'est là que sans les sous-titres, on aurait perdu 40% de son charme (voir 90% sur cette partie). C'est une chose que je vois très peu dans des concerts de cette taille. Certes, que ce soit en Asie ou en Occident, il y a toujours la partie discours larmoyant et trémolos dans la voix, le classique "tout ça c'est grâce à vous cher public", mais ici c'est différent. On y retrouve presque le charme des petites salles où les musiciens racontent leur vie en installant leur matos. Aina parle avec le public comme si ils étaient 12, puis redevient timide en un instant comme si elle venait de se rendre compte qu'elle était devant 12 000 personnes au milieu du Budokan. J'espère qu'elle gardera cette singularité tout au long de sa carrière.

Malgré tout ça, elle n'est certainement pas non plus dénuée de charisme, comme elle le montre avec son entrée en scène sur Ho (Sail).

Les musiciens apparaissent à partir de la deuxième moitié du concert et relancent Aina sur Niji avec une énergie monstrueuse. Vraiment, un de mes morceaux préférés en live. À chaque fois un peu différent, à chaque fois époustouflant !
Les danseuses reviennent ensuite à la charge pour Seiteki JouYa, tout en playback, en enchaînent ensuite sur l'époustouflant Red:birthmark, un autre point culminant du concert. Les danseurs, Aina, les musiciens, et la choriste Yukamnu, entrent en symbiose pour une performance complète.

Le concert se poursuit ensuite avec des chansons plus centrées sur la musicalité et la voix d'Aina. Le magnifique BLUE SOULS avec les chœurs et les voix timides du public, AIKOTOBA toujours excellent, et Pechka no Yoru avec sa toute nouvelle Jackson. Même Yukamnu joue de la guitare, permettant à Kei de rester au piano. Sa voix explose sur un final a en donner des frissons.

Retour au calme pour la dernière chanson, Kienaide, avec forcément le discours tire-larme avant. "C'est la toute première chanson que j'ai écrite de ma vie. Mes parents insistaient pour que j'entre à l'université. Je me disais que si ils voyaient mes CD en rayons, ils seraient rassurés. C'est pour ça que j'ai voulu composer des morceaux originaux. Maman, papa, est-ce que vous êtes rassurés maintenant que je me teins au Budokan ?"
Elle a fait de son mieux pour ne pas pleurer durant toute la chanson, et les larmes ont coulé sur les derniers vers.

Elle revient sur scène pour le rappel sur le "arigato" de Takaramono, et après quelques annonces, enchaine le nouveau titre très rock Heart ni Heart et termine avec le sourire sur Saboten Girl.
Vient ensuite le salut final avec tous les artistes sur scène où tout le monde semble lâcher la pression et s'amuser. Un moment adorable.

Même si il y a eu des moments grandioses où elle a pu faire une démonstration de tout son charisme, j'ai plus l'impression que c'est la Aina proche de son public, celle qui aime s'amuser sur scène avec sa troupe, qui était présente sur scène. Elle est apparue sur scène vêtue de noir et envoûtante sur la première chanson et c'est en faisant le pitre qu'elle tire sa révérence.

Je note aussi que le générique de fin se déroule sur ce qui semble être une démo jamais sortie, probablement écrite pour l'occasion. Et la réalisation du film est super, se focalisant sur les fans retournant doucement à la réalité, puis sur Aina, encore sonnée, acclamée par son équipe.
Un magnifique concert, et une très belle revanche sur "Kisô Honnô", le live de 2021 au Osaka Jô-Hall. Elle avait le potentiel, maintenant elle a la maîtrise !

On pourrait penser qu'une date au Budokan est plutôt une occasion d'en mettre plein le vue (j'en ai eu plein la vue, du reste), mais j'ai aussi toujours trouvé que c'était une salle très spéciale, "à taille humaine" de par son architecture octogonale, et j'ai senti qu'Aina l'avait très bien compris et a tiré parti de toute la beauté du lieu pour en faire un show exceptionnel, qui reflète tout le spectre de sa personnalité et de ses capacités. Ce qui le classe directement dans mon Top 1 personnel des concerts au Budokan.
GORO__theend
Doc Loco a écrit :
Ca fait longtemps qu'on avait plus parlé de POMODOLO - mais voilà qu'ils nous reviennent avec un EP et ce titre délicieusement ... banana:



Flan a toujours cette voix incroyable (... et un meilleur accent anglais que 99% des chanteuses japonaises!).


"Dear all rock bands.
Since when do you only play elevator music?
We are stuck in the basement forever.
I am not here to make friends.
So I coldly push them away.

Don't play lame music all the time.
I'm going mad with boredom.
It's rather better to be crazy.
Yeah,yeah,I'm stupid."


Ça, c'est dit.
DanG1101
Le dernier Meaningful Stone (feat. Swervy) , Escape, en version plus moins live:



Ca dégage les cages à miel comme aurait duit un célèbre animateur radio.

A+
Doc Loco
GORO__theend a écrit :
Review de ENDROLL, le live d'Aina The End au Budokan (disponible sur Prime Video, selon où vous habitez): Si vous êtes fans d'Aina, vous allez adorer. Si vous n'êtes pas encore fans, regardez quand même

Plus sérieusement, je croyait pouvoir résumer ça en quelques lignes... qui ont fini par se transformer en pavé. [Spoiler alert]
Le programme commence par quelques minutes de making of, montrant les derniers préparatifs avant le show, le tout est sous-titré en français, MCs et chansons comprises, ce qui est un énorme plus car je pense que sans ça, le public non-japanophone serait passé à côté de 40% du charme d'Aina, facile ! Je reviendrai sur ce point plus tard.

Premier point qui saute aux yeux: Une grosse partie du concert est centrée sur la dance. Bien que ça a toujours été le cas, elle atteint son paroxysme ici. La scene avec son plan incliné mets merveilleusement bien en valeur les 30 danseuses et danseurs et les talents de chorégraphe d'Aina et de son ami MASH. Les danses d'Aina font à tel point partie intégrante de sa performance qu'elle se permet de lâcher complètement le micro par moment sur des morceaux entiers pour se "lâcher" sur scène sur un playback totalement assumé. Sans tricherie, ni faux semblants.

Et au cas où on se mettrait à douter de ses capacités vocales, elle reprend le micro sur des chansons à l'arrangement beaucoup plus minimalistes qui laisse la place à sa voix brute, pas toujours parfaite, mais toujours pleine d'émotions et vivante.
En parlant d'arrangements, il y a pas mal de surprises et de nouveautés dans le set.

Après quelques morceaux entrainants et des chorégraphies millimétrés se terminant en apothéose sur Love Sick, Aina s'avance sur la petite scène centrale pour un set de trois chansons dans une atmosphère plus intimiste. Elle s'amuse avec les accessoiristes, discute avec le public, raconte des blagues, prend son temps, re-raconte une anecdote, admire le drapeau au plafond du Budokan,... Une excellente demonstration de sa singularité.
C'est là que sans les sous-titres, on aurait perdu 40% de son charme (voir 90% sur cette partie). C'est une chose que je vois très peu dans des concerts de cette taille. Certes, que ce soit en Asie ou en Occident, il y a toujours la partie discours larmoyant et trémolos dans la voix, le classique "tout ça c'est grâce à vous cher public", mais ici c'est différent. On y retrouve presque le charme des petites salles où les musiciens racontent leur vie en installant leur matos. Aina parle avec le public comme si ils étaient 12, puis redevient timide en un instant comme si elle venait de se rendre compte qu'elle était devant 12 000 personnes au milieu du Budokan. J'espère qu'elle gardera cette singularité tout au long de sa carrière.

Malgré tout ça, elle n'est certainement pas non plus dénuée de charisme, comme elle le montre avec son entrée en scène sur Ho (Sail).

Les musiciens apparaissent à partir de la deuxième moitié du concert et relancent Aina sur Niji avec une énergie monstrueuse. Vraiment, un de mes morceaux préférés en live. À chaque fois un peu différent, à chaque fois époustouflant !
Les danseuses reviennent ensuite à la charge pour Seiteki JouYa, tout en playback, en enchaînent ensuite sur l'époustouflant Red:birthmark, un autre point culminant du concert. Les danseurs, Aina, les musiciens, et la choriste Yukamnu, entrent en symbiose pour une performance complète.

Le concert se poursuit ensuite avec des chansons plus centrées sur la musicalité et la voix d'Aina. Le magnifique BLUE SOULS avec les chœurs et les voix timides du public, AIKOTOBA toujours excellent, et Pechka no Yoru avec sa toute nouvelle Jackson. Même Yukamnu joue de la guitare, permettant à Kei de rester au piano. Sa voix explose sur un final a en donner des frissons.

Retour au calme pour la dernière chanson, Kienaide, avec forcément le discours tire-larme avant. "C'est la toute première chanson que j'ai écrite de ma vie. Mes parents insistaient pour que j'entre à l'université. Je me disais que si ils voyaient mes CD en rayons, ils seraient rassurés. C'est pour ça que j'ai voulu composer des morceaux originaux. Maman, papa, est-ce que vous êtes rassurés maintenant que je me teins au Budokan ?"
Elle a fait de son mieux pour ne pas pleurer durant toute la chanson, et les larmes ont coulé sur les derniers vers.

Elle revient sur scène pour le rappel sur le "arigato" de Takaramono, et après quelques annonces, enchaine le nouveau titre très rock Heart ni Heart et termine avec le sourire sur Saboten Girl.
Vient ensuite le salut final avec tous les artistes sur scène où tout le monde semble lâcher la pression et s'amuser. Un moment adorable.

Même si il y a eu des moments grandioses où elle a pu faire une démonstration de tout son charisme, j'ai plus l'impression que c'est la Aina proche de son public, celle qui aime s'amuser sur scène avec sa troupe, qui était présente sur scène. Elle est apparue sur scène vêtue de noir et envoûtante sur la première chanson et c'est en faisant le pitre qu'elle tire sa révérence.

Je note aussi que le générique de fin se déroule sur ce qui semble être une démo jamais sortie, probablement écrite pour l'occasion. Et la réalisation du film est super, se focalisant sur les fans retournant doucement à la réalité, puis sur Aina, encore sonnée, acclamée par son équipe.
Un magnifique concert, et une très belle revanche sur "Kisô Honnô", le live de 2021 au Osaka Jô-Hall. Elle avait le potentiel, maintenant elle a la maîtrise !

On pourrait penser qu'une date au Budokan est plutôt une occasion d'en mettre plein le vue (j'en ai eu plein la vue, du reste), mais j'ai aussi toujours trouvé que c'était une salle très spéciale, "à taille humaine" de par son architecture octogonale, et j'ai senti qu'Aina l'avait très bien compris et a tiré parti de toute la beauté du lieu pour en faire un show exceptionnel, qui reflète tout le spectre de sa personnalité et de ses capacités. Ce qui le classe directement dans mon Top 1 personnel des concerts au Budokan.


Je viens de finir de le regarder et que pourrais-je ajouter, je me retrouve à 100% dans ton texte, tout pavé qu'il soit il ne sera jamais assez long pour décrire tout ce qu'on a regardé. Et je suis tellement d'accord avec toi: elle n'a rien sacrifié de sa "bizarrerie", elle n'a rien édulcoré, parfois on dirait une gamine de dix ans espiègle et un peu sosotte, la seconde d'après on a une succube effrayante. Toutes ses facettes étaient présentes et quasi tous mes morceaux favoris ont été joués, à chaque fois dans des versions sublimes.

Elle s'est peu à peu bâtie une troupe - au sens théâtral et même cirque du terme, couche après couche, et l'amour visible et total qu'ils lui portent visiblement dit tout ce qu'on doit savoir sur la "vraie" Aina. A titre personnel, j'ai été évidemment très touché par les marques d'affection envers Shoko, la complicité de ces deux-là, l'une si discrète, l'autre extravertie est évidente. Comment ne pas être ému aussi de la présence de Reika (surtout après ce qu'Aina a dit de ses parents), si ressemblante et si différente à la fois. Et ce grand cornichon de Mash qui me manquait depuis quelques années, qui colle si bien avec la facette la plus délirante d'Aina.

Je n'aime pas parler de "concert parfait" mais si celui-ci ne l'est pas, lequel le sera? ça rejoint dans mon panthéon "spectacle total" le Ringo Expo 08 et Band-Maid à la Yokohama Arena (dans des styles qui n'ont rien à voir, c'est ça qui est beau!).

J'aime dire qu'Aina est la digne héritière de Shiina Ringo et ici elle a atteint son niveau, mais en s'en démarquant sur tous les points - la où Ringo se crée un personnage de scène distant et hiératique très éloigné de sa vraie personnalité sensible et chaleureuse, Aina étale toutes ses failles sur scène dans une version hyperréaliste de sa propre personnalité. Et si Shiina est une très bonne danseuse et actrice sur scène, la délicate Aina est elle à la fois une chorégraphe de génie et sa propre interprète hyperdouée. Très différentes donc mais un même génie.

En fait, la seule comparaison qui tienne serait une Kate Bush 3.0, une Kate Bush de la troisième décennie du XXIème siècle. Personne d'autre n'a accumulé tous ces talents: chorégraphe, danseuse, autrice, compositrice, chanteuse, actrice et ne les a maîtrisés à la perfection (et si jeune en plus!). Avec le même côté "bizarre" et atypique.

Petit bémol: je n'ai pas les sous-titres ... mais je connais tellement Aina depuis longtemps que je devine la plupart du temps, par son ton, le gros de ce qu'elle peut dire. Et si ce spectacle incroyable ne convainct pas le monde entier que le Japon recèle une artiste de génie, rien n'y fera. Encore faudrait-il qu'on en fasse la promotion !!! Encore mille merci, sans toi ça aurait été BEAUCOUP plus compliqué!
In rod we truss.

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GORO__theend
Doc Loco a écrit :
Petit bémol: je n'ai pas les sous-titres ... mais je connais tellement Aina depuis longtemps que je devine la plupart du temps, par son ton, le gros de ce qu'elle peut dire. Et si ce spectacle incroyable ne convainct pas le monde entier que le Japon recèle une artiste de génie, rien n'y fera. Encore faudrait-il qu'on en fasse la promotion !!! Encore mille merci, sans toi ça aurait été BEAUCOUP plus compliqué![/hs]


C'est curieux, sur mon fichier ça fonctionne J'utilise VLC player et dans la barre des sous-titres, j'ai accès à toutes les langues. Les lecteurs de salons sout souvent un peu fainéants au niveau des codec, si tu l'as regardé sur une télé, c'est peut-être ça qui coince.

Et je souligne ce que tu dis sur la complicité avec Shoko Nakamura. En regardant leurs petits moments de vie qu'Aina disperse de temps en temps en story Instagram et son nom qui revient très souvent dans les interviews autour du dernier album, il semblerait qu'elle passent énormément de temps toutes les deux. J'ai l'impression qu'elles vont devenir un duo iconique dans les années à venir (c'est le cas avec MASH ou beaucoup d'autres de ses collaborateur-rices, mais je sens un lien spéciale entre ces deux-là -et elle sont née le même jour!-) à l'instar de Sheena Ringo et Seiji Kameda.

Et dernière petite remarque qui confirme qu'elle assume totalement sa bizarrerie: Elle a dropé le nom de Nana Komatsu dans sa chanson NaNa, un "Komatsu Nana is lovely" juste comme ça, devant 12000 personnes. Chanson qu'elle a écrite uniquement parce qu'elle est fan de l'actrice
Doc Loco
Regardé sur mon pc, sans doute via windows media player, je vais essayer un autre lecteur

Edit - essayé avec VLC, ça marche
In rod we truss.

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